La vie de Marianne
Par Orhan • 17 Novembre 2018 • 985 Mots (4 Pages) • 481 Vues
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Elle explique que suite à la maladie, cette femme devient un objet de dégoût → périphrase l.26 « babillarde incommode » (avec un préfixe et un suffixe péjoratif) et la négation « ce n’est que » .
- Mise en relation de l’intelligence et de la beauté ; l’30 31 comparaison de ses yeux et de son intelligence => relation de cause à conséquence l.33 « par le jeu d’une physionomie friponne, on ne m’aurait pas applaudit »
Elle dénonce le comportement de hommes, la beauté rend les hommes bêtes. Les femmes sont obligées de rentrer dans le cadre des hommes.[pic 1]
Transition :
La narratrice ce présente donc comme une femme dont l’intelligence ne se limite pas à la superficialité des relations mondaines, mais qui s’en sert pour observer et critiquer les meurs de son temps.
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III- L’auteur au commandes
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Deux narrateurs qui se ressemble fortement
Double énonciations :
- Émetteur n°1 : celui que découvre le livre
- Destinataire n°1 : le lecteur
- Émetteur n°2 : Marianne
- Destinataire n°2 : son amie
⇒ Marivaux donne l’impression de se contenter de publier le livre
Mais, les deux narrateurs se ressembles trop, pour que ce soit vrais.
Un homme/ Une femme, ne sont pas contemporains, mais ils ont des points communs :
- Ils refusent tout les deux d’être considéré comme des écrivains → il dit « je ne suis point auteur » l.13 c’est une négation / elle dit « je la gâterait si je te l’écris » l.19 c’est un futur prédictif, pour montrer qu’elle ne sait écrire.
- l’humilité/modestie → « je l’ai fait du mieux que j’ai pu » l.12-13 C’est un superlatif absolue / « série de questions sur le style » l.19 et l.45-47
- objectif d’imprimer le livre → « il fallait le faire imprimer » l.7 / l.18
2- Les jeux de l’auteur
Marivaux s’amuse à semer la confusion dans notre esprit.
- On peut croire que c’est Marivaux qui découvre le manuscrit, sauf qu’il y a une contre informations à la l.13 → il y a une mise en abyme :
-Marivaux écrit un roman dans lequel le personnage principal écrit son autobiographie : deux auteurs, un seule livre.
- Marivaux invente 1 personnage fictif, Marianne, présentée comme réel, par un autre personnage fictif lui aussi et masculin, présenté comme réel par Marivaux.
- Les codes des genres littéraires sont brouillés, on a un narrateur interne, un récit au passé et remarques au présent pour l’autobiographie l.51. Il y a aussi des indices de la lettre, avec la présence d’un destinataire l.47. Le tout est regroupé dans un roman, avec une cronique passant avant l’autobiographie. C’est un récit chronologique et factuel.
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