A une femme, V. Hugo
Par Ninoka • 23 Novembre 2017 • 2 147 Mots (9 Pages) • 616 Vues
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C’est de la tranchée que j’écris
Je n’ai pas une minute à moi
Alors comment vont les petits
Toujours sans nouvelles de toi
Surtout écris moi tous les jours
J’ai des heures de nostalgie
Le danger m’effraye à mon tour
Y’a t’il encore des jours des nuits
Je joins quelques photographies
Celle du soldat sous le pommier
Pourrait faire oublier qu’ici
Nos joies de gosse sont envolées
J’espère quand même que mon étoile
Me fera revenir au monde
Que tout ne finira pas mal
Dans cette boue, cette guerre immonde
Didier Venturini, 2009
Dans ces deux poèmes, le symbole est celui de la guerre. Les thèmes de la guerres sont la souffrance, la peur, la mort et l’ angoisse. Les deux auteurs mettent en évidence les thèmes de ce symbole de la même façon, mettant un soldat qui écrit une lettre a ses êtres chers. Au poème Lettre d’ un soldat, le jeune-homme décrit l’ horreur qu’il l est entrain de vivre mais malgré cela il essaye de ne pas trop inquiéter le lecteur, comme si c’ était une ironie « Mais je vais bien, ne t’en fais pas… ». Dans le deuxième poème ce fait se reproduit, le soldat annonce dans la lettre qu’ il va aller sur le front de bataille mais il rassure a celui qu’ il écrit « Mais ne t’inquiètes pas pour moi
J’ai la santé juste de l’ennui ».
Depuis toujours, les auteurs ont voulu représenter ce symbole pour faire comprendre au lecteur l’ horreur de la guerre, toute la dévastation qu’ elle capable de faire.
Image de L’albatros de Charles Baudelaire
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d’eux.
Nous avons ici une comparaison qui nous permet de visualiser clairement l’ image de ce grand oiseau l’ albatros qui laisse traîner ses ailes. Le faite d’ avoir de grandes ailes permet a l’ auteur de faire cette comparaison ironique avec des avirons.
Cette image provient du poème Mignonne, allons voir si la rose de Ronsard
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Grâce a cette comparaison, Ronsard nous fait voir que la beauté ne dure pas dans le temps, et qu’ il faut en profiter tant qu’ on est jeune. Il compare la jeunesse humaine avec la durée éphémère d’ une rose.
5) Quatrain régulier en alexandrin
Je ne veux plus, de ma vie, te laisser partir
Devant cette crainte d'aimer à en mourir.
Nous irons vivre l'amour inconditionnel
Car cette relation deviendra éternelle.
6) Poème sur un thème d’ un autre
Une femme est l’amour
Gérard de Nerval
Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée,
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s’adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
Gérard de Nerval
Qu’ est-ce l’amour?
Qu’ est-ce l’amour,une femme ?
Qu’ est-ce l’amour, tout ou rien?
Qu’ est-ce l’amour, la vie ou la mort?
Mais dites! Qu’est-ce l’amour?
Des maux de tête.
Questions sur le corpus « être poète »
Virgile :Le genre poétique qui nous montre l’ expression des sentiments du poète est le Lyrisme. Le mythe d’ Orphée est le mythe fondateur du lyrisme malgré que ce texte écrit a la troisième personne du singulier au lieu d’ a la première personne du singulier « Il pénétra ». Mais nous avons un rythme dans ce texte grâce a la ponctuation qui crée une musicalité ce qui montre que c’ est du lyrisme.
Ronsard :La vocation du poète est ici exprimé en relation avec la nature « Une vallée, un antre en horreur obscurci, Un désert effroyable était tout mon souci » Ensuite Ronsard veut exprimer qu’ un poète cherche a jamais être oublier « Accablé du tombeau, n'ira point en oubli » Puis il pense que le poète ne devrait pas être avec le reste du monde, avec la société en générale « Hués, sifflés, moqués des peuple ».
Diderot : Les circonstances propices à un renouveau poétique se|on Diderot sont celles de la destruction. La poésie dont il est précieusement question
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