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La mort de Liboko, Laurent Gaudé

Par   •  16 Octobre 2018  •  1 560 Mots (7 Pages)  •  1 211 Vues

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1) Terreur

Ce personnage provoque de la terreur car il concentre une certaine rage, il semble seul face à un groupe « ils étaient une cinquantaine » ligne 6, et reussi quand même a en battre certain. Il se bat vaillamment.

Le terme rage apparaît ligne 12 renforcer par la comparaison « comme un démon » ligne 16 qui montre le côté violent et diabolique de Liboko.

C’est un personnage très tragique. Celui-ci semble invincible car on a l’impression qu’il agit par orgueil (l’hybris : caracteristiques des tragédies grecques). C’est un combattant hors pair. Son invincibilité est noté ligne 19 avec « eventrant » un acte violent mais aussi l’adjectif « toutes » ainsi que les pluriels « des ventres », « des membres », « des torses » montre l’attitude démesuré et orgueuilleuse du personnage.

Egalement, les sonorités dures en [K] « écrasa le visage de Liboko. Son corps d’affaissa. La vie déjà l’avait quitté » Ainsi qu’en [R] « A sa merci. Il pouvait lui fendre le crâne mais ne le faisait pas. Il resta ainsi. Le bras suspendu » accentue la brutalité.

Liboko est ici victime et coupable, il est tué par Orios mais pas seulement lui aussi prend pars au combat et a choisi son camp.

TR : De plus, le personnage est propre à susciter la pitié tant sa mort semble injuste, violente et soumise à une espèce de fatalité.

2) Pitié

Tout d’abord, la pitié est suscitée car il meurt, et il a mené un combat glorieux, violent et vaillant mais il est malgré tout vaincu. Le lexique hyperbolique utilisé pour décrire sa mort sucite la pitié et le dégout.

Il est victime de la guerre et de son choix, sa clémence de faire grâce de la vie de Sango Kerim ainsi que de la guerre. Malgré la haine qui anime les deux camps, liboko reste profondement attaché a son ami

Son choix est humain. Et c’est cette humanité qui va prendre le dessus sur son âme guerrière « C’était Sango Kerim. Leurs yeux se croisèrent. Liboko regardait le visage de cet homme qui, pendant si longtemps, avait été son ami » ligne 23-24. A partir de là, son destin bascule, le mot « ami » témoigne de l’humanité qu’il éprouve, mais c’est cette humanité qui le conduit à la mort.

Il est incapable de tuer, on le voit dans toutes les phrases courtes qui s’accumulent « Il resta ainsi. Le bras suspendu. Un temps infini » ligne 22, qui montre son hésitation. Lejeu de regard est important, les verbes de perception visuelle sont multiples : l34-35-36.

L’action est interrompue, avec le’adverbe « soudain » et le verbe « suspendre » qui apparaît deux fois. On a l’impression que le temps s’arrête « il sourit doucement », cet adverbe n’a pas sa place lors d’une bataille épique, il est en total décalage avec la violence de la guerre. Le verbe « sourire » contribue à l’humanité du personnage qui semnle le réinvestir. Pendant un instant le lecteur peut penser que la paix est possible. Cependant la tendresse de liboko lui coute la vie, sa mort est atténué par l’euphémisme « la vie l’avait déjà quitté » l42.

Liboko est un grand personnage tragique, Sango Kerim l’est aussi car aucun des deux n’a le courage de frapper l’autre.

La posture et la gestuelle de Sango kerim trahissent sa fragilité l43 à 46

La mort de Liboko est marqué par le désespoir et les pleures de Sango Kerim qu’on peut voir avec le champ lexical du regard « le regard » ligne 31, « pleurait » ligne 32, et contribue à rendre le personnage de Liboko tragique. Le registre pathétique traduit toute sa peine.

Les deux féroces guerriers du début semblent s’être métamorphosé en être humains. (métamorphose contribue au registre tragique)

Enfin, ce personnage n’est pas laisser sur le champ de bataille. Justement, il suscite de la pitié par cet acte de retourner auprès des siens après sa mort. Mais son statut de guerrier est gardé jusqu’à la fin « Ils voulaient récupérer le corps de leur chef. Ne pas l’abandonner à l’ennemi. Ils voulaient l’enterrer avec ses armes auprès de son père » ligne 35-36.

Conclusion : Cet extrait transcrit bien l’aspect épique du roman, on a une vraie bataille épique dans laquelle on trouve des héros hors du commun, des combats violents et une mort à la fin. Le combat est en fait au cœur du texte mais aussi du roman.

Liboko, ici, fait figure de héros épique par ses prouesses, son âme guerrière et à la fois de héros tragique pour l’image qu’il renvoie. Il inspire terreur et pitié puisque Liboko est à la fois victime de ses choix et coupable de faire la guerre.

C’est un personnage accablé par le destin.

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