La mer TPE

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ce dernier oscille entre deux mondes : celui de l’imaginaire et celui du réel.

Ensuite, la vision de la mer par l’homme n’est pas neutre. Elle effraie de par ses tempêtes et attire par ses nombreux trésors aussi bien que ses habitants captivent les esprits.

Du fait de la puissance et de la diversité de ses symboliques, l’océan représente une thématique artistique indéfiniment exploitable : que ce soit dans la littérature, dans la peinture ou dans la musique, chaque artiste nous présente sa propre vision de la mer qui correspond à sa sensibilité bien sûr, mais aussi à la vision que l’on se fait de l’homme à une époque culturelle donnée, et de ses rapports avec l’élément naturel et plus largement le monde.

Ainsi, comme nous avons essayé de le montrer tout au long de notre recherche, l’homme a construit une image de la mer, qui est anthropomorphisée, mythifiée, qui devient un réceptacle de ses sentiments ou de ses rêves, un miroir de ses peurs ou de ses fantasmes. C’est en fait une appropriation du monde pour continuer ce vieux rêve humaniste où le monde serait fait pour l’homme, où l’homme serait au centre du monde, en fait le maître de ce monde. Il faut faire oublier aux autres et à soi-même que le monde n’est pas à l’image de l’homme, que le monde non seulement ne nous appartient pas, mais encore que, comme le suggère Camus, nous en sommes « Etrangers ».

Il serait certainement intéressant d’étudier le même processus de représentation et de symboliques et donc d’appropriation, d’autres lieux naturels, comme la forêt ou la montagne, qui sans doute révéleraient des problématiques similaires.