Les sanctuaires grecs/panhelléniques.

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Plan du sanctuaire d’Olympie

Sanctuaire d’Athènes :

L’Acropole d’Athènes est un plateau rocheux élevé au centre d’Athènes.

Pendant l’Antiquité, elle fait office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque, avec plusieurs temples dont le Parthénon, l’Érechthéion, le temple d’Athéna. Les autres monuments remarquables encore existant sont les Propylées, le théâtre antique de Dionysos, l’odéon d’Hérode Atticus.

Elle est actuellement un des sites touristiques les plus visités du monde.

L’Acropole est une colline de 156 mètres de haut, située au centre de la ville d’Athènes et dominant toute la cité. Elle est le site le plus connu de la Grèce, véritable symbole de la civilisation hellénique ancienne.

L’Acropole est composée de plusieurs monuments distincts :

Les Propylées : c’est par cette entrée monumentale que l’on accède à la colline sacrée. L’architecte Mnésiclès en assura la conception et la construction. Cette entrée mélange colonnes doriques et colonnes ioniques et se compose de plusieurs parties, la partie sud étant bien plus petite que la partie nord.

Le temple d’Athéna : Ce célèbre temple, de petite dimension, est grandi par sa situation dominante, sur une tour au-dessus des Propylées. L’architecte Callicratès a conçu ce bâtiment dédié à la déesse Athéna, la divinité protectrice de la cité athénienne. On y trouve une seule chambre de style ionique, dans laquelle se trouvait la statue.

Le Parthénon : Il s’agit du plus grand temple de l’Acropole, bâtit par Ictinos et Callicratès sous l’impulsion de Périclès, le célèbre homme politique athénien qui a donné son nom au Vème siècle av. J.C. Périclès a voulu démontrer la puissance et la supériorité d’Athènes sur les autres cités à travers la reconstruction des temples détruits par les Perses et l’embellissement de la colline sacrée grâce à un audacieux programme de constructions nouvelles. Le résultat est des plus réussis, le Parthénon en particulier restant le symbole du génie grec. Construit entre 447 et 432 av. J.C., c’est un bâtiment de style dorique fait de marbre du pentélique, long 69 m et large de 31 m.

Cet ouvrage a beaucoup souffert, notamment à la fin du 17ème siècle lorsqu’il servait de poudrière aux Turcs qui occupaient alors la Grèce et qu’il fut bombardé par les Vénitiens. Le temps a aussi porté atteinte à ce lieu sacré : les couleurs d’origine ont disparu (rappelons que de nombreuses parties étaient peintes) et la statue d’Athéna Parthénos créée par Phidias, haute de 12 m et recouverte d’ivoire et d’or a disparu.

L’Erechthéion : Construit entre 421 et 406 av. J.C. sur la base des temples plus anciens, l’Erechthéion est l’un des bâtiments les plus importants de l’Acropole. Il est voué à plusieurs divinités, notamment Athéna et Poséidon. Il est composé de trois parties, dont l’élégant portique des Caryatides sur le côté sud, dont la partie haute est supportée par des colonnes en forme de femmes.

Le théâtre de Dionysos se trouve au pied de l’Acropole. Il fut construit peu après 490 av. J.C. et se composait d’un remblai de terre sur lequel on disposait des gradins en bois. A la fin du Vème siècle av. J.C. il fut reconstruit en pierre et agrandi. Certains des plus grands spécialistes du théâtre y présentèrent leurs créations comme Eschyle ou Aristophane, notamment lors des grandes Dionysies : fêtes dédiées à Dionysos le dieu du vin et de la fête.

L’odéon d’Hérode Atticus est un petit théâtre en pierre de 5000 places édifié en 161 ap. J.C. par un célèbre professeur. Son état de conservation est assez exceptionnel, bien meilleur que celui de Dionysos. Le plan reprend celui des théâtres romains, avec une vaste section en arrière de l’orchestra dans laquelle se trouvaient nichées des statues. Il servait de lieu de représentation théâtrale et de concert.

La colline de la Pnyx se trouve à proximité immédiate de l’Acropole. C’est sur celle-ci que se réunissait l’Ecclésia, c’est-à -dire l’assemblée des citoyens d’Athènes dans l’antiquité. Jusqu’à 6000 personnes pouvaient prendre place sur l’esplanade. C’est ici que les grands orateurs qu’étaient Périclès, Thémistocle ou Démosthène ont fait leur discours.

Sur la colline de la Pnyx, on trouve aussi le monument de Philopappos, ancien roi séleucide de Syrie, renversé par Pompée lors de la conquête romaine. Ce monument est un tombeau érigé entre 114 et 116 de notre ère.

L’Olympéion est un temple dédié à Zeus et un ouvrage gigantesque. Malheureusement il ne reste que quinze colonnes et le soubassement du bâtiment. Sa construction s’est étalée sur six siècles. Commencée par les Pisistratides en 515 av. J.C., il ne fut terminé qu’au début du premier siècle ap. J.C. par Hadrien. Les Pisistratides, dynastie de tyrans ayant régné sur Athènes au 6ème siècle av. J.C. avaient voulu construire un temple aux dimensions gigantesques afin de rivaliser avec les sanctuaires des cités d’Asie Mineure. Le résultat fut à la hauteur des espoirs une fois achevé. Le temple fait en effet 110 m de long sur 23 de large et ses colonnes culminent à plus de 17 m. A l’origine, les 104 colonnes étaient disposées en périphérie de la cella dans laquelle se trouvait une statue de Zeus en or et en ivoire.

1. Parthénon

2. Ancien temple d’Athéna

3. Érechthéion

4. Statue d’Athéna Promachos

5. Propylées

6. Temple d’Athéna

7. Éleusinion

8. Téménos d’Artémis Brauronia, ou Brauronéion

9. Chalcothèque

10. Pandroséion

11. Maison des Arrhéphores

12. Autel d’Athéna

13. Autel de Zeus

14. Hérôon de Pandion

15. Odéon d’Hérode Atticus Plan du sanctuaire d’Athéna

16. Stoa d’Eumène de Cardia