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L'école des femmes, Molière

Par   •  14 Octobre 2018  •  1 203 Mots (5 Pages)  •  467 Vues

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En effet, ce récit d'Agnès à des conséquences sur l'interlocuteur. On voit les craintes d'Arnolphe et les différentes formes qu'elles prennent. Il réalise qu'Agnès est séduite par Horace et cela le fait souffrir : « Ah!suppôt de Satan!exécrable damné ! » au v.27 Il utilise de nombreux jurons et insulte l'entremetteuse au vers 51 et 52 : « Ah ! Sorcière maudite, empoisonneuse d'âmes,/ Puisse l'enfer payer tes charitable trames ! » car c'est un élément perturbateur à son projet de mariage. Toute cette haine envers la vieille dame et Horace reflète sa jalousie. Ses craintes d'être tromper resurgissent car il voit son plan qu'il pensé si bien, en train de s'écrouler. Il ne supporte pas qu'Agnès lui cède vraiment tout comme on peut le voir au v.101 et 102 : « Non. Vous pouvez juger, s'il en eût demandé,/ Que pour le secourir j'aurais tout accordé. » Cette situation très embarrassante pour Arnolphe suscitera le rire chez le lecteur.

Cette scène a plusieurs aspect comique. Notament l'innocence d'Agnès, cela créer un quiproquo entre Agnès et Arnolphe. A la fin, nous avons une stichomythie : « quoi ?/Pris.../Euh !/Le... » ce qui fait durer la senspension dramatique au maximum. Finalement on apprend qu'Agnès parlait de son ruban qu'Horace lui avait pris or Arnolphe craignait qu'il lui aurait pris sa virginité. Cette réplique au vers 97 et 98 : « S'il ne vous a rien fait que vous baiser les bras./Comment ? Est-ce qu'on fait d'autres choses ? » confirme bien la bétise d'Agnès car elle ne comprend pas se que sous entend Arnolphe.

De plus, ce retolurnement de situation peut également évoquer le rire. A l'origine c'est Arnolphe l'inquisiteur. Il maîtrise le cours de la conversation et pose les questions qu'il veut et peut calmer ses craintes. Mais au fur et à mesure ce sont les réposne d'Agnès qui prennent le pas. Arnolphe est boulversé par ce qu'elle lui dit et fini par perdre toute son assurance. Il voit ces craintes se réaliser et panique à l'idée de voir son plan couler.

Conclusion:

Cette scène nous affirme bien nos attentes face au personnage d'Agnès qui est extrêmement sotte et naïve. Cette scène est très importante pour la pièce car c'est ici que le plan d'Arnolphe prend une tout autre tournure. Il n'accepte pas le rapprochement des deux amants. En revanche, Agnès découvre le monde, l'amour et son pouvoir. Elle ressent des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouver auparavant.

Scène qui n'a pas été appréciée par certains contemporains de Molière (cf. critique de l'Ecole des femmes), parce qu'elle se compose d'un long récit (celui d'Agnès), a priori contraire à l'essence du théâtral, du dramatique (qui doit être action, drama, en grec). Or, on peut répondre à cette critique en disant que :

→ ce long récit d'Agnès permet au spectateur de comprendre qui est Agnès ; cette scène est l'occasion pour le dramaturge d'approfondir le caractère du personnage.

→ ce même récit a des répercussions dramatiques (c'est-à-dire sur le plan de l'action) : il a beaucoup d'effet sur Arnolphe, dont la jalousie et la folie sont démultipliées ; il amène Arnolphe à surveiller de plus près sa pupille, et à hâter son mariage avec elle.

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