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Commentaire de corpus sur le voyage

Par   •  20 Août 2018  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  552 Vues

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Mais l'humanisme à la renaissance, est une époque dans laquelle beaucoup d'humanistes voyagent pour découvrir des mondes totalement différents avec de nouvelles coutumes, de nouvelles civilisations de les leurs, comme par exemple le voyage de Jean de Léry à travers les Tupinambas, Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil. Avec la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492, l'inde avec Vasco De Gama, Copernic avec la découverte de L'héliocentrisme en 1543.

Ces nouveaux mondes entraînent la curiosité et la surprise. En effet, Jean de Léry l'exprime « merveilleusement étonnés » Ligne 4, Montaigne ajoutera par la suite le terme de la curiosité « par la curiosité de voir des choses étrangères et inconnues » ligne 41-42

L'humanisme de la Renaissance s'ouvre aussi à la l'échange des idées en Europe grâce au développement de l'imprimerie par l'allemand Gutenberg dans les années 1440-1450, puis la traduction de la Bible et les textes antiques qui permette au public de se cultiver davantage.

La rencontre avec l'autre permet à l'homme d'apprendre mais aussi de s'interroger sur lui même.

On remarque que l’ethnocentrisme est beaucoup mis en valeur dan ces textes. En effet il y a beaucoup de comparaisons avec l'autre. Exemple, Montaigne fait la relation entre notre mode de vie et les leurs « différents d'eux par le langage, la religion […] où ils n'avaient jamais imaginé qu'il y eût des habitants » L23-25

Ces Humanistes ne cherchent pas qu'a les différencier, ils cherchent à créer des liens forts, des liens amicaux. Jean de Léry, l'exprime dans son deuxième texte sur les Tupinanmbas Histoire d'un voyage fait en la Terre de Brésil, en utilisant le moyen fort du prénom. § 25 à 35.

Ils les étudient pour apprendre à mieux les connaître. Ils les explorent dans leurs moindre faits et gestes. C'est pour eux une façon d'apprendre les différentes origines.

On ressent de l'étonnement par des qualités humaine, culturelles, morales et force à la confrontation avec soi-même. Texte C de Montaigne : « hardiesse et courage ».

Ensuite ces Humanistes nous apprennent à relativiser, à modifier son rapport avec l'autre.

Comme disait Montaigne «chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage », toutes les notions telles que « sauvages » « barbares » sont remises en question. Cela entraîne en effet, la reconnaissance des qualités de l'autre. Montaigne et Jean de Léry le montre dans les textes, avec la sagesse, l’honnêteté de ces personnes, avec cette admiration devant la « beauté des ouvrages ».

Ainsi qu'une morale différente : ces personnes se respectent que ce soit dans les coutumes, dans les croyances, dans les religions, avec l'autre.

L'autre personne ; comme pourrait le souligner Montaigne « autrui » nous permet d'en apprendre davantage. En effet c'est un modèle à recopier.

Le texte A et B de Jean de Léry le met en relief avec la sagesse représenté par le « vieillard » avec l'ouverture de l'autre.

La citation de Montaigne « frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui » nous transporte vers un apprentissage du doute de soi.

Il y a là, un vrai travail sur la condition humaine.

Comme peut le dire Montaigne, l'ouverture à l'autre est importante. Elle entraîne donc une nouvelle définition de l'homme.

Pour les humanistes, tous les hommes sont égaux. En effet le rejet des hommes selon leur statut social, leur mode de vie, à un modèle culturel précis n'est pas convié chez les humanistes comme par exemple dans le texte de La Bruyère Giton et Phédon.

Les humanistes cherchent donc à étudier l'homme dans toutes ses formes.

En effet ils se penchent sur le corps humain en utilisant la médecine, la chirurgie comme le célèbre François Rabelais, ou comme Léonard de Vinci et même Ambroise Paré.

Ensuite il y a la libération du corps, avec la peinture, la sculpture, la perspective avec l'homme de Vitruve de Léonard de Vinci qui met en relief toute la partie nu du corps humain.

Ensuite les humanistes réflechissent sur un thème très important dans l'humanisme : l'éducation. En effet nous pouvons constater, que il y a de nombreux textes sur l'education, comme par example, la lettre de Gargentua à son fils Pentagruel et même le texte de Montaigne intitulé L'éducation d'une nouvelle manière qui dit « La tête plutôt bien faite que bien pleine » pour créer des hommes nouveaux.

Pour finir, il faut apprendre à se connaître, à connaître l'autre.

C'est en se connaissant que naît la nature humaine.

L'ouverture

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