La représentation des 4 éléments dans la poésie
Par Andrea • 3 Décembre 2018 • 5 841 Mots (24 Pages) • 583 Vues
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Composition :
Ce poème est composé de 29 hexasyllabes. Ce texte est devenu une chanson.
Explication :
Dans ce poème, l’eau est présente sous la forme d’un fleuve, la Seine, de la source jusqu’à l’océan. C’est une eau voyageuse qui reflète le temps qui passe, le cycle de la vie de la naissance jusqu’à la mort.
Cependant, le vocabulaire utilisé est plutôt à connotation positive : « elle a de la chance », « pas de soucis », « se la coule douce », « sa belle robe » et « comme un rêve ». On peut donc penser que le poète est en harmonie avec son propre chemin de vie. Pour lui la vie est comme le fleuve, une sorte de force tranquille.
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[pic 4]
Il pleure dans mon cœur
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
Paul VERLAINE
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Auteur :
Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. C’est lui qui a lancé la notion de « poètes maudits ».
Recueil :
Le poème « Il pleure dans mon cœur » est le troisième du recueil intitulé "Romances sans paroles" et paru en 1874.
Composition :
Ce poème est composé de 4 quatrains de 4 hexasyllabes chacun offrant des rimes redoublées ABAA.
Explication :
Ici, c’est l’eau sous la forme de pluie qu’utilise Verlaine. Il l’indique dès le début avec « il pleut » vers 2. Dès le premier vers, il utilise un néologisme " il pleure " qui reproduit le cliché d'une pluie de larmes ; ainsi il nous indique immédiatement que l’eau est associée à la tristesse et à la mélancolie à ses yeux : " il pleure ", " deuil " et enfin " peine". La transparence et la limpidité de l’eau traduisent le vide que ressent le poète.
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[pic 5]
La mer
Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.
La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.
La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
Nérée BEAUCHEMIN
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Auteur :
Médecin de campagne, Charles-Nérée Beauchemin est né à Yamachiche au Québec le 20 février 1850. Considéré comme l’un des premiers écrivains du terroir, Nérée Beauchemin partage sa vie entre la médecine et l’écriture. Sa poésie visuelle le rapproche des Parnassiens. Il meurt à Yamachiche où il a toujours vécu le 29 juin 1931.
Recueil :
Le poème « La mer » est le huitième du recueil intitulé "Les floraisons matutinales" et paru en 1897. L’ensemble de l’œuvre du poète sera couronné par la médaille de l’Académie française en 1930.
Composition :
Ce poème comporte 4 quatrains en alexandrins avec des rimes croisées.
Explication :
Ici, c’est l’eau sous forme de mer que l’auteur nous présente et il en donne une description imagée, romantique et personnifiée avec le sentiment amoureux donné à la mer, les jeux de séduction tentés par celle-ci, son béguin pour le ciel et enfin la jalousie de la terre. Il décrit donc une véritable histoire d’amour.
La mer est à l’honneur dans ce poème certes mais on voit bien également son interaction avec les autres éléments tels que la terre (« rochers », « rivage » et « terre jalouse ») et l’air (« l’air du soir », « la brise », « un souffle », « ciel étoilé » et « les cieux »).
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