L'école de Chicago cas
Par Ninoka • 10 Mai 2018 • 2 493 Mots (10 Pages) • 559 Vues
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- Celui qui est au centre, au moment de l'arrivé des migrants sur le territoire américains. Les mirgants doivent faire face à un habitant très dégradés à dimension colective. Mais ce lieu d'habitat dégradé est considéré, par les migrants eux même, comme un lieu de régénération parce que tous pendant cette période là on un imaginaire tourner vers leurs installation dans un nouveau monde, plein de possibilité pour eux.
- Quand ils finissent par quitter ce premiers lieux d'habitat, les migrants ont tendance à s'installer dans des guettos ethnique qui leurs offres une certaines sécurité communautaire, mais qui est très normative.
- Une partie des migrants vont quitter les guettos et s'installer dans une nouvelle aire concentrique qui se trouve à l'écart du lieu et des normes de socialisation primaire. En général, ceux qui quittent les guettos le font pour échapper à la contrainte communautaire et parce qu'ils ont des perspectives de réussite au sens américains du terme. En quittant le guettos ethnique, ils habitent dans des aires moins marquer par la dimension ethnique.
Le modèle de H. Burgess en cercle concentrique dit assez bien ce qu'il se passe dans les années 20 pour les migrants. Il fait ressortir pour une partie d'entre eux un mouvement d'une dimension ethnique à une dimension beaucoup moins ethnique. Aujourd'hui ce modèle en cercle concentrique où la question des migrants est très importante est, pour parti, remis en cause. Il caractérisait les villes de la côtes Est mais aujourd'hui on observe plus ces villes en cercle concentrique. Ce modèle est révolue. On a alors le modèle de la ville excentrique et fractale, comme à Los Angeles. L'installation urbaine des migrants ressort moins d'un modèle encercle concentrique, que d'un modèle de ville excentrique. Dans ces villes excentrique aujourd'hui, les migrants comme le reste de la population sont confronter à des risque environnementaux très important.
B. La recherche de Roderick Mackensie.
En 1925, Roderick Mackensie va proposer une réflexion théorique en terme d'écologie humaine. Son soucis va être de s'intéresser aux relations spatiales et temporelles des être humains. Il souligne que ces relations spatiales et temporelles des êtres humains sont affecter / caractériser par différents facteurs de sélection, de distribution et d'adaptation liés à l'environnement.
R. Mackensie pense que l'écologie humaine exclue l'étude des facteurs héréditaires et biologiques. Ce qui l'intéresse, ce sont les comportements, les pratiques, les choix des individus confronter à un milieu spécifiques, ici le milieu urbain.
R. Mackensie produit une étude du changement social qui s'intéresse à ce qu'il appel les cycles d'ajustement entre population et ressources environnementales. Il va mettre en avant ce qu'il nomme des « invasions territoriales » qui produisent du changement et il identifie deux types d'invasions territoriales :
- Celles qui entraînent un changement dans l'usage du sol. Par exemple, on va passer d'un usage industriel à une usage résidentiel.
- Celles qui modifient la composition social et économique d'un cartier.
Les processus d'invasions territoriales génèrent pendant un temps, des conflits de valeurs. Par exemple, dans le cas des invasions territoriales qui entraînent un changement dans l'usage du sol, l'élévation des prix du foncier va générer des faillites. Il souligne que ces invasions territoriales qui caractérise l'espace urbain produise ce qu'il appel une « aire morale nouvelle ».
3. L'étude des « aires morales » et des groupes sociaux urbains.
En 1925, Robert Park va vouloir articuler approche sociologique et de la ville et démarche écologique. R. Park cherche à comprendre le développement des communauté ethnique et social dans la ville. La ville n'est pas d'abord un phénomène géographique, il la définit plutôt comme une sorte d'organisme social. Les rapport de classe, les politiques urbaines, qu'elles soient municipale ou fédérale, sont articuler à des phénomène de ségrégation qu'il va analyser sous l'angle des mécanismes d'agrégation et de désagrégation des communautés. Pour étudier la ville, il va distinguer deux ordres d'analyses :
- L'ordre écologique. C'est là que la cartographie social, initier par C. Booth va être utiliser. R. Park va pouvoir mettre en évidence des faits urbains dans l'espace.
- L'ordre « morale ». Il va étudier les interactions locales quand, dans une aire morale, se développe à un moment, donné des comportements hors normes qui viennent déstabiliser. Chez R. Park il y a une sociologie localiser du contrôle social .
A partir des différents travaux fondateurs de l'école de Chicago, en tenant compote des précurseurs et des promoteurs, on peut donc proposer une définition générale de la ville. Pour l'école de Chicago, la ville est « un établissement important, dense et permanent d'habitants hétérogène. Elle confronte à des conflits de normes, de valeurs, de représentations. »
Les théoriciens de l'école de Chicago précise leurs définition de la ville en soulignant que la densité urbaine se traduit par la diversité et la multiplicité des occasions de rencontre et donc de possible métissage entre différents modèles normatifs.
La ville est le théâtre de processus d'agrégation et de ségrégation des populations qui se regroupent sur la base de normes communes à tendance exclusive. Cette tendance à se regrouper sur la base de normes communes à tendance exclusive est ce qui constitue une aire morale.
On peut certainemetn dire que c'est ce dernier aspect « agrégation / ségrégation au niveau de l'espace urbain » qui à été le plus repris.
II. L'école de Chicago et les logiques de ségrégation et d'agrégation des classes sociales dans la ville.
L'étude des processus de division social de l'espace urbain permet d'identifier ce qu'il convient d'entendre par ségrégation et agrégation spatial. Quels sont les facteurs à l'oeuvre dans les processus de ségrégation et d'agrégation spatial ?
1. Les facteurs
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