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Adm 1015 travail noté 1

Par   •  22 Novembre 2018  •  2 534 Mots (11 Pages)  •  508 Vues

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Troisièmement, l’universalité qui suppose que les autorités gouvernementales feront en sorte que cent pour cents des assurés du régime provinciale d’assurance ait droit aux services de santé assurés prévus par celui-ci.

Viens par la suite la transférabilité qui dans un premier lieu n’impose pas de délai de résidence minimal aux habitants de la province pour être admissible et avoir droit aux services de santé assurés. Elle prévoit aussi qu’en cas de séjour temporaire hors de la province, le coût des services de santé est assuré.

La dernière norme du gouvernement fédéral pour la santé est celle de l’accessibilité. Elle suppose que le régime provincial d’assurance offre les services de santé assurés selon des modalités uniformes et ne fasse pas obstacle à un accès satisfaisant par eux à ces services. Elle prévoie aussi la prise en charge des services de santé assurés selon un tarif ou autre mode de paiement autorisé par la loi de la province. Elle prévoie également le versement de montants aux hôpitaux que gère le Canada, à l’égard du coût des services de santé assurés ainsi que la rémunération raisonnable de tous les services de santé assurés et fournis par les médecins et les dentistes.

- Alors que vous faites une promenade au parc, vous croisez votre ami d’enfance, Mathieu Thomas. Il revient d’un congrès de représentants pharmaceutiques aux États-Unis. Il considère que le système américain de santé est vraiment un modèle à suivre comparativement aux systèmes nationaux, et qu’un tel système a les dépenses publiques les moins élevées parmi les pays industrialisés. Partagez-vous son avis? Justifiez votre réponse en comparant le système de santé américain aux systèmes nationaux et en expliquant la notion de dépenses publiques.

La majeure différence entre les deux systèmes de santé est que le système de santé américain est privé et le système de santé canadien est public. Si de nombreuses personnes soutiennent que le système public canadien est à la fois plus efficace et plus économique, d’autres font valoir que le système américain, qui obéit surtout aux lois du marché, garantit des services plus efficaces et de meilleures qualités

Le Canada fournit une protection totale à tous ses citoyens par l’entremise de régimes provinciaux d’assurance santé. Dans chaque province un seul organisme public a la charge de rembourser les hôpitaux et les médecins. Il est vrai donc que le système de santé américain qui n’offre pas ces services à ses citoyens, qui eux doivent s’inscrire à un régime d’assurances privé, il est vrai donc, qu’un tel système n’entraîne peu de dépenses publiques financées par nos taxes, impôts ou cotisations sociales.

Par contre, les systèmes américains comparativement aux systèmes nationaux ne sont pas justes et équitables dans les différentes sphères socioéconomiques.

De plus l’administration des soins de santé nationaux est mieux faite. Le régime d’assurance santé est administré dans chaque province par un organisme à but non lucratif qui rend compte de ses activités au gouvernement provincial. Aux États-Unis, la responsabilité de l’administration et du contrôle du système de santé est partagée entre les assureurs privés, les employeurs, le gouvernement, l’état et les administrations locales. Aucune autorité n’est chargée de veiller au fonctionnement global du système.

Je crois donc fermement que les systèmes nationaux sont meilleurs que les systèmes américains de santé, malgré qu’ils ont les dépenses publiques les moins élevée parmi les pays industrialisés.

- Pour une durée de trois mois, le centre de santé et de services sociaux pour lequel vous travaillez accueille deux gestionnaires français qui viennent se familiariser avec le système de santé au Québec. Vous êtes responsable de leur accueil.

- Dans un premier temps, vous leur présentez à grand traits l’évolution et les caractéristiques du système de la santé et des services sociaux depuis les années 1970 et les transformations organisationnelles les plus récentes.

Depuis 1970 le système de santé québécois a connu un changement important qui a transformé les soins de santé pour sa population. Avec une prise en charge selon un modèle de régulation global et technocratique, le Québec a fait une avancée majeure dans son système de soins de santé. En 1970, le Québec adhère au programme fédéral-provincial d’assurance médicale, il offre donc des services gratuits dans ses centres hospitaliers.

En 1974, le gouvernement met en place des interventions pour la promotion de la santé avec Nouvelles perspectives de la santé des Canadiens ( Lalonde,1974). Ce document aura beaucoup de répercussion puisqu’il identifie comme déterminant de la santé : la biologie humaine, l’environnement, les styles de vie et l’organisation des services, choses que l’on prône encore aujourd’hui.

Pourtant au milieu des années 1980, beaucoup de responsables politiques se demandent si la part des dépenses de santé dans les finances est trop importante. C’est ainsi qu’en 1984 la Loi canadienne sur la santé nous a donnée des balises à respecter dans toutes les provinces canadiennes.

En 1991, la Loi sur les services de santé et les services sociaux nous donne de nouveaux objectifs sociaux qui n'apparaissaient pas dans la réforme Castonguay-Nepveu de 1970 et le gouvernement introduit plusieurs changements visant un recentrage du système de santé sur les citoyens et raffermir la gestion publique dans ce même système.

Le 1er janvier 1997 le gouvernement provincial instaure un régime mixte d’assurance médicaments qui couvre l’ensemble de la population québécoise et il crée une commission d’étude sur les services de santé et les services sociaux qu’on appelle la commission Clair. Elle est rendue publique en janvier 2001 et présente «95 avenues de solutions» (commission Clair, 2000). Cette commission reprend les valeurs fondamentales à l’origine du système public de santé. Elle recommande de renforcer la première ligne, d’offrir une prestation de service globale intégrée, de gérer plus activement et d’assurer une flexibilité accrue dans l’organisation du travail et les équipes interdisciplinaires. Elle introduit aussi une nouveauté soit la priorisation des services.

En 2003, les règles régionales de la santé et des services sociaux sont devenues des agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux. Elles sont donc responsables de la planification

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