Les conflits liée à l'eau
Par Matt • 28 Mars 2018 • 1 475 Mots (6 Pages) • 357 Vues
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En 1995, l’Egypte et le soudan entre en conflit. Le Soudan , décide de construire un nouveau barrage, ce qui implique la réduction du débit d’eau que l’Egypte reçoit, le conflit éclate, chacun d’eux étant bien déterminé à protéger ses intérêts, les deux pays restent camper sur leur position et exigent de garder la quantité d’eau qu’ils ont fixé en 1959.
On peux aussi , mentionné que la répartition volontairement inégale de l’eau, peux être utilisé comme arme de répression : 90% de l’eau en Cisjordanie est utilisée par les israéliens ( 260L/habitant) et ne laissent que 10% aux Palestiniens (70 L/habitant).
2- Conflits interrégionaux :
La ville de Murcia dotée d’un climat favorable à une production agricole de haute rentabilité, une agriculture productiviste et tournée entre autre vers l’exportation, explique la forte demande en eau de cette région, à cela s’ajoute son attractivité touristique. Grâce à cette ressource, Murcia se voit dynamiser, ce qui la rend compétitive, déclenchant ainsi, une vive réaction de la part de la Province d’Aragon qui conteste tous les projets hydraulique ( canaux d’alimentation) proposés dans cette région, criant au nationalisme et à l’inégalité des investissements .
3- Conflit local :
L’affluence des touristes en période estivale en méditerranée contrarie l’usage agricole, leur nombre et de fait , leur consommation importante , empêchent les agriculteurs de disposer de ressources suffisante pour leur activités, engendrant une vive opposition de la part de ces derniers, demandant une meilleure gestion des ressources en eau.
III- Stratégies et solutions :
1- Enjeu économique et lutte de pouvoir :
L’eau pourrait bientôt, selon les dires des Nations Unis, devenir aussi précieux que le pétrole, que certains appellent déjà ‘’l’or bleu’’ , de ce fait les gouvernements commencent à cerner son potentiel économique, les Etats-Unis est le premier exportateur d’eau au monde.
Les puissants pays et divers acteurs privées ayant une emprise sur les ressources en eau , pourraient exploiter la détresse des pays en crise. Comme mentionné plus haut, l’eau est aussi utilisée dans l’industrie , un déficit pourraient avoir des répercussions non negligeable sur les productions ( Papier, produits pharmaceutiques …)
De même, les cours d’eau qui traversent une frontière, peuvent devenir une source de pouvoir pour les pays qui sont en amont : Avantages, contrôle, pressions…
2- Vers une fin de ces conflits ? :
Face à ces perspectives désastreuses , les pays concernés et les différentes ONG , ont décidé de prôner une politique pacifiste dans le but de résoudre ces problèmes persistant.
L’Inde et le Pakistan ont bien montré que la gestion de l’eau pouvaient être un facteur de paix , malgré les différents qui les opposaient en 1960 , ils n’ont jamais interrompu leur projet commun de financement et d’aménagement de l’Indus.
La première conférence international sur l’eau se déroula en 1977 en Argentine, divers sujets furent abordés, notamment le statut de l’eau qui à l’issue de cette conférence fut considéré comme « bien commun », mais en 1992, sa valeur changea à cause de sa raréfaction et il devint « Bien économique ».
Les solutions soumises n’ont à proprement parlé pas de mise en œuvre concrète , les discussions portent essentiellement sur la privatisation de l’eau qui ferais pencher la balance du coté du plus riche et comme toujours les pauvres seront marginalisés , ce qui fait jaser les ONG, l’eau devrait être accessible pour tous le monde et à moindre coût.
Les débats à propos des conflits liés à l’eau, se doivent d’être menés suivant un angle de vision globale, car cela implique des dimensions sociologique, économique, géopolitiques et environnementale, tous ces facteurs sont les catalyseurs des tensions , tensions, qui n’épargnent aucun continent.
Aujourd’hui, la société est partagée entre appât du gain et réelles volontés à dépasser ces crises et effacer les disparités existantes.
Une ressource aussi vitale en voie d’amenuisement inquiète, des décisions pragmatiques doivent être prise au plus vite, car si l’eau est la cause d’autant de troubles, qu’en sera-t-il lorsque les autres ressources auxquelles dépend notre société viendront à s’épuiser ?
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