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Analyse de thérèse desqueroux

Par   •  5 Juillet 2018  •  2 185 Mots (9 Pages)  •  665 Vues

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- Des Héroïnes libres ? [pic 13]

>. Dans le roman de Thérèse Desqueyroux, d’après moi, les femmes présentent ne sont pas libres, j’irai même jusqu’à dire qu’elles sont séquestrées. Il y a évidemment Thérèse Desqueyroux, avec l’interdiction de sortir que lui impose Bernard Desqueyroux, son mari, sauf le dimanche à la messe et les jeudis de foire, de plus elle ne peut rien et doit se plier au bon vouloir de Bernard : « Quoi ? Vous osez avoir un avis ? Assez. Pas un mot de plus. Vous n’avez qu’à écouter, qu’à recevoir mes ordres, - à vous conformer à mes décisions irrévocables. » ; « Moi, je vous teins ; comprenez-vous ? Vous obéirez aux décisions arrêtées par la famille » Chapitre 9 ; « L’accès à la cuisine vous est interdit. Ne le savez-vous pas ? » Dans cette citation, on aperçoit l’enfermement dont est victime Thérèse. Ensuite, une des autres femmes qui n’est pas libre dans ce roman, est Anne, la demi-sœur de Bernard Desqueyroux et aussi ami de Thérèse, elle aussi est séquestrée, et même plus que Thérèse, du fait que le personnage principal de notre roman est libéré en fin du roman, mais Anne, elle, est obligé de se plier aux règles de sa famille, Elle a été séquestrée pendant un certain temps, dût au voyage que sa mère lui a obliger à faire pour oublier Jean Azévédo. On pourrait dire qu’elle s’est libérée, parce qu'elle s'est rangée aux décisions de la famille mais ce n’est pas mon avis : « Anne errant dans ce jardin d’où il lui était interdit de sortir » ; « Donnez-vous les gants de céder un peu, offrez-lui de voyager avant de prendre aucune décision » ; « Consens à ce voyage » ; « Thérèse, si je me résignais à ce voyage, […] » Chapitre 5. On voit cette obligation et cette séquestration dans la façon dont on passe du verbe offrir ; consentir, au verbe résigner qu’emploie Anne. Après, dans les femmes séquestrées du roman on trouve aussi Tante Clara, en effet on pourrait croire qu’elle reste à Argelouse de son plein gré mais en réalité elle n’a pas le choix, du fait de sa surdité, elle ne peut sortir de sa maison.

>. On peut qualifier Thérèse d'héroïne mais surtout d’héroïne féministe. En effet, on peut constater dans de nombreux passage, son désintérêt pour son mari, : « « Ce fût horrible... » puis se reprend « Mais non… pas si horrible… » […]. Un fiancé se dupe aisément ; mais un mari ! », Chapitre 4, on remarque dans cette phrase que Thérèse n’aime pas Bernard et qu’elle est forcé mais aussi son désintérêt pour son mari montre aussi son refus du mariage forcé. Thérèse se montre désireuse de se démarquer de la "femme au foyer" quand elle s'intéresse à la propriété des pins et qu'elle fume : « Ne savez-vous pas que c’est à cause de vos pins ? Oui, j’ai voulu posséder seule vos pins. » Chapitre 13 ; « Elle alluma une cigarette, d'un geste qui toujours avait choqué Bernard. » Chapitre 4. Elle refuse la soumission de la femme au mari. Elle désire être libre et indépendante, et la cigarette montre bien cette idée car elle montre qu’elle ne se plie pas aux règles de la société de son époque (Voir exemple précédents). Bien qu'elle ne milite pas pour les droits de la femme, Thérèse peut être qualifiée "d'héroïne féministe". Mais d’après moi, Anne de la Trave et Tante Clara ne sont pas des héroïnes, elles se plient à ce qu’on leur impose et ne font rien pour y changer, elles se laissent bercés par les codes même ceux qui ne leur plaisent pas. : « Ne vous étonnez pas de me voir arriver avec Anne et le fils Deguilhem. Ils se sont fiancés à Beaulieu ». Chapitre 13. Dans cette phrase on voit bien que Anne à céder et ne s’est pas battus, ses parents ont gagnés et elle, elle, se retrouve coincé avec un homme qu’elle n’aime pas.

- Thérèse Desqueyroux : un portrait positif[pic 14]

>. En effet d’après moi, François Mauriac donne une image plutôt positive des femmes mais surtout de Thérèse, - il ne parle pas énormément de Anne et de Tante Clara – en effet il lui fait prendre l’apparence d’une femme que l’on pourrait qualifier de « maîtresse », elle intimide Bernard, il se sent faible fasse à elle : « n'ayant jamais pu soutenir le regard de cette femme ». Il nous montre une femme gentille et calme malgré ses problèmes : « Elle lui prit les mains » ; « La contemplait » ; « Je me réjouis de ton bonheur ma petite Anne » ; « Elle sourit », Chapitre 12, toutes ces citations montrent que malgré qu’elle soit enfermée, malmenée, elle reste souriante et ne laisse rien paraître : c’est une femme forte. François Mauriac, met également en valeur la capacité de réflexion de Thérèse, il montre une femme intelligente : « Cette nuit de recherche » ; « cette quête patiente » ; « cet effort pour remonter à la source de son acte » Chapitre 13. Pour continuer sur un portrait positif, on a aussi le portrait d’une femme sincère, notamment lors de l’explication de son acte, : « Il se pourrait que ce fût pour voir dans vos yeux une inquiétude, une curiosité – du trouble enfin : tout ce que depuis une seconde j’y découvre » Chapitre 13. Voilà pourquoi dans ce roman, je trouve qu’il y un portrait des femmes.

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