Le controle d'un seuil stratégique maritime: le détroit de Malacca
Par Junecooper • 22 Août 2018 • 1 254 Mots (6 Pages) • 497 Vues
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- Un statut finalement défini par la convention de Montego Bay
La convention de Montego Bay de 1982 est la pierre angulaire des détroits de la mer contemporaine. Cette conférence à durée plus de 8 ans de négociations. Dans cette conférence nous avions des thèmes qui touchent les problèmes politiques de notre sujet tel que le détroit international. On met en place de nouveaux cadre juridiques accepté de tous concernant les eaux territoriales exemple de l’extension des eaux territoriales à 12 miles nautiques mais aussi les détroits de commerces internationaux qui pour beaucoup se retrouvent dans des eaux territoriales. Le statut juridique de ces détroits est réglé par l’article 37 de la convention. Le droit de passage qui concerne tous les navires (militaires et commerciaux) et aéronefs a été régi dans l’article 38. Les eaux du détroit restent des eaux territoriales et l’état a le droit d’y exercer une souveraineté. Il peut obliger les utilisateurs à emprunter que les routes maritimes et à respecter les schémas de séparation du trafic dont ils ont convenu.
II) la surveillance de la zone contre les menaces
Autrefois théâtre de nombreux abordages, le détroit de Malacca est de plus en plus sécurisé. La zone est dans une impasse de développement de la piraterie.
a) Une zone de piraterie et de contrebande
Dans la zone la piraterie a toujours existé. Et on se retrouve avec des attaques de pirates tous les jours contre les pétroliers, méthaniers, porte conteneur…. Au début des années 90, en 1993, les Etats riverains ont signés des accords pour lutter contre cette épidémie. Des accords de coordinations de missions de surveillance, de patrouilles communes. Ces mesures ont été prisent car le détroit représente 30 % du commerce mondiale et 50 % d’approvisionnement de pétrole. Chaque jour une centaine de bateaux se croisent soit 95 000 bateaux/ an. Selon le BMI (Bureau Maritime International), en l’an 2000 plus de 125 attaques ont répertoriées dans la zone. En 2003, 445 actes de piraterie, 92 marins sont morts ou portés disparus et 359 ont été pris en otages. L’île de Batam, la côte de Sumatra et les îles de Riau sont connu comme étant des repères de pirates. La piraterie n’est pas la seule menace, nous avons des flux de contrebande qui sont à surveiller. Nous avons des flux de contrebande partant de l'Indonésie vers la Malaisie c’est-à-dire les produits interdits à l'exportation (bois brut, rotin) ou lourdement taxés (huile de palme) et des flux partant de la Malaisie vers l'Indonésie qui concernent articles électroménagers, des vêtements et du textile. Ces contrebandiers agissent la nuit pour échapper au contrôle.
b) une piraterie en perte de vitesse.
Les eaux du détroit de Malacca, longtemps considérées comme les plus dangereuses en pirateries, se trouvent en diminution. En effet, dans les années 1993, la piraterie a subi un coup d’arrêt un ralentissement par rapport aux années précédentes. Cela est sans doute dû aux mesures des Etats côtiers. Nous avons aussi le fait que la piraterie s’est déplacée en mer de chine. Le bureau maritime international (BMI) a recensé 469 plaintes d’acte de piraterie en mer de chine en 2000, soit 56% plus qu’en 1999, 170 % plus qu’en 1998. Le détroit de Malacca quant à lui est passé de 30 % en 1991 à 16 % en l’an 2000 et seulement deux tentatives d'attaques contre des navires se sont produites depuis le début de l'année 2008 contre environ 38 agressions recensées en 2004.
Conclusion : le contrôle du Détroit Malacca depuis l’indépendance des Etats côtiers dans les années 60 est dans des conflits de nationalisations des eaux. Ces conflits se sont atténué après de nombreuses conventions mondiaux. Aujourd’hui, il se retrouve confrontée à d’autres problèmes qu’ils doivent quotidiennement contrôler tels que la piraterie, les flux de contrebandes.
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