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Société et économie de l'europe moderne

Par   •  7 Mars 2018  •  8 281 Mots (34 Pages)  •  594 Vues

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Source de prestige, car dès qu’il y a un cortège, une entrée de ville, ces gens sont au-devant.

Le rôle du corps du ville :

ce corps de ville est un relai du pouvoir royal, il est chargé de percevoir les impôts royaux. Il organise aussi la défense et la sécurité de la ville. Il est chargé d’entretenir les murailles qui entourent la ville. C’est le corps de ville qui fixe le prix du pain. Il est aussi chargé à l’approvisionnement de la ville. Chargé de l’entretient des rues. Chargé de la lutte contre les incendies, qui est la peur de l’époque.

- Entre maintien de l’ordre et régulation sociale :

Une forte concentration sur un espace restreint, c’est 600 000 habitants à paris fin du 18ème siècle. Tendance à l’entassement. Cela donne lieu à une surveillance accrue, le corps de ville essaye de lutter contre la criminalité avec la justice.

L’éclairage des rues, à Paris à la fin du 17ème siècle. Lumière allumée jusqu’à 2h du matin. On a une politique d’assistance au pauvre, qui repose sur un changement de la représentation des pauvres qui se fait surtout au 17ème. Jusqu’au 17ème le pauvre est plutôt considéré avec bienveillance. Les pauvres sont aussi considérés comme les intercesseurs vis-à-vis de dieu, intermédiaire qui va plaider la cause des pêcheurs auprès de dieu. Le pauvre n’a pas choisi sa condition.

Au cours du 17ème siècle, le pauvre est décrit comme un oisif, qui refuse de travailler. On peut les qualifier de criminel, de sal, de vilain. Les pauvres sont qualifiés d’inutiles qu’il faut remettre au travail. Sont considérés comme des vecteurs d’épidémies, tous ces éléments expliquent la montée d’une méfiance, création de l’Hôpital général de Paris en 1656, et en 1662, le pouvoir royal impose dans chaque ville d’un Hôpital général. C’est une institution dans laquelle les pauvres arrêtés sont rassemblés, renfermés, journée avec EDT très strict, on en fait des bons chrétiens, et on leur apprend à travailler. En échange ils sont nourris, logé, vêtu.

Michel foucault, philosophe français.

A l’époque on aime bien que chacun reste dans sa case, idéal de fixation dans des conditions sociales et dans des lieux de résidence connu de tous.

Idée que le peuple des villes va avoir de quoi manger à un prix raisonnable, ça tient à une notion, le pacte de subsistance. C’est comme si on avait un contrat oral entre le roi et le peuple. Le roi s’engage en tant que protecteur de son peuple à ce que celui-ci veille à ce que le peuple ne meurt pas de faim. L’économie doit suivre des regles.

Tout au long du 18ème siècle, série de grève de compagnon et d’ouvrier, avril 1789, nuit prérévolutionnaire, l’émeute réveillon, au départ une grève contre la vie chère et la menace de baisse des salaires.

- Transformer la ville :

Verticalité qui domine en ville. On a une densité du tissu urbain. La muraille limite l’extension de la ville. A l’époque, les ponts sont habités. Les maisons sont construites en bois, avec un sous vassement de pierre, souvent RDC avec atelier, et haut dessus habitations.

Les cours d’eau sont dans un mauvais état, dans la seine on va trouver tous les déchets de l’Hôpital général. Tous les déchets animaux…

- Début des politiques d’urbanisme seulement dans les grandes villes. C’est un programme d’aménagement qui prend en compte l’ensemble de l’espace urbain.

1776, le pouvoir royal impose le transfert des cimetières en dehors des villes

.On a une volonté d’embellissement de la ville.

On a remodelage qui se produit, des logements plus spacieux, et apparition de l’appartement, un logement d’un seul tenant, et sur un seul niveau.

III/ Les sociétés urbaines :

- Une fonction économique essentielle :

On a la présence de rentier en ville, qui a investi dans la terre, et en contre partie touche le revenu de leur terre. La ville draine la rente foncière. Ces propriétaires sont des membres de la haute bourgeoisie urbaine, le clergé et la noblesse.

On trouve également l’artisanat. Toujours le même type de métier, d’alimentation, d’habillement, métier du bâtiment, travail des métaux, fabrique les objets du quotidien, et artisanat de luxe.

Dans certaines villes, on peut voir une branche d’activités qui va dominer, ex : Toulouse : le textile.

Corporation : regroupement d’artisans spécialisés dans la même activité. Ce regroupement dispose d’un monopole sur sa production et sa commercialisation. Corporation réglementée par des statuts, reconnus par le pouvoir royal ou le corps de ville. Les membres des Corporations prêtent serment et doivent respecter règles de production énoncé dans les statuts.

L’activité commerciale, est commercialisée tous ce qui est produit dans les campagnes proches, dans des boutiques, dans des marchés, et la rue qui sert au commerce avec des regrattières.

- Une hiérarchie sociale marquée :

Elle se marque à travers des indices, des marqueurs sociaux (logement, ce qu’on achète..). Tout en haut on a l’élite sociale, des honnêtes gens. Ensuite on a la noblesse urbaine (noblesse de sang, qui vit de + en + en ville). Ensuite, la haute bourgeoisie, très attachée au mérite personnel. Moyenne et petite bourgeoisie, la plupart sont propriétaires de leur maison, sont alphabétisé, notaire de leur quartier. On trouve la bourgeoisie tertiaire, les avocats, les medecins, les chirurgiens, et les boutiquiers et l’artisanat. En dessous, on a le petit peuple des villes, dépendants sous tous les points.

- Des sociétés sensibles à la nouveauté :

Hygiène, toilette ville de cheminé, pots de chambre vidés dans la rue. Possibilité d’aller dans un lieu d’aisance, qui donne sur la fausse. Dans la rue, il y a moyen d’aller aux toilettes, avec une personne qui tient des seaux.

Faire sa toilette à l’époque consiste à enlever ses vêtements, se frotter et mettre habits propre (toilette sèche).

Les WC étaient exceptionnels au 18 ème

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