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La mort est mon métier, Robert Merle

Par   •  25 Avril 2018  •  1 003 Mots (5 Pages)  •  641 Vues

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entre les hommes et l’hédonisme (plaisir du plaisir) et l’autre dans la réalité vraie fausse. On vient parfois à se mettre à la place de Rudolf et de regretter les interprétations du procureur. Jusqu’à quel point peut-on vouloir comprendre Rudolf ? N’est-il pas immorale que l’écrivain cherche que le lecteur se mettent à la place de Rudolf.

II.

A. Rudolf reste difficile à comprendre et c’est un être très précis. Il répond clairement aux questions par « pas du tout, certainement » et défini son travail par « ennuyeux ». Il ne nie pas la réalité. Il remercie son avocat très poliment et reste obstinément fidèle à la patrie. Rudolf mets en balance sa fierté de soldat et la vie de millions de juifs. Sa fierté l’emporte et il mène à bien sa fonction même si celle-ci lui déplait. Il se conduit en soldat et écoute la sentence au garde à vous. C’est un bon petit soldat qui exécute les ordres sans discuter (Expérience de Milgram). Il a le souci de l’exacte réalité. Il reprend les termes du procureur pour y ajouter des différences subtiles. Il reprend des points précis sans jamais contredire les ordres

B. Aucune intériorité, incapacité à réfléchir a la question « ce que vous en pensé »il réfléchit un moment sur sa nature et hésite.

Il remplace son vide intellectuel par des ordres. C’est sur le vide la pensé que s’inscrit le mal (Hannah Arendt)

Il reste indifférent durant le procès. A la sentence sa seule réaction « celle que j’attendais », absence d’émotion. Le garde est la seule personne ayant une émotion en lui touchant l’épaule. Rudolf est incapable d’empathie. Il rapporte objectivement l’énoncer de la sentence sans émotions. Il énonce que des faits en réalité observables. Il est comme extérieur à lui-même car sa propre mort ne le concerne pas. C’est Rudolf qui rapporte ce que le procureur traduit de son changement d’expression. Rudolf ne se regarde pas lui-même, il n’a pas d’introspection. Il ne voit pas ses expressions comme des sentiments. Il tente à ce considéré comme une chose. C’est un, objet sans intériorité, il a des sensations ……

C. On peut dire que Rudolf a une double personnalité. La conclusion posée par le procureur est la nature double que Rudolf accepte. Elle est traduite par un parallélisme. « Au camp je me comporte comme un soldat et autrement à la maison » Pour Rudolf c’est 2 mondes différents. Il a une double nature : « au travail, tantôt, tantôt » => Une brute.

Alors ce qu’il nomme nature double le procureur l’interprète en duplicité. C’est le caractère d’une personne qui fuit. Il fonctionne comme un robot et veux montrer qu’il n’est pas brutale contrairement à ce que lui reproche le procureur. Il semble très logique, mais cette logique n’est qu’apparente :

- Les ordres : Gazer les inaptes.

- Les enfants son inaptes

- Donc les enfants sont gazés

Il ajoute un autre argument par question rhétorique : « Ils n’ont rien à faire dans un KL ». Cet homme semble suicidaire. Il y aussi des symboles de mort « le froid malgré la lumière, la porte se ferme dans des couloirs que je n’avais jamais

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