Incipit, Thérèse Desqueyroux
Par Junecooper • 2 Octobre 2018 • 933 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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de la justice ○ l.4 "Non-lieu", l.15 "victime", l.12 "déposition", l.1 "avocat", l.15 "témoignage" ■ Ce champ lexical provoque la curiosité du lecteur de savoir quel est l’affaire suggérée en question
● Action commence sur un Non-lieu ○ Thérèse, victime ou accusée ■ Issue d’une affaire judiciaire donc on dirait une fin et cet évènement soulage les personnages
● Cependant, le père est sceptique ○ l.10 "il ne peut plus y avoir surprise ?" : Interrogation négative ■ Pourquoi est-il comme ça ?
● Vocabulaire inadapté ○ "Les carottes sont cuites" l.11 ■ Voc du malfrat venant d’un avocat
Transition
Dualité : D’un côté, pitié, compassion, empathie pour elle, de l’autre, peur Comme vu précédemment, le point de vue adopté par le narrateur est interne à Thérèse, grâce à cela on peut relever de nombreux éléments qui décrivent le ressenti de Thérèse.
II.a. Une jeune femme visiblement inoffensive
Portrait physique
● Image délicate et fragile ○ l.19-20 "immobile, serrée dans son manteau, et ce blême visage" et l.26 "corps de femme" ■ Montre un aspect inoffensif de Thérèse et contraste encore avec la situation criminelle.
● Renforcé par le côté enfantin de la jeune femme ○ l.28 "elle déganta sa main pour arracher de la mousse aux vieilles pierres qu’elle longeait"
● Négligée/ en retrait/ effacée ○ Comportement des hommes vis-à-vis d’elle l.25 “comme si elle n’eût pas été présente” ○ Parole très rare l.17 et 20 uniquement ■ Rien de positif, rien de joyeux
Moral
● Proximité avec le lecteur ○ Vbs de perception + vbs et expressions traduisant les émotions de T, l.2 “avait peur”, l.31 “le parfum de la vie” ■ Complicité avec T.D. + permet de dresser un portrait moral d’elle
II.b. Un être pas si vulnérable
Évolution des émotions de Thérèse
● Crainte ○ l.2 "elle avait peur d’être attendue, elle hésitait."
● Indignation ○ l.16 "éleva la voix"
● Nostalgie ○ l.31 "retrouvait le parfum de la vie"
● Indifférence ○ l.40 "lassitude" ■ Le tempérament de Thérèse est assez instable et variable, ce n’est pas rassurant.
● Une taille imposante ○ l.24-25 "deux hommes qu’elle dominait du front" ■ Peut faire un peu peur
Conclusion :
Mauriac présente Thérèse de manière atypique puisqu’il la fait intervenir pour la première fois dans un incipit in media res laissant ainsi le lecteur plein d’interrogations et plus que d’informations. L’attitude de Thérèse laisse le lecteur sceptique quant à sa vrai nature puisqu’elle paraît inoffensive à première vue mais des doutes peuvent faire penser qu’elle est l’auteur d’un meurtre. Ouverture : Albert Camus, l’étranger, 1942, pendant l’attente du procès on retrouve une mélancolie commune à celle de Thérèse et les deux extraits se trouve dans un milieu juridique.
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