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Les caractéristiques de l’urbanisme en France

Par   •  21 Février 2018  •  1 423 Mots (6 Pages)  •  573 Vues

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Centre-ville et banlieues sont deux extrêmes qu’il faut concilier. Les banlieues sont diverses. Il existe des banlieues avec un habitat pavillonnaire pour la classe moyenne. A l’opposé on trouve des banlieues à habitat collectif où vivent des classes sociales défavorisées. Les banlieues ne sont pas que des dortoirs géants, et on y trouve aussi des zones commerciales et des zones industrielles, les ZUS.

II. Inégalités et urbanisation des campagnes

a. Des inégalités

Les inégalités socio-spatiales entre ces trois zones sont de natures variées. Ce sont en particulier les différences de traitement et d’accès aux ressources de la ville selon si vous habitez le centre, la banlieue ou la couronne périurbaine. Elle représentent des inégalités face aux transports en commun, à l’accès à la culture ou au loisir, car tous se trouvent pour la plupart au centre-ville. Certaines zones ont également plus à souffrir de la pollution que d’autres, du fait de la proximité de zones industrielles ou d’axes autoroutiers.

Afin de remédier à une partie de ces problèmes, les villes ne réservent pas la rénovation que pour les centres. En banlieue, on assiste de plus en plus à la destruction des grands ensembles construits dans les années 1960 pour revenir à des quartiers à l’échelle humaine.

Plusieurs actions ont été entreprises pour pour aménager ces nouveaux quartiers et les villes dans le cadre de l’environnement durable. La politique des transports en commun favorise de plus en plus le tramway, un mode de transport plus silencieux et moins polluant. Les pistes cyclables sont de plus en plus nombreuses avec souvent un accès au vélo à la location. On voit apparaître des éco-quartiers qui sont aux normes environnementales fixées par la charte de 2004.

b. L’urbanisation des campagnes

Qu’en est-il des 20% de la population qui vit dans le monde rural?

En réalité la limite entre les villes et les campagnes est devenue floue. L’étalement urbain et le mitage, c’est à dire la multiplication d’habitations dans les campagnes, grignotent les espaces ruraux. La superficie à dominante rurale diminue d’années en années et on parle d’exode urbain, un processus de migrations des populations urbaines vers les périphéries des villes. Ces migrations amènent de plus en plus de mouvements pendulaires, les déplacements au quotidien de millions de personnes à l’échelle du pays qui se déplacent le matin et le soir pour aller au travail ou à l’école.

Les campagnes sont en pleine mutation. L’exode urbain a amené des néo-ruraux. Ces néo-ruraux revitalisent certaines campagnes sur un plan démographique et économique. On assiste ainsi à un rajeunissement de certaines campagnes françaises.

Il est difficile de faire une analyse précise du monde rural, mais on peut cependant le diviser en trois.

Les campagnes périurbaines qui sont les plus dynamiques, très liées à la ville, surtout autour des grandes villes françaises.

Les territoires renaissants qui possèdent des atouts agricoles, touristiques ou artisanaux. C’est le cas de l’arrière-pays des littoraux méditerranéens par exemple.

Le rural profond qui lui est en grande difficulté. Très éloignés des villes, ces territoires présentent peu d’attraits agricoles et touristiques et les services de l’Etat les ont désertés. L’école, la gendarmerie, le bureau de poste tout d’abord, puis ont suivi les commerces, le médecin et la pharmacie. On parle de désertification des territoires que l’on trouve dans la diagonale du vide.

Regarde cette carte présentant les zones rurales françaises, on y voit clairement la diagonale du vide, en vert foncé.

Conclusion :

Nous avons vu que l’espace urbain français est déséquilibré avec Paris et sa région qui « écrasent » le reste du territoire. Le phénomène de métropolisation a redessiné une France urbaine autour de quelques points d’équilibrent qui attirent la majorité des populations et des activités. Dans cette compétition impitoyable, les écarts se creusent entre les grandes villes et les villes moyennes et plus modestes. D’ailleurs, les villes elles mêmes se transforment. Les centre-villes voient la population partir au profit des commerces ou d’une population très aisée, via le phénomène de gentrification. Les banlieues essaient de se rénover, de changer les structures héritées des années 1960. La ville dévore de plus en plus d’espace et devient de plus en plus complexe à gérer sur le plan des logements, des transports et de l’environnement.

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