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Les mémoires de la seconde guerre mondiale et l'historien

Par   •  25 Août 2018  •  2 020 Mots (9 Pages)  •  395 Vues

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Cependant, ces mémoires finissent par ressurgirent et le peuplent français doit faire face au passé, après ce « Grand silence » comme l’a qualifié l’historienne Wieviorka.

Les mémoires reffoulées qui ressurgissent : 1960-1990

La remise en cause du résistancialisme

Après la guerre, les historiens français ont négligés Vichy ou ont tenté une réhabilité comme Aron. Il faut attendre les années 60-70 pour voir un retour des mémoires et voir se briser le mythe résistancialiste.

Ce déclin est du d’abord à la mort du général de Gaulle en 1970, qui n’entretient donc plus ce mythe, et à la baisse d’intérêt du peuple pour le parti communiste qui, lui aussi, entretenait ce mythe. De plus, la nouvelle génération n’a pas vécu la seconde guerre mondiale et ne se sent donc pas responsable et n’ont pas besoin de glorifier les français par conséquence.

Le film de Ophuls « Le chagrin et la pitié » de 1973 va également bousculer les idées reçus et nie le résistancialisme. En effet, ce film montre une France pas résistante à 100% voir indifférente, une France qui veut préserver son quotidien en se liant avec Pétain. Il s’agit de la description peu glorieuse d’une France la^che et égoïste qui sont minoritairement résistant. Lors de sa sortie au cinéma, il réunit 500 000 spectateurs, il va cependant être interdit à la télé jusqu’en 1981, et 12 million lors de sa diffusion en 1981. Le nombre de téléspectateurs montre que la France est prête à évoluer.

Va se suivre de ce primer film d’autres œuvre qui participent à cette « déshéoristaion » avec l’œuvre de l’histoire Robert Paxton qui montre la complicité de Vichy en s’appuyant sur des archives allemandes dans L’histoire de Vichy en 1972. Il y montre que la France a participé à la déportation de 75 000 juifs à son initiative en organisant des rafles et que la France était même plus sévère que les lois de Nuremberg par les nazis. Il rapporte les interdictions et obligations qu’avaient les Juifs sous le régime de Vichy, dont la collaboration était active sur la politique génocidaire. L’historien Rousso faire également ressurgir les mémoires cachés des femmes, des étrangers et des juifs dans Vichy, un passé qui ne passe pas en 1996. Il va également être diffusé d’autres œuvres comme « La courbe de Lucien » ou « Papi fait de la résistance ».

L’émergence de la mémoire juive

Dans les années 70, le peuple français prend donc conscience de l’histoire juive de la seconde guerre mondiale. Les témoignages sont alors mis en avant et des procès, médiatisé, ont lieu, par exemple en 1961, a lieu le procès Eichmann qui juge un ancien nazi qui a organisé la solution finale. Parler deviens également une nécessité pour les Juifs, notamment pour combattre les thèses négationnistes qui nieraient le génocide juif. Les procès vont sensibiliser l’opinion dans ce but, on peut citer en 1987 le procès Barbie, responsable de l’arrestation de Jean Moulin et de la mort de 44 enfants juifs à Izieu ou en 1991 le procès Bousquet, ancien secrétaire générale du régime de Vichy qui est assassiné avant d’être jugé.

Communiquer la mémoire juives est donc un besoin, pour cela la fondation fils filles juifs de France va être fondé en 1979 et est mobilisé médiatiquement pour rappeler les souffrances et réparer les préjudices. La mémoire juive devient ainsi prédominante et le « devoir de mémoire » devient primordial.

l’historien face aux enjeux mémoriels : des mémoires fragementées et appaisée 1990-2010

la vague mémorielle des années 1990

Dans les année 90, les lois mémorielles se multiplient et ont pour but de faire respecter les mémoires, par exemple en 1990, la loi Gayssot condamne la négation des crimes contre l’humanité. Cette loi suciete cependant des polémiques puisqu’elle porte atteinte à l’historien et sa liberté de travail.

Les lois mémorielles sont donc mal reçus par les historiens et en 2005, l’historien Benjamin Stora lance une pétition contre celles-ci Ce texte critique ces lois qui "ont restreint la liberté de l'historien" et indique que ce n'est pas "le Parlement ou l'autorité qui doit définir la vérité historique".

Les mémoires sont donc fortement sollicité a cette période, en 2000 la mémoire de la shaoh est de plus en plus présente dans la politique mémorielle. Effectivement, la création d’une journée pour les victimes a lieu en 1993, en 1999, l’état indemnise les familles juives pour leurs biens, en 2001, la création de la fondation pour la mémoire de la shoah a lieu et en 2005 le mémorial de la shoah à Paris est construit.

vers un éclatement et appaisement des mémoires

Dans ces années là, la France reconnait également son implication dans le génocide des juifs le 16 juillet 1995 lors d’un discours de Jacques Chirac. Dans ce discours il rend également hommage aux « justes parmis les nations ».

Vers 2000 également, l’historien et l’opinion publiques s’intéressent également aux oublié, les femmes prisonnières de guerres mais aussi les coloniales qui ont résistés également.

ConCLUSIon

Pour conclure, les mémoires de la seconde guerre mondiale ont connus deux phases très marqué : de1945 à 1960, il s’agit d’une mémoire basé sur le mythe résistancialiste, puis de 1970 à aujourd’hui, cette mémoire est remise en cause et la mémoire juive se développer. La mémoire de la seconde guerre mondiale semble aujourd’hui apaisé. L’historien a toujours eu pour but d’expliquer le passé tel qu’il est, cependant, son travail a été difficil face au besoin d’union de la France et n’a pu être mené que dans les années 60-70 lorsque les mémoires refoulés ont ressurgis. L’historien reste cependant confronté aux peuples et à leur revendication historique, comme durant le mythe résistancialisme. L’approche est donc complexe puisque la réalité historique n’est pas celle voulue par les français.

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