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Cours de Ferdinand de Saussure.

Par   •  8 Juin 2018  •  1 043 Mots (5 Pages)  •  483 Vues

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C’est ce que Saussure traduit en disant qu »une unit linguistique est une valeur. C'est-à-dire que son pouvoir significatif est conditionné par les relations qui l’unissent aux autres signes de langue.

D°/ La synchronie et la diachronie :

Saussure a le mérite d’avoir formulé et explicité ce que les linguistes extérieurs avaient présupposés ou ignorés en distinguant les deux dimensions fondamentales et indispensables de l’étude linguistique : la dimension et l’étude synchronique et la dimension de l’étude diachronique

- L’étude synchronique ou descriptive traite les langues comme des systèmes de communication autonomes quelque soit l’époque envisagé.

- L’étude diachronique traite historiquement les changements auxquels les langues sont soumises au cour du temps. Cette distinctions revêt chez Saussure un caractère méthodologique, c’est-à-dire qu’elle n’existe pas dans les faits. «a chaque instant, le langage implique à la fois un système établi et une évolution ». Saussure

C’est un changement de point de vue :

- Soit on adapte la perspective synchronique en s’impliquant à décrire les rapports entre des éléments simultanés.

- Soit on adapte une perspective diachronique en essayant de considérer des éléments dans leur successivité au cours de l’histoire pour tenter d’expliquer les changements survenus dans la langue.

2°/ la problématique du signe linguistique : (cf.F. de Saussure)

- Signifiant, signifié :

La langue est définie selon Saussure comme un système de signes linguistiques. Le signe linguistique se compose en signifié ou concept et signifiant qui signifie image acoustique.

Le signe linguistique est une réalité biface.

Exemple : le signe « sœur » comporte deux éléments inséparables comme le recto et le verso d’une feuille de papier. Nous avons d’un coté le concept ou l’idée de sœur et de l’autre l’emprunte physique.

Le signe linguistique est une représentation mentale, une entité psychique et non pas physique et en effet il est erroné de dire qu’un mot représente une chose ou une idée parce que l’expérience de la traduction refuse cette conception. Cette conception est fausse parce qu’il est impossible de traduire mot à mot. Le signe n’est pas une étiquette. Alors que la langue n’est qu’une nomenclature.

Exemple :

Pour fixer les idées par un exemple, le mot français cheval, qui est un signe, se constitue d’un signifiant, correspondant à une suite des sons à l’oral, à une suite de lettres à l’écrit , et d’un signifié, le sens tel que les dictionnaires tentent de le décrire et qui n’a qu’une réalité psychologique (nous verrons plus loin que le signifié, donc le sens, n’est ici nullement l’animal concret qui tire des charrettes ou court le tiercé).

C’est par la relation entre signifiant et signifié que le mot est mot, que le signe est signe.

Le signifiant n’est donc pas une phonie concrète-pour un même mot, les prononciations sont extrêmement variables, d’un individu à l’autre et chez le même individu- , mais Saussure appelle une image, en prenant le terme dans le sens que la psychologie lui donne.

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