La faute de l'abbé Mouret, les Rougon-Macquart, Zola

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Jean Bernat est le propriétaire du Paradou. Il est l’oncle d’Albine et il est athée.

Le frère Archangias est celui qui surprend Serge et Albine. Il remet Serge à sa place. Son prénom vient du nom “Archange” qui signifie “Patron des anges”.

Extrait choisi pour l’étude des procédés stylistiques propres à Zola

L’extrait ci-dessous raconte la première apparition d’Albine dans le livre, quand Serge Mouret arrive au Paradou pour sa convalescence.

“ Albine riait sur le seuil du vestibule. Elle avait une jupe orange, avec un grand fichu rouge attaché derrière sa taille, ce qui lui donnait un aire de bohémienne endimanchée. Et elle continuait à rire, la tête renversée, la gorge toute gonflée de gaieté, heureuse de ses fleurs, des fleurs sauvages tresses dans ses cheveux blonds, nouées à son cou, à son corsage, à ses bras minces, nus et dorés. Elle était comme un grand bouquet, d’une odeur forte (…) Et elle tournait, emplissant l’étroit jardin du vol de ses jupes, secouant cette âpre senteur de verdure qu’elle portrait sur elle. Elle avait souri à l’abbé Mouret, sans honte aucune, sans s’inquieter des regards surpris dont il la suivait. Cette enfant blonde, ardente de vie, lui semblait la fille mystérieuse et troublante de cette foret entrevue dans une nappe de soleil”.

Problématique par rapport au monde contemporain

L'église et la sexualité

Depuis des siècles maintenant et bien avant l'époque de Zola, cette question fait rage au sein des différentes sociétés : « être prêtre nécessite forcément le fait de ne pas pouvoir connaître l'amour, le sexe,… ? »

En effet selon la religion catholique, un prêtre n'est pas autorisé à se marier et doit faire vœu de chasteté afin de consacrer tout son temps à la prière, à son ministère et au service des autres.

Je pense qu'il est tout de même important de rappeler que le célibat des prêtres n'est pas un dogme mais une règle de discipline, qui s'est encrée au fil des années.

En d'autre terme, ces hommes s'infligent un mode de vie qui ne leur est pourtant pas imposé pas leur religion.

Un homme est un homme et il a des besoins qu'il soit prêtre ou non. Je pense que c'est le message que Zola a voulu nous faire passer.

En effet par le billet de «La faute de l'abbé Mouret», on constate que Zola condamne la religion catholique et les privations qu'elle exerce sur les besoins humains tel que le sexe, l'amour, la nourriture...

Tout ce qui constitue les pulsions de vie.

Serge est un homme, prêtre oui, mais un homme avant tout. Un homme qui a tellement refoulé ses besoins pendant trop longtemps, qu'il en est tombé malade. C'est ce dont il avait cru toute sa vie et son choix de mode de vie qui le conduit peu à peu a sa perte. Serge ne pouvait pas réellement vivre et profiter de la vie. Ce n'est qu'en tombant malade que Serge s'est vu revivre en effet c'est à ce moment là qu'il a rencontré Albine et en même temps l'amour, la vie.

Zola veut faire passer comme message que ce que l'on prive aux hommes d'église fait partie de la vie et qu'on ne peut l'ignorer. Un homme ne peut pas s'épanouir pleinement si il ignore ce dont il a besoin.

Ce problème de société faisait déjà rage à l'époque de Zola, et bien qu'à présent en amélioration on constate que le problème est toujours là. Encore aujourd'hui de nombreux hommes d'église ne veulent pas se marier.

Bibliographie

Les Rougon-Macquart, auteur et date inconnus (consulté le 24mai 2016). Disponible sur :

http://www.les-rougon-macquart.fr/la-faute-de-l-abbe-mouret.html

Wikipédia (en ligne), inconnu, dernière modification le 13/03/16 (consulté le 24mai 2016). Disponible sur :

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Faute_de_l%27abbé_Mouret

Scribum (en ligne), Véronique Ménard, le 17/05/2011 (consulté le 24mai 2016). Disponible sur :

https://scribium.com/veronique-menard/a/la-faute-de-labbe-mouret-1-roman-en-trois-parties/