La révolution anglaise
Par Andrea • 9 Mai 2018 • 2 626 Mots (11 Pages) • 410 Vues
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Charles 1er – Contexte de révolution
En 1625, Charles 1er monte sur le trône. Les tensions avec les parlementaires sont au plus haut et il lui révoque cette même année, le droit de percevoir librement des frais de douanes à vie. En parallèle avec cette résistance du parlement, dans les mêmes années, le peuple se forge un esprit de résistance accru. Les tensions avec le parlement ne s’arrêtent pas. Le roi et le parlement signent cependant la pétition des droits de1628, qui accorde encore plus de droits et l’habeas corpus pour les membres du parlement. Le document renforce aussi, encore une fois, la nécessité de passer par le parlement pour la levée d’impôts. Un des grands catalyseurs de révolution arrive après : la tyrannie des 11. En 1629, le parlement est dissous pour 11 ans par Charles. Cette journée-là, pour provoquer le roi, les membres du parlement se sont rués sur le président d’assemblé afin qu’il ne puisse mettre fin immédiatement à la session. Des résolutions sur le catholicisme et les taxes douanières sont lues pendant ce temps. La dernière résolution, qui n’a pas été officiellement adopté aurait fait du roi un traitre aux libertés d’Angleterre s’il percevait des droits de douane sans le parlement. Charles a alors décidé de dissoudre le parlement, d’emprisonner 9 leaders et d’entrer dans un périple qui mènera à la guerre civile. Après la dissolution du parlement, Charles, dépourvu de moyens financiers, décide de faire la paix avec la France et l’Espagne. Gouvernant sans parlement, les décisions de Charles 1er seront plus critiquées. Une première guerre contre des évêques d’Écosse a lieu entre 1639-40. Après 11 ans sans parlement et voyant l’ampleur de la révolte en Écosse, le monarque a besoin d’argent et réuni le court parlement, qui comme l’indique son nom fut un échec. C’est le début de la grande rébellion. La même année, un nouveau parlement appelé le long parlement est mis en place, parlement nommé ainsi pour souligner sa longévité. Jusqu’en 1642 le tout reste pacifique. Le parlement obtient en 1642 l’arrestation et l’exécution de deux des principaux conseillers du roi. Dans ces années c’est aussi la suppression de la chambre étoilée, instance juridique influencée directement par le roi. En 1641, la grande remontrance qui aurait imposé un contrôle solide sur le roi est la goutte qui fait déborder. La ville entre en révolution après que le roi tente d’arrêter Pym, homme à l’origine de la pétition des droits, et d’autres élus. Le roi se voit dans l’obligation de se réfugier à Oxford.[5]
Première révolution – Rébellion et deux guerres civiles
De 1642 à 1651, l’Angleterre est en guerre civile. La guerre est identifiée comme la première révolution des deux. C’est la partie la plus sanglante de la révolution anglaise. Il y a eu deux guerres civiles opposantes royalistes aux partisans du parlement, dont l’armée sera réorganisée et appelé « New Model Army » avant sa victoire en 1646. Cette armée est financée par le parlement et dirigée par Oliver Cromwell, puritain. L’armée des parlementaires sera composée de beaucoup d’Écossais. Le roi se rend en 1646 aux forces écossaises. Une période de négociation commence et, en 1647, le roi refuse un projet constitutionnel qui lui révoquerait son pouvoir militaire et politique. Il s’enfuit et va s’allier avec les écossais, ce qui provoque une deuxième guerre civile, cela se termine par la victoire de Cromwell, l’exécution de Charles 1er, la dissolution de la chambre des lords et la proclamation du Commonwealth, qui uni les royaumes d’Écosse d’Irlande et d’Angleterre. La décapitation du roi est la première atteinte au caractère sacré de la monarchie absolue. [pic 5][pic 6]
Le système d’état libre tente d’arriver à des fins, mais en 1653, Olivier Cromwell met fin à la discussion sans fin en se proclamant lord-protecteur du Royaume. Ce sera une dictature aux tendances militaires, sans possible intervention d’un gouvernement. Cependant c’est un régime qui s’est avéré stable et efficace dans sa gestion. La mort de Cromwell entrainera en avril 1659 une anarchie militaire de courte durée pour en arriver en 1960 au retour des Stuarts. Il est intéressant de voir, pendant cette période de grands changements, l’évolution de la colonisation. Les conquêtes et les explorations du royaume vont vers la bonne direction. En 1651 des actions concernant l’exploitation de la Jamaïque sont entreprises, dans une période instable politiquement.[6]
Le retour des Stuarts et la restauration
Charles II monte finalement sur le trône. Il accepte la déclaration de Beda qui pardonne les anciens ennemis de son paternel. Il était en exil aux Pays-Bas, ce qui explique qu’il est en vie. Les Guerres et les alliances évoluent pendant son règne et les politiques coloniales commencent. La création de la Compagnie de la Baie d’Hudson a lieu sous son règne. Un conflit entourant sa succession est noté. Ce sera une période d’enrichissement pour le pays, ce qui aidera à la reconstruction suite à l’incendie dévastateur de 1666. Vers la fin du règne, quelqu’un a proposé au parlement d’exclure la possibilité d’un successeur catholique, cependant, cela fut refusé et c’est Jacques II, Roi Catholique qui succèdera. Jacques II sera le dernier des Stuarts.
L’habeas corpus
Sous le règne de Charles II, l’Habeas Corpus est adopté par le parlement en 1679. Ce document, revendiqué depuis des lunes, prévoit que même emprisonné, les gens ont des droits. C’est un des grands pas vers un état libéral, sans prérogatives royales trop puissantes. [7]
Derniers Stuarts et glorieuse Révolution[pic 7]
Un dernier Stuart, catholique et fanatique de l’absolutisme français monte sur le trône après le décès de Charles II. Jacques II, second fils de Charles 1er le martyr passe au pouvoir. Au pouvoir, le roi décide d’agir pour prévenir de futures révolutions, ce qui n’est pas bien pris. Il met l’accent sur les libertés de religions aussi, en proposant la déclaration d’indulgence en 1687 qui supprime beaucoup de discrimination des catholiques. Ce sera un roi profrançais et pas nécessairement bien populaire. Il enlève des privilèges aux anglicans et à l’église d’Angleterre, alliée de la monarchie depuis longtemps. En 1688, alors qu’il tente de faire passer l’abolition du « test » et la déclaration d’indulgence, il reçoit des pétitions qualifiant d’illégale cette déclaration.
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