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Illusion Comique acte V scène V

Par   •  5 Avril 2018  •  945 Mots (4 Pages)  •  505 Vues

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« Le Parnasse »

- L.48 « Apollon »

Qui font référence à de personnages antique et que donc cet art persiste depuis toujours.

→ Le th est reconnu par tous et partout. Il acquiert une dimension universelle car le théâtre n’apporte que des bienfaits.

II- Les bien faits du théâtre

1) La réussite sociale

Pridamant est de la petite noblesse.

- L.28 « gloire » et «honneur »

Il est maintenant content pour son fils.

→ C’est le théâtre qui lui apporte la gloire et lui permet de gagner sa vie.

2) La libération psychologique et culturelle

Le père est tombé dans le jeu de l’illusion apportée par le théâtre :

- L.26 « J’ai pris sa mort pour vraie, et ce n’était que feinte »

À la césure on retrouve « vrai » qui se transforme en « feinte ».

Alcandre utilise l’impératif :

- L.3O « Cessez »

Afin de casser ces préjugés qui envahissaient l’avis de Pridamant.

Mais on a aussi le champ lexical du plaisir.

- L.35 « divertissement »

- L.36 « délices »

- L.40 « douceurs »

- L.41 « se délasser »

Qui montre le plaisir ressentit par le spectateur à la vue de cet art.

On a un chiasme :

- L.40 « si beau »

- L.42 « si pesant fardeau »

Qui met en parallèle ces deux termes qui montre que le théâtre sert à se libérer de toutes les angoissent que peut éprouver le spectateur à la vue de la pièce.

→ C’est grâce à la beauté du spectacle que le pouvoir du théâtre se fait ressentir. On parle de catharsis.

3) Le pouvoir du théâtre.

Le théâtre va créer l’illusion. Alcandre de qualifie d’ :

- L.14 « art »

Ce qui renvoie à l’artifice. Il fait croire à la fausse mort de Clindor dans l’acte IV scène 7.

- L.22 « grand équipage »

- L.24 « parer »

Tout, le jeu des acteurs, leurs habits permettent cette illusion car c’est cet art qui l’a créée.

De plus lorsque qu’Alcandre dévoile la vie de Clindor mais aussi la vérité sur la valeur du fils, Pridamant n’est importé que par le bonheur de ce dernier.

- L.58 « d’abord »

- L.62 « Mais depuis »

Il y a une véritable rupture entre ce qu’il pensait et ce qu’il pense maintenant on le remarque aussi grâce aux temps utilisés. Ce qu’il pense maintenant grâce au présent:

- L.56 « Je n’ose plus » et « vois »

- L.57 « est »

Et ce qu’il pensait grâce au passé :

- L.58 « s’est émue »

- L.59 « J’ai cru » et « Je l’ai vue »

- L.60 « J’en ignorais »

- L.61 « Je blâmais »

Il insiste d’ailleurs sur la magnifique découverte qu’il a pu faire grâce à une construction ternaire:

- L.60 « l’éclat, l’utilité, l’appas »

On peut conclure qu’Alcandre revendique le métier de Clindor (artiste) à une époque où il existe de nombreux préjugés à l’encontre du métier de comédien et de dramaturge. Cette dernière scène révèle donc l’illusion à laquelle les spectateurs comme Pridamant ont assisté. La double énonciation permet d’en profiter aux deux. Pridamant va revenir sur son jugement et se réconcilier avec son fils.

En effet, ce métier apporte bonheur, fortune te gloire.

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