Commentaire de texte Thérèse rRquin la mort de Camille
Par Stella0400 • 7 Mai 2018 • 916 Mots (4 Pages) • 876 Vues
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Laurent lui déploie sa force physique, mise en valeur à travers des adjectifs mélioratifs « fort », « rude », « vigoureux », contrairement à Camille on ne rentre pas dans sa subjectivité. Il est entièrement concentré sur son acte et ne voit rien d’autre que le visage de Camille. Cet entier dévouement pour vivre son amour avec Thérèse est exprimé « ne perdit pas une seconde ». Laurent prend soin de camoufler le meurtre avec une maîtrise hors norme, ce qui est exprimé par des verbes d’action au passé simple « releva », « saisit », « fit chavirer », « se laissa tomber », « il la soutint ». Le rythme est très rapide, puisque les actions se succèdent via des virgules ou des connecteurs « puis », « et ». L’idée de simulation est jouée par « une voix lamentable », qui renvoie au jeu d’un acteur.
Thérèse, elle, est réduite au statut de spectatrice. Pour la décrire, l’auteur utilise des imparfaits « regardait », « ne pouvait », « elle était ». Elle est dans une position de faiblesse et ne peut rien faire, elle ne parle même pas, elle est une simple observatrice complice du meurtre, comme en témoigne le champ lexical du regard : « regardait », « yeux », « grands ouverts », « fixés ». Mais ce mutisme montre un état de sidération face au spectacle qui se déroule devant elle et éprouve très vite un immense remord montré par des verbes au passé simple : « éclata en sanglot », « la jeta toute frémissante ». La gradation « pliée, pâmée, morte ». Le termes « morte » montre la violence du choc subit par la jeune femme
Au terme de notre analyse, on peut dire que la scène du meurtre occupe une place très importante dans le roman. Elle décrit avec précision le meurtre de Camille. Zola montre ici la violence et l’état de morale des personnages pendant cette scène. Cette noyade est le prélude d’une longue angoisse que vont vivre les amants.
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