La guerre et les régimes totalitaire au XXé siècle
Par Ramy • 11 Février 2018 • 3 402 Mots (14 Pages) • 519 Vues
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alors la décision d’éclater les régiments pour éviter toute mutinerie et les lettres faisant mention de ces épisodes sont censurés.
Les traumas psychiques causés par les combats sont très importants. Les soldats font face à la violence adverse mais aussi à leur propre violence; ces troubles résultent du fait que les soldats ne se fassent pas à l’idée qu’ils prennent du plaisir à tuer, ils deviennent fous et perdent toute humanité. Apparait alors un dégout de soi-même menant à des troubles psychiatriques sur le champ de bataille. Les soldats sont réduit à l’état animal ( mutisme, 4 pattes, réflexes primaires et animaliers ).
Les violences sont aussi marquées par l’incapacité de ces hommes à retrouver des rapports normaux dans la société, et qui vont même jusqu’au suicide.
Ce traumatisme marque entre autre l’entre deux guerre avec une société ultra pacifiste qui cherche à fuir les souvenirs insupportables laissés par la guerre, il y a l’idée de la « der des der », qu’il est impossible de revivre de telles horreurs.
Cette mentalité permet à Hitler une montée en puissance lors de la WW2.
B/ La faiblesses de défaillances
Lors de cette fameuse mobilisation générale de 1914, l’Etat s’attendait à obtenir au moins 15% de déflexion, mais au contraire et à sa grande surprise, la population accepte totalement cette réalité, avec un taux de déflexion de seulement 3%.
On explique ce phénomène de différentes façons:
l’école nationaliste qui permet une mobilisation des esprits. En effet, l’école étant gratuite et obligatoire, tous les soldats de la guerre ont subit sur cette durée un lavage de cerveau grâce aux cours d’éducation civiques et aux livres utilisés ( « Le tour de France des deux enfants » ).
la conscription: la mise en place du service militaire obligatoire pour toutes les catégories de personnes fait que tout le monde doit partir à la guerre, contrairement à 1870-1 où un système de tirage de numéro décidait de qui irait en guerre.
Cependant durant l’année 1917, des défaillances collectives naissent avec un ras-de-bol général. Des épisodes de mutinerie précède cette période qui se diffusent sur tous les champs de bataille mi-avril 1917, au moment où la Russie arrête le guerre en mettant fin au tsarisme.
En France, ces mutineries sont provoquées à la suite de la défaite de la bataille du Chemin des Dames (mi-avril/mi-mai 1917 ) avec le bilan désastreux de 45 000 morts, 5 000 prisonniers et 90 000 blessés pour seulement les trois premiers jours. En un mois de bataille, l’armée française a connu la mort de 270 000 poilus. Cet évènement en plus de l’accumulation d’autres fait d’importance moindre comme la réduction des permissions et des rations alimentaires provoquent ce « ras-de-bol » (cf : Chanson de Craônne ).
Face à cette nouvelle menace, l’Etat français organise une répression immédiate sur le champ de bataille avec les « fusillés pour l’exemple ». Les officiers choisissent de façon aléatoire les personnes qui vont servir d’exemple; en tout, 600 condamnation à morts sont prévues mais « seulement » 75 sont maintenues. Aussi, les hauts gradés donnent le droit aux officiers sur place de tuer quiconque n’obéit pas aux ordres. Des sanctions s’imposent aux soldats empreints aux idées de rébellion, il sont emprisonnés, dégradés et n’ont pas l’honneur de voir leur nom gravé sur les monuments aux morts jusqu’à l’arrivée de Lionel Jospin au pouvoir en 1998.
Le général Pétain est choisi pour remettre de l’ordre dans les rangs, et ce choix n’est pas innocent. En effet, après ses prouesses sur le champs de Verdun, le général Pétain est reconnu par sa proximité et l’intimité qu’il a développé avec les soldats au combat. C’est lui qui a permis une amélioration des conditions de vie des soldats et il est perçu comme un modèle; tous ce que fait le général Pétain ne peut être mauvais pour les soldats et pour la France plus tard.
Les soldats retrouvent peu à peu cette ténacité grâce notamment aux liens et à la fraternité qui existent au sein d’une même escouade dans un régiment. Le fait qu’ils se comprennent entre eux les lient et fait qu’il est impossible d’abandonner ses camarades sur le champ de bataille. Ces hommes portent aussi l’espoir de tous les français, ce sentiment de défendre et protéger sa patrie, sa famille et tous ses proches renforce l’esprit de combattant. La population à l’arrière s’active afin de soutenir les soldats au front qui sont en contact permanent avec leurs familles par le biais de courriers. Ainsi les soldats qui n’ont pas de famille se voient attribuer une marraine de guerre ( femmes ou enfants du village ).
II/ …Sans épargner les civils
A/ Les civils victimes de la guerre
1- Les violences faites aux civils
Des bombardements font un totale d’environ 600 morts civils en France et en Belgique, en territoire occupé et dévoilent la barbarie des soldats allemands face aux civils ; en effet face à la résistance des populations françaises et belges, la répression allemande est d’autant plus grande et touche en priorité la population la plus fragilisée, à savoir les femmes. Des violences perpétrées à l’égard des femmes permettent aux troupes allemandes de faire pression sur l’ennemi afin de le déstabiliser.
Pour venir à bout de telles violences, l’Etat français orchestre des propagandes diverses pour donner envie aux soldats de protéger leurs familles et souligne cette vision de l’allemand barbare. Les enfants ne sont pas épargnés par cette propagande, ils sont même instrumentalisés par la presse et les magazines qui diffusent des information et des histoires qui ne sont pas toujours véridique. Entre autre, l’histoire de « la mort héroique du petit Emile Desprès » met en scène un petit garçon de 12 ou 13 ans se dressant contre un officier allemand pour aider un soldat français condamné à mort, mais en réalité il n’en est rien ; le petit garçon s’avère être un jeune homme de 18 ans, fusillé pour résistance. L’histoire à été retravailler de manière à faire ressortir ce côté sauvage des soldats allemands afin de faire porter cette haine aux générations à venir.
Ces enfants sont aussi utilisés afin de faire passer un message
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