L'importance du costume

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dans ses phrases, on ne parle plus de « tu » mais de « nous » : « réfléchissons à tout cela » et « rentrons au palais ».

Il l’accuse aussi par des phrases interrogative « ne pouvez-tu pas empêcher cela » et rejette toute la faute sur lui « tu entasses bêtise sur bêtise ».

Nous remarquons aussi que le Prince fait souvent preuves de vanité et de phrases puériles « le plus grand projet » « à la tête de mes armées ». Le comportement puériles se manifeste par cette phrase « il suffit. Rends-moi mon habits » cela montre bien que le Prince ne reconnait pas ses torts et préfère agir de façons infantiles. Musset donne un aspect assez critique de ce personnage.

L’inversion entre Maitre et serviteur est mis en évidence par le fait que bien Marinoni se fait insulter de « sot » et de « maraud », il fait preuve de politesse en l’appelant « votre Altesse » et en le vouvoyant « vous aviez » « considérez » « songez ». Il essaye de le pousser à la réflexion, de le faire entendre raison en posant des questions pour que le Prince y réfléchisse. Marinoni a fait preuve d’une grande maturité et d’ingéniosité, puisque le Prince se radoucit et utilise le pronom « nous » dans ces phrases, il l’enjoint même à garder l’habit. Marinoni a fait preuve de finesse pour répondre aux accusations du Prince sans toutefois lui manquer de respect.

Dans cet extrait Musset tient à nous montrer les relations maitres/valets dans son oeuvre et nous montre surtout le valet et plus malin que le Prince et que même malgré que ce soit juste le costume qui change le statut de Marinoni, il prend quand même l’attitude adéquate pour un Prince, quitte à faire mieux que son Maitre.