L'Illusion comique,Corneille

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(valet), un acteur qui joue, Pridamant, un père désespéré, un spectateur

 Le théâtre ressemble à la vie. La vie n’est qu’une illusion : la vie est un théâtre où chacun joue un rôle (social, familial). Tout ça n’est plus qu’un songe.

Finalement « L’Illusion Comique » a été qualifiée de pièce , « Baroque ».

Nous allons essayer de comprendre les critères d’ une pièce baroque et voir le rapprochement avec « L’Illusion comique ».

Dans son sens culturel, le baroque propose de penser en dehors des dogmes, des règles, rien n’est figé, tout est en mouvement. Il propose du contraste, de la fantaisie, de la démesure, de l’excès, de l’irrationnel, le goût de l’apparence.

Le Baroque est donc une esthétique du mouvement, de l’excès, de la surprise et de l’illusion.

Le but d’une pièce baroque est de donner une représentation qui éblouit, maintient en haleine, passe du rire à l’angoisse, montre le spectaculaire et les règles sont complétement différentes aux règles du théâtre classique.

L’illusion du Comique , le mélange des genres (la comédie, la tragédie, la farce, le tragi-comédie), des nombreux comédiens, des lieux divers, des actions multiples, des apparences (y compris dans les costumes), des absences de vraisemblance (la magie) et de la multiplicité des temps,  « L’illusion Comique » semble être une parfaite illustration de pièce baroque. Crée en 1636 par Pierre Corneille.

En conclusion, d’après cette définition et les autres pour définir cette œuvre de Corneille, on comprend sa phrase la qualifiant de « monstre », puisque par tous ces différents aspects, elle domine comme un monstre à plusieurs têtes

On peut imaginer Qu’Amalric, réalisateur contemporain, a été autant inspiré en tant que réalisateur des années 2000 que Corneille en 1636 pour la création de sa pièce, et que son approche « baroque » au cinéma de « l’illusion comique » reprend les mêmes éléments traités par Corneille 4 siècles plus tot, tous les deux attirés par une approche très différente de l’approche classique du théâtre.

On peut considérer L’approche de Corneille étant particulièrement avant-gardiste pour l’époque, respectueuse des critères essentiels du baroque et montrant un esprit probablement « rebelle » à comparer du théâtre classique et de ses restrictions.

Est-ce pour cela qu’Amalric a été séduit et a décidé lui aussi de traiter « L’illusion Comique » au cinéma.

Almaric, autre rebelle amoureux du théâtre et du cinéma, a de son côté, rendu un fier hommage à Corneille, probablement attiré par la liberté, la fantaisie, le ton, et surtout le traitement et le sujet toujours d’actualité sur la comédie et l’illusion. En s’inspirant de la pièce de Corneille, Amalric a montré que le sujet est toujours d’actualité, et qu’il pouvait faire un merveilleux sujet pour un autre média que le théatre en le traitant pour le cinéma.

« Il est comique de voir à quel point cette pièce fait encore illusion »…..