Le rapport des sociétés à leurs passés: L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
Par Christopher • 20 Mai 2018 • 5 814 Mots (24 Pages) • 670 Vues
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Le 16 juillet 1992 François Mitterand commémore l'anniversaire de la Rafle du Vel' D'Hiv' mais il refuse de reconnaître officiellement la responsabilité de la France et pas seulement de Vichy dans al déportation des juifs. Les révélations sur son rôle à Vichy en 1942 et sa décision de fleurir la tombe du Maréchal Pétain tous les 11 novembre de 87 à 92 font ressurgir le syndrome de Vichy.
2) Une mémoire plus consensuelle :
En 1995 Jacques Chirac reconnaît les crimes de l’État Français et il rend hommage au Juste de France. Leurs souvenirs est associé aux victimes de la déportation. La SNCF a aussi reconnu ses responsabilités et a formé un mémorial de la déportation à Bobigny. Aujourd'hui c'est la redécouverte des mémoires et leur confrontation, redécouverte des troupes coloniales et leur rôle dans la guerre. Mais aussi les mémoires des troupes ennemies : les Allemands, des mémoires polémiques sur les troupes alliés ressurgissent ex : exaction de l'armée américaine en Normandie et en France libre (pillage…), découverte de différences entre soldats blancs et noirs dans l'armée américaine, ouverture des archives secrètes… L'unité européenne et la réconciliation franco-allemande prennent aussi le dessus. Dans cette optique ressorte les mémoires des résistants allemands, des déportés allemands. Nicolas Sarkozy est hostile à la mémoire de la Résistance notamment avec l'épisode de la lecture obligatoire de la lettre de Guy Moquet. Les historiens estiment que leur rôle est de comprendre et d'expliquer les contextes mais pas de commémorer. De nombreux travaux rendent compte de la complexité de la période d'occupation et contribue à l'apaisement des conflits mémoriels.
Thème 2 : Idéologies et opinions en Europe de la fin du XIX ème siècle à nos jours :
Chapitre 1 : Socialisme, Communisme, Syndicalisme en Allemagne depuis 1875 :
Introduction voir les documents pages 82 à 85
I Naissance et affirmation du socialisme de 1875 à 1918 :
1) Le premier parti socialiste unifié d'Europe :
L'Union générale Allemande des travailleurs (ADAV) et le parti social démocrate des ouvriers (SDAP) de Ferdinand Lassale et Wilhelm Liebknecht ces deux partis fusionnent et donnent le SPD le Parti Social Démocrate d'Allemagne. En 1875 au congrès de Gotha c'est un parti Marxiste qui prône la révolution c'est un parti révolutionnaire. Mais dans la pratique il participe à la vie parlementaire et il demande des réformes. Il dénonce en particulier les structures politiques autoritaires de l'empire allemand du 18 janvier 1871.
2) De l'interdiction au triomphe électoral :
De 1878 à 1880 le Chancelier Otto Von Bismarck interdit le SPD et les syndicats à la suite du vote de la loi anti-socialiste. Bismarck fait aussi voter d'importantes lois sociales pour désamorcer la contestation l'Allemagne est le premier pays ou assurance maladie, assurance retraite… Cet loi (anti-socialiste) est la conséquence aussi du positionnement socialisme lors de la guerre de 1870 à 1871. Les socialistes sont considérés par Bismarck comme des traites. Le parti est réautorisé en 1890 après le retrait de Bismarck. Le SPD présente un nouveau programme Marxiste à Erfurt mais ce programme est plus réformiste qu'auparavant. Parallèlement les syndicats s'unissent au sein de la confédération allemande des syndicats la DGB en 1892. Les ouvriers s'organisent en contre société ils se regroupent dans des coopératives, dans des associations, des clubs sportifs mais aussi des journaux. C'est l'apogée de la culture ouvrière. En 1914 le SPD est le 1er parti politique Allemand aussi bien en siège qu'en voie.
3) Luttes, débats et divisions :
En 1902 les syndicats obtiennent d'importantes améliorations dans les conditions de travail notamment les premières conventions collectives. Le système utilisé est celui de la grève ou la menace de grève. La guerre vient casser l'unité socialiste en 1917 ou une partie des socialistes qui sont hostiles à la poursuite du conflit pour une révolution bolchévique fonde l'USPD (SPD 1917 > USPD (Spartakistes) et SPD). En 1918 la minorité révolutionnaires (Spartakistes) se soulèvent contre la république de Weimar. Ils soutiennent aussi la révolution bolchévique Russe et ils donnent naissance à un nouveau parti : parti communiste allemand (KPD) en 1918.
Le SPD soutient la république de Weimar dont le premier président Friedrich Ebert est l'un de ces chefs ils sont réformistes. La révolution Spartakistes échoue et elle se termine avec l'exécution des chefs Spartakistes Karl Liebknecht, Rosa Luxemburg le 15 janvier 1919. Le gouvernement est détenu par des civils personne leur obéira.
SPD
[pic 1][pic 2]
ADGB socialiste réformiste
USPD SPD[pic 3][pic 4]
KPD
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RGO
II Socialisme et communisme de 1918 à 1945 :
1) Les années 20 : apogée de la social démocratie :
L'échec de la révolution Spartakistes déclenché le 1er janvier 1919 qui se termine dans un bain de sang qui se déroule lors de la «semaine sanglante» du 5 au 11 juin 1919 divise pour longtemps les réformateurs des révolutionnaires. La révolution n'a pas été suivis par les syndicats qui s'étaient engagés a ne pas soutenir la révolution en échange d'accord avec le patronat le 15 novembre 1918. La république de Weimar est gouverné par le SPD et les partis de Centre Gauche. La droite leur reproche au SDP et au centre gauche d'avoir signé le traité de Versailles de juin 1919 (Diktat de Versailles pour les Allemands). C'est la thèse du «coup de poignard dans le dos». A l'extreme gauche l'USPD éclate certains membres rejoignent le SPD et les plus révolutionnaires forment le KPD qui s'aligne sur l'URSS. Au niveau syndical la ADGB qui est proche politiquement du SPD obtient d'importante avancées comme l'institution de conseil d'entreprise
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