Commentaire littéraire cas
Par Plum05 • 14 Mai 2018 • 974 Mots (4 Pages) • 565 Vues
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Il se met même en position d'infériorité par rapport au Ciel, donc au même niveau que les autres « nos péchés » vers 17 «céleste»vers 19 : le lion s'inclut encore dans le groupe des animaux.
→ Le renard représente le rusé, flatteurs et hypocrite qui cherchent à s’attirer les faveurs du roi. Plutôt que d’avouer ses propres crimes, il excuse ceux de son roi, en employant des termes mélioratifs tels que « trop bon » vers 34 et « délicatesse » vers 35 pour le flatter.
En utilisant le champ lexical des qualités :« vos scrupules », « beaucoup d'honneur » toujours précédées d'adverbes de quantité (trop, beaucoup).
→Puis,Le loup est « quelque peu clerc »vers 56, il est donc instruit et symbolise certainement le clergé.
Le discours du loup : son langage se caractérise par une violence extrême.il s’acharne sur l’âne, « ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal ». Antithèse mettant en opposition le jugement du narrateur (« sa pécadille ») vers 59 et celui du conseil (« crime abominable »)vers 60 . Ironie : le loup représente celui qui a de vagues connaissances en droit « quelque peu clerc » vers 56.
→Enfin, l’âne, victime des autres animaux, représente le peuple, victime des abus du pouvoir. L’ensemble de la société d’Ancien Régime est donc symbolisé dans cette parodie de procès . En effet, il parvient à persuader les autres animaux qu’il n’est pas le plus coupable, malgré le meurtre de nombreux montons et bergers. En revanche, l’âne est honnête et naïf : il est le seul des animaux à avouer et assumer sa faute, pourtant minime, ce qui causera sa perte. Cette opposition permet de montrer que la justice n’est jamais la même pour les puissants et les plus faibles.
III)Quelles sont les cibles de la critique de La Fontaine ?
Il critique le pouvoir donc le roi et les courtisans :
Le lion brutale et injuste qui expriment la brutalité avec des verbes d’actions (« dévorer »)vers 26. Il y a un nombre important de vers consacrés au Roi .Les courtisans qui exprime des questions rhétorique (Que m'avaient-ils fait?) vers 27, pouvoir de la parole, figure de style, énonciation.Mais certains ne font pas de confession : le renard.
Mais aussi la justice avec un vocabulaire de la justice « les crimes »vers 3, « l'innocente » vers 12 et un scène représentant le tribunal (défilé à la barre des animaux) dans cette scène le rôle du loup sorte d’avocat général .mais il a aussi utilisation d'un vocabulaire religieux : « expier »vers 11, « péché » vers 17. Nous remarquons que la justice ne juge pas le crime mais le rang social (moral)
et l'injustice soulignée par accumulation crimes de sang / crime de l’âne vqui est souligner par le« peccadille » vers 59 (car le loup dirait « crime abominable ») qui souligne l’ironie permettant de dénoncer l’injustice.
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