Dissertation éducation
Par Raze • 14 Mai 2018 • 1 176 Mots (5 Pages) • 462 Vues
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son père ne se préoccupe pas du mal-être que provoque sa femme chez Poil de Carotte, il ne veut pas se mêler de ces histoires, comme s’il ne faisait pas partie de la famille. De plus dans Vipère au Poing d’Hervé Bazin, le narrateur nommé Jean Rezeau est un fils détesté par sa mère qui entre en rébellion contre elle. Quant à son père, Jacques Rezeau, professeur en droit, est affectueux avec ses enfants pourtant, il ne trouve pas le courage de s’opposer à sa femme qui les martyrise. Ces deux exemples montrent également que l’autorité pour que l’enfant soit équilibré ne doit pas être l’affaire d’un seul parent.
Par conséquent, l’autorité parentale donne un entourage sécurisant à l’enfant en lui offrant des repères l’aidant à grandir.
Toutefois, certains parents se montrent laxistes. Ayant parfois été eux-mêmes les victimes d’une autorité trop stricte dans leur passé, ils ne veulent pas faire revivre à leur enfant leur calvaire et se retrouvent alors dans l’extrême, ne trouvant pas de juste milieu. Cependant en voulant faciliter la vie de leur enfant, ils le mènent à une conduite qui lui fait tort, l’enfant devient alors plus irrespectueux.
D’autre part, il existe aussi des parents qui agissent avec une autorité constante sur leur enfant. Ils exercent alors plutôt une sorte de pouvoir qu’une autorité. L’autorité est bien différente de l’autoritarisme, qui est une volonté déterminée de ne jamais céder à l’enfant.
Pour garder toute sa valeur, l’autorité doit évoluer avec l’enfant pour ainsi s’adapter à son age. Etant petit, l’enfant agit sous l’autorité sans comprendre.Lorsqu’ol grandit , il devient apte à analyser la situation, il faut alors lui donner plus de raisons concernant les ordres ou bien les interdits mis en place.Le passage suivant , extrait de L’enfant de Jules Valles, où le père de Jacques Vingtras explique à son fils quel comportement il attend de lui, illustre bien cette situation : « -Mon enfant, m’a-t-il dit, il ne faut pas jeter le pain, c’est dur à gagner. Nous n’en avons pas trop pour nous, mais si nous en avions trop, il faudrait le donner aux pauvres. Tu en manqueras peut-être un jour, et tu verras ce qu’il vaut. Rappelle-toi ce que je te dis là, mon enfant !
Je ne l’ai jamais oublié. Cette observation, qui, pour la première fois peut-être dans ma vie de jeunesse, me fut faite sans colère mais avec dignité, me pénétra jusqu’au fond de mon âme ; et j’ai le respect du pain depuis lors. »
Pour exercer l’autorité, il faut tenir compte du caractère de l’enfant car avant de sévir il faut comprendre pourquoi il a agit d’une telle façon. L’autorité ne s’applique pas toujours à travers des brimades qui marquent moralement l’enfant. Ainsi, Jacques Vingtras déclare : « Je ne me rappelle pas une caresse du temps où j’étais tout petit ; je n’ai pas été dorloté, tapoté, baisoté ; j’ai été beaucoup fouetté. ». D’autre part, comme l’a dit Rousseau, l’enfant a le devoir d’être reconnaissant envers ses parents. C’est pourquoi, dans Roméo et Juliette, Juliette dit à son père : « Je ne suis pas fière mais reconnaissante », « Mais je suis reconnaissante du mal-être qui m’est fait par amour ».
Il faut reconnaitre qu’exercer une autorité sur un enfant n’est pas toujours évidente surtout dans certaines circonstances. Néanmoins, il s’agit d’agir pour le bien de l’enfant, pour son futur, grâce à une telle éducation, il acquiert des qualités qui lui serviront toute sa vie. Il sera ainsi capable de respecter des règles et de s’adapter. Il sera aussi apte à affronter les difficultés qu’il rencontra et pourra alors compter
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