La politique dans l'éducation sentimentale
Par Ramy • 27 Avril 2018 • 2 778 Mots (12 Pages) • 560 Vues
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A force de redondance,le discours politique finit par n'avoir ni valeur,ni consistance.A la suite de la défaite éléctorale de frédéric,le discours politique se désagrège,se disssout.Dussardier est une bonne image de cette faillite politique.Au moment ou il vient donner de l'argent à frédéric,il exprime sa déception:"477-478
"j'avais cru,quand la révolution est arrivée,qu'on serait heureux .Vous rappelez-vous comme c'était beau [...] si on était de bonne foi,on pourrait s'entendre! Mais non! Les ouvriers ne valent pas mieux que les Bourgois."
Les personnage de l'Education sentimentale nous livre donc une vision stérile ou sinon absurde de la politique.C'est pourquoi,à présent,il convient de dépister le discours de flaubert pour tenter de comprendre la négligence politique qui touche ses personnages.
II)Le point de vue du narrateur
Bien qu'il tente de ne pas se montrer,et d'intervenir le moins possible dans les évennements,flaubert,dans l'Education sentimentale joue sur le fait que la politique est aussi existence que défaillante.
Certains extraits,par exemple sont des critiques directes.c'est le cas dans la 3ème partie ou il dénonce la domination de la folie pdt les évennements révolutionnaires qui a ce moment meme atteint frédéric qui a été "gagnez par la demande universelle" (p.370)
A certains moment,il suggère,de façon subtil,des remarques satiriques sur les uns et les autres:
-A l'égard des republicains,flaubert utilise le procédés de l'ironie.Il dénonce leurs espoirs utopiques et illusoire tandis qu'ils attendent leurs bonheur des gouvernements:"le spectacle le plus fréquent était celui des députations de n'importe quoi,allant réclamer quelque chose à l'hotel de ville car "chaque metier,chaque industrie attendait du gouvernement la fin radicale de sa misère"p365
c'est par le biais de l'ironie que flaubert critique l'integralité des bords politique tout en gardant un équilibre assez inflexible.
Autre procédé utilisé par Flaubert,celui de la caricature qui permet de ridiculiser ce qui touche à la politique.2 scenes sont particulieremennt interessantes: le club de l'inteligence ou il crétinise la politique puisque ce club est l'endroit ou se déchaine" la betise" socialiste de la meme manière que lors du diner chez les dambreuses(III,2) la "bétise" réactionnaire s'éttalait.
Dans la dernière partie du roman,à la suite de la chute de la monarchie ,aprés la nomination d'un gouvernement provistoire qui institue le suffrage universel,la vie politique est assez fiévreuse puisqu'il s'agit d'élire les membres de l'assemblé nationale.
Flaubert sous-entend que la parole populaire tourne à vide de facon quasiment permanente.Les discours ne sont plusadmis par l'auditoire,et ils sont renfermés sur eux-mêmes.C'est le lieu de l'incommunicabilité,le moment ou tous les intervenants sont rejetés,chautés,expulsés.Le bruit bouleverse la parole et le geste l'abolit.
Le discours politique ne s'exprime donc plus que par des bavardages futiles,des fictions ou des ragots.Flaubert insiste surla légéreté de toute les causeries politique,il condamne le principe même de démocratie en montrant qu'aucunne action ne peut être menée or des sphrères qui détienent le pouvoir: c'est le cas de l'hotel dambreuse"succursale de la rue de poitiers" est dans ce cas.
Prenons l'exemple,Dussardier qui est discrédité.Il est fort naif,sentimentale et flaubert le traite avec arrogance,condéscendance:"le brave garçon était heureux et dit que sa lui rappelait leurs petites séances d'autrefois,au quai napoléon"(p333).Il s'avère incapable de faire une analyse politique correct;voir,il confond un peu les gendarmes et les assassins:"tous le mal répandut sur la terre,il l'attribuait naivement au pouvoir,et il le haissait d'une haine essentielle."(p297)
C'est pourquoi,pour flaubert,dussarier interiorise l'echec de la république et déclare dans un accés de culpabilité morbide:"moi,je deviendrai fou si ca continu".j'ai envi de me faire tuer"(p478).
Quand à sénécal,il semble être la cible préféré de flaubert.Son portait est fonsiérement antipatique(cp p101).Lors de la pandaison de crémaillère de frédéric(II,2),Il apparait comme un de ces "cagots amenés dans les réunions de plaisir".
Par exemple, "Chaque soir,quand sa besogne était finie,il regagnait sa manssarde[...]que les grands Laamas et les Nabuchodonosors"(P193).
Cette énumération pourrait s'apparenter à une admiration de flaubert face à une telle culture socialiste ou alors de tous simplement de l'ironie.La suite est moins à double entente puisqu'elle comporte des méthaphores péjoratives:"la lourde charretée des écrivains ssocialistes" voir "les lamas et ..."
Quant à Deslauriers,on a l'impression qu'il est un peu la figure meme duv parvenu:sa vie est éguillé par la revanche sociale et la course au pouvoir.Il poursuit frédéric pour l'aider à poursuivre et réaliser son vieux rêve,"un journal ou il pourrait s'étaler,se venger,cracher sa bile et ses idées:fortune et réputation,d'ailleurs,s'en suivrait" (p 211). et lorsque frédéric lui promet les 15 000F,Flaubert commente,*deslauriers touchait à son vieux rêves:une rédaction en chef,cad le bonheur inexprimable de diriger les autres,de tailler en plein dans leurs articles,commandaitt....machinalement(p239).et lorsque frédérick lui ment en lui disant qu'il a perdu l'argent au jeu,leurs amitié est brisé pour un long temps.il se conporte ainsi tel le pur arriviste.
Aprés son échec,parmis les républicains,il se ralie au conservateurs.Le dernier chapitre nous apprend comment il a raté sa vie, occupant des fonctions de plus en plus abject.
Il est vrai que meme si flaubert se moque un peu de ts le monde et de chaque discours,la gauche semble est plus critiquée que la droite et l'analyse de mr dambreuse confirme cette impression.Flaubert dénonce en lui les exces du libéralisme qui privilégie l'argent;son attitude aprés février est dérisoire:
"De tous les francais,celui
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