Rome, l'affirmation d'une Cité-Etat (VIe - IIe siècle avant J-C)
Par Plum05 • 13 Septembre 2018 • 981 Mots (4 Pages) • 526 Vues
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Les guerres puniques viennent changer la donne.
B- La première guerre punique, les débuts de l’ expansionnisme.
Rome et Carthage sont plutôt complémentaires que rivales.
Carthage : thalassocratie à la tête d’une chaîne de comptoirs méditerranéens et d’un immense empire commercial.
Rome : cultivateurs peu tournés vers la mer possédant une armée de terre très puissante.
La Sicile est une zone de tampon. La guerre éclate en -264. casus belli : Carthage menace un peuple allié de Rome (Mamertins). La guerre dure 20 ans, apparition de la marine romaine. Paradoxe : grandes victoires romaines sur mer ( îles Aegades en -241) et grands revers sur terre…
Défaites carthaginoise 3200 talents d’or (1440 kg) de rançon. De plus les mercenaires carthaginois ne sont pas payés et se révoltent ; la ville est paralysée.
Rome annexe l’Illyrie et devient un empire méditerranéen (-230).
C- Hannibal contre Rome : le duel à mort (-219 à -202)
Le cycle des représailles militaires donne de nombreux adversaires à Rome Philippe V de Macédoine est inquiet, les carthaginois colonisent en Andalousie (famille des Barcides, Hannibal Barca) pays riche en minerai précieux.
En -219 ce dernier prend Sagonte, une ville alliée de Rome (Casus belli), et le duel recommence.
Dans un premier temps Hannibal pulvérise les légions romaines qui lui font successivement face sur la route de Rome. Mais, mystère de l’ histoire Hannibal se détournera de Rome qu’il pouvait cueillir, et s’embourbe en Italie centrale.
Rome, déterminée par la fides et le patriotisme, qui a la maîtrise des mers, divise les troupes puniques en ouvrant d’autres fronts et porte l’essentiel des combats devant les portes de Carthage et inverse définitivement la tendance. Hannibal est vaincu et tué à Zama en -202.
Carthage est amputée de l’Espagne de ses colonies et doit payer un lourd tribut en or elle perd sa flotte et son armée.
Rome confisque les territoires des cités traîtres (ager publicus) et devient l’arbitre du monde méditerranéen.
III- Rome, arbitre du monde méditerranéens
A- De l’Espagne au royaume de Pergame : un siècle de conquêtes.
Nouveau cycle de conquête jusqu’en -103, logique interventionniste (engrenage boule de neige).
Les romains écrasent tout :
-146, ultime soulèvement grec brisé par Rome. Dernière guerre Punique Carthage, qui avait repris de l’ampleur commerciale, est détruite ; Caton, « Carthage doit être détruite »
-133, feu le roi de Pergame lègue l’immensité de son royaume à Rome
-125 à -118 Annexion de la Gaule transalpine.
Violente rupture dans la logique de guerre, avec l’enrichissement croissent les problèmes sociaux, et la crise se fait sentir.
B- Les racines de l’impérialisme romain
Hantise de revoir une alliance se reformer en méditerranée, soif de l’or (richesse des gains), systèmes des alliances engendre un phénomène « boule de neige », guerres préventives...meilleure défense, les victoires sont satisfaisantes et appréciées.
Conclusion
Processus d’expansion sur 3 siècles. Engrenage systématique des conflits. Enrichissement accentue les inégalités sociales , le régime montre des faiblesses (Corruption et pouvoirs militaires de plus en plus importants) et des limites (manque de réponses efficaces face à la crise, beaucoup de divisions, clientélisme, proscriptions…) et s’enfonce dans la guerre civile...
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