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L'Atelier, scène 11, expression écrite.

Par   •  23 Mai 2018  •  803 Mots (4 Pages)  •  440 Vues

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Les filles restent bouche-bé

GISELE – Mais alors qui est cette personne que vous cherchez ?

L’HOMME – Je pense que c’est ma femme car nuit comme jour, des flashs reviennent dans ma tête. Je vois on visage, avec ses yeux bleus et ses cheveux bruns. Je la revois aussi rigoler avec mes enfants que je n’ai plus vu depuis si longtemps. Mais la volonté de la retrouver a été ma lueur d’espoir. Alors, en rentrant à Paris, je me suis précipité à Drancy, là ou j’habitais, à sa recherche. J’ai parcouru tous les quartiers de la ville et mes anciens voisins, les survivants, m’ont dit qu’elle travaillait dans un atelier de couture. Je suis allé dans un atelier de couture, Rue Anatole France, chez un certain monsieur Max. Il m’a dit qu’il connaissait un patron d’un atelier de couture sur Paris qui faisait travailler des femmes et il m’a alors conseillé de venir ici. Mais le problème, c’est que depuis tout ce temps, je ne me souviens presque plus de son visage et je ne me souviens même plus de son prénom.

Simone, qui écoutait de loin, se retourna – Simone non ?

L’HOMME – Oui c’est exactement ça ! Vous la connaissez ?

GISELE – Oui on la connait ! Elle pense que vous êtes mort car elle a reçu l’acte de décès.

L’HOMME – C’est vrai ? Quel gouvernement qui se fiche des juifs ! Vous l’avez déjà vue ? Où et quand ? Vous vous rappelez ?

Silence

SIMONE, reprend la parole – Oui je la connais très bien, elle se trouve devant toi.

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