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Cours sur la fable

Par   •  11 Octobre 2018  •  948 Mots (4 Pages)  •  336 Vues

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Le plus difficile et le plus important est de distinguer l’un de l’autre, le suicide assisté de l’euthanasie. Une société peut et doit organiser la mise en œuvre d’une décision consciente et réfléchie d’un malade qui ne veut pas affronter les conséquences, pour lui et son entourage, d’une maladie incurable et trop douloureuse. Mais elle ne doit pas donner au médecin, qui va expliquer ces conséquences, le pouvoir d’orienter le choix du malade. Une démocratie peut s’accommoder de cette forme suprême de liberté qu’est le suicide. Mais elle est tenue de tout faire pour l’empêcher lorsqu’il est le résultat d’un chagrin provisoire, et ne peut pas décider de qui a le droit de vivre et de qui doit mourir. Or on dérive très vite de l’un à l’autre. Et c’est ce glissement vers l’euthanasie qui rend très difficile d’accepter le suicide assisté.

Pour sortir de ce dilemme, chacun, très consciemment, devrait pouvoir formuler non seulement un projet de vie, mais aussi un projet de mort, sans cesse révisable. Si ce projet est de mourir le plus tard possible, alors la société doit fournir tous les soins disponibles, indépendamment de leur coût, de l’âge du patient et de son état. S’il est de choisir librement son décès le moment venu, alors la société, avec toutes les précautions et procédures requises pour établir qu’il s’agit bien d’un acte de liberté, doit permettre à celui qui en décide ainsi de bénéficier des aides indispensables pour vivre sa mort aussi pleinement que sa vie.

La chronique de Jacques Attali, l’Express, mars et avril 2008.

Texte 2

«L’égalité est la plus grande cause d’affaiblissement politique et militaire qu’il y ait. »

Ernest Renan, la Réforme intellectuelle et morale (1871).

Texte 3

[…] Que l’usage mécanique d’une raison sans sentiment crée des canards automates et des individus sans âme ; que Dieu existe et qu’il est poète, pas géomètre ; qu’un homme, un vrai, polonais, italien ou écossais, plante ses pieds dans une terre qui a une histoire, une culture et des préjugés qui sont le garant de la santé de son peuple, que derrière l’apparente et séduisante vision du monde United Colors des Lumières franco-Kantiennes se profile une tyrannie de l’uniformisation. […]

Sven Ortoli, Philosophie magazine (2017)

Texte 4

Donner et retenir ne vaut.

Adage juridique

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