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Commentaire de texte sur Le volontaire et l'involontaire de Paul Ricœur.

Par   •  17 Février 2018  •  1 187 Mots (5 Pages)  •  856 Vues

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restent rassurantes, et encore une fois, il est possible de s’effacer derrière, et quand la question de « qui pense ainsi, qui fait courir ce bruit ? » sera poser, nous laisserons les autres s’exprimer pour nous.

Ensuite Paul Ricœur, revient sur ce « on » , en confirmant que la généralité dans laquelle l’on se trouve, nous englobe dans notre inconscience. Nous devons arrêter de « se cacher », et prendre la responsabilité d’être conscient de ce qui se passe autour de nous. Nous ne pouvons être nous-même sans prendre conscience de notre propre existence. Il faut donc arriver à sortir de « la foule », penser par nous même, tenter de se faire ses propres opinions. Alors ce « on » ne sera plus, et le « je » nous ouvrira à « la conscience de soi ». Il reprend de ce fait les verbes d’actions employés au début de cette extrait, en les énumérant : «  se réveiller, se reprendre, sortir, se montrer, affronter […], et en ajoutant celui de « se réveiller ». Cette répétition renforce l’idée de la douleur de s’assumer face à tous, ce qui nous privé de notre réflexion personnelle. « je m’arrache aux autres » dit-il, qui font de moi cette inconnu parmi d’autres qui ne sont personnes. Sören Kierkegaard cherchait à montrer que « La foule, c’est le mensonge », nous sommes influencés par notre société, nos coutumes, les idées et opinions que nous côtoyons depuis l’enfance. Nous nous perdons au milieu de cette « foule », qui nous empêche d’exister, de vivre pleinement. La responsabilité de « la conscience de soi », peut nous fragiliser, car nous n’avons plus de les repères qui ont jusqu’alors régie notre vie.

En effet, nous allons devoir montrer qui nous sommes réellement, trouver les moyens d’être nous-même. Paul Ricœur démontre que nos actes permettent de nous affirmer.

Pour se défaire des autres, nous devons agir en accord avec nous même. Accepter de se faire ses opinions, de faire ses propres expériences, pour vivre et nous construire. Le philosophe évoque l’importance de prendre ses responsabilité, sentiment que nous n’éprouverons qu’en allant jusqu’à agir pour défendre nos engagements. Nous retrouvons alors notre individualité, et devenons acteurs de notre existence. Ensuite, le sentiment de culpabilité dû à son émancipation de réflexion est présent, mais ce qui doit primer c’est le fait d’être arrivé à cette analyse personnelle. Nos actions, nos réflexions, confortant la personne que nous sommes, nous permettant d’être nous même. Paul Ricœur conclut alors par : « C’est moi qui est fait cela .» Cette conclusion avec « ce moi », m’affirmant grâce à ce que j’ai fait, à l’action accomplit, et à la pleine conscience de soi. Marx lui l’a dit ainsi : « Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience. » Prendre conscience des événements, les défendre, les vivre, agir dans ce sens qui est juste pour nous et aussi important pour que arrivions à notre autonomie.

Donc, Paul Ricœur nous montre la difficulté pour arriver à trouver son individualité, en mettant en avant que prendre conscience de soi est un investissement violent. Oser s’exposer aux plus grand nombre, agir suivant la raison que l’on s’est faite par notre vécu. Il pense que ce qui est fondamentale, c’est d’avoir trouver les moyens de réfléchir par nous même. Nous sommes ce que nous vivons, mais nous devons l’être au milieu de notre société. Nous avons besoin des autres, mais ils ne doivent pas nous faire nous oublier qui nous sommes. Et pour nous démarquer, nous prouverons qui nous sommes par ce que nous accomplirons. Nous pouvons donc dire qu’être nous même c’est réfléchir et agir avec et face

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