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Le travail féminin

Par   •  10 Janvier 2018  •  2 027 Mots (9 Pages)  •  386 Vues

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Dès le 16ème on précis que sur les marché on loue des étales à des vendeurs, on y trouve alors beaucoup de femmes marchandes, des épouses qui vendent ce que le mari produit, des bouchères, des poissonnières. C’est ici une complémentarité homme / femme. On a aussi des femmes qui vendent ce qu’elles produisent elles-mêmes comme le beurre, ce qui leur permet d’acquérir de l’argent. Cet argent ensuite ne revient pas forcément au mari. On a ensuite les métiers qui dépendent des débits de boissons, cabaretières, hôtesses (16 livres alors que la moyenne est de 13.3), tavernières. Les revendeuses revendent au gens pauvres des vêtements, des aliments.

- Les métiers jurés, organisés en communauté, en corporation

Il s’agit de formes non institutionnalisé d’organisations de métiers, les femmes ont des difficultés à s’y faire une place. La part des femmes dans les secteurs non organisés est assez grande.

Les jurandes, communautés de métiers reconnus par une autorité, sois le roi par des lettres royales ou bien par la municipalité. Les membres sont parfois reconnus comme travailleurs qualifiés et appelés maitres. Il peut embaucher des compagnons et des apprentis qui vont apprendre les métiers. Ils ont des privilèges dans la vile avec une solidarité assez importante notamment tau travers du soutien de la veuve de l’un des membres.

A Angers on a cela pour 83 métiers dont une dizaine dans le textile.

- Un recul du droit des femmes

On a des métiers féminins organisés en communautés, au 16ème ces métiers féminins diminuent en nombre. Notamment en raison du fait que les hommes ont lutté pour éliminer les métiers féminins.

On a de la part des hommes la volonté d’éliminer une certaine concurrence car le but est de limiter le nombre de maitre.

Ce phénomène a lieu en Italie dès le 15ème, des villes avec une activité textile en avance, puis en Flandre.

Les femmes se voient retiré la capacité juridique, elles passent sous l’autorité maritale mais de plus ne peuvent plus devenir maitre de métiers jurés. Ces deux tendances sont convergentes.

Concrètement les communautés rédigent de nouveaux statuts plus rigoureux à l’égard des femmes qui sont exclus de l’artisanat et limitent leur participation au commerce.

- Des marges pour les métiers féminins

Certains métier mixtes perdurent, d’autres part dans certains métiers les femmes sont exclues mais certaines travailleuses ouvrent des ateliers illégaux mais le maintiennent et se forment une clientèle. Elles sont souvent dénoncés par les hommes ce qui fait naitre des procès.

Au 16ème les vêtements sont confectionné par des tailleurs d’habits, mais ils ont besoin des femmes en tant que couturières, mais elles ne peuvent être maitresses. Elles prennent alors l’habitude de se spécialisé dans les femmes en enfant, elles demandent donc reconnaissance. Ceci est obtenu en 1875. On a donc cette rivalité qui continu entre tailleurs et couturières.

- Les veuves dans les métiers jurés

On parle ici des veuves de maitres, souvent elles ont le droit de continuer le métier exercé par le mari, ceci va à l’encontre de l’exclusion de femmes mais se pose dans la continuité de la solidarité au sein du groupe. Ceci donne lieu à des réalités diverses, dans certains métiers gardent le même rôle que leurs maris alors que dans d’autres elle n’a que certains droit. Par exemple : une veuve peu allé aux assemblées des métiers mais non pas de voix délibérative.

Ce pose ensuite la question de la capacité, à Angers par exemple les veuves embauchent des salariés masculins. La femme a donc en quelques sortes un pouvoir sur un salarié masculin. La tendance est une protection plus grande des veuves à la demande des maris qui souhaitent tune protection de leurs enfants et de leur femme.

- La réforme de Turgot

Début du règne de Louis XVI, on a la nécessité de faire des faires des efforts, de réorganiser les choses mais aussi libéraliser le commerce. En 1786 c’est la signature d’un accord avec l’Angleterre sur la liberté du commerce. Ceci intervient entre deux pays très développés proche de la Révolution Industrielle.

L’une des réformes aux yeux de Turgot est de s’attaquer à la situation de monopole des métiers jurés. En 1776 le roi publie un édit qui supprime les métiers afin de briser un certain monopole. Pour Turgot il faut que les femmes accèdent aux emplois. « Il faut supprimer ces institutions arbitraires qui condamnent les femmes à la pauvreté et à la débauche ». Cette mesure n’est rapportée qu’après 4 mois le roi n’étant pas très actifs derrière son ministre réformateur.

- L’accès des femmes à des responsabilités

Des femmes accèdent à des responsabilités dans les secteurs les plus avancés.

- Le cas des riches fermiers de l’ile de France

Dès le 16ème, on connait cette catégorie sociale grâce à Jean Philippe Moricaux. En Ile de France on a des plaines très fertiles, ils entrent avec des baux, a début les actes sont conclus entre propriétaire et prenant puis au milieu du 16ème des closes nomment l’épouse et lui reconnaissent des droits notamment par la priorité dans la reprise de l’exploitation en cas de veuvage. Le but est de faire un profit, mais on a besoins de compétences, lire, écrire, compter.

- Les femmes de marchands et de négociants

Les épouses collaborent avec le mari qui en cas d’absence a une procuration sur les affaires du mari. Des femmes qui vendent et tiennent des registres de comptabilité.

- Les femmes indépendantes économiquement

Des épouses parfois indépendantes quand elles sont dans des activités différentes de celle des hommes.

Les couturières dans un métier juré recrutent des apprentis.

On a une complémentarité dans les métiers hommes / femmes par exemple à Paris ou un homme libraire embauche une coutrière apprentis pour le compte de sa femme.

- Les veuves

Des veuves qui ont accès

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