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La mondialisation et localisation des activités en France

Par   •  23 Avril 2018  •  1 372 Mots (6 Pages)  •  551 Vues

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Les interfaces ne se limitent pas à l’échelle des métropoles. Des réseaux transfrontaliers ont été créés par les autorités françaises et européennes pour développer une logique de réseau entre les différents acteurs économiques, ce sont les eurorégions. Elles jouent un rôle essentiellement administratif et ont comme fonction la valorisation des intérêts communs des pays concernés. Ainsi, l’eurorégion Alpes-Méditerranées regroupe cinq régions franco-italiennes : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ligurie, Piémont, Vallée d’Aoste et Rhône-Alpes. Elle travaille notamment à une amélioration du cadre global du système de liaisons interrégionales de mobilité, au renforcement du réseau de transport existant, avec une attention particulière à la soutenabilité et à la promotion de l'interopérabilité ferroviaire et du report modale et à une communication efficace. Au final, nous pouvons dire que la mondialisation, de par les contraintes de réactivités quelle génère et de par les volumes de biens qu’elle met en œuvre, nécessite le développement d’interface efficace. Cette efficacité repose sur le développement de zones de transit intermodales importantes, situés à proximités de métropoles. Ces zones sont de plus en plus spécialisées et hiérarchisées, affichant ainsi une compétence particulière à la région où elle est située.

III) La mondialisation fait apparaître de nouvelles dynamiques régionales

La mondialisation impose le rapprochement des acteurs politiques, économiques et industriels. Cela engendre des métropoles et le développement des interfaces. Pour demeurer concurrentielles et être visibles au niveau international, les régions doivent faire apparaitre des compétences spécifiques : aérospatial pour Toulouse, chimie pour Lyon, tourisme pour littoral et balnéaire pour les régions en bordure atlantique, etc. Cette spécificité repose sur un ensemble d’acteurs : des industries fortes, une recherche reconnue internationalement, des financeurs privés ou publics. Mais la seule présence de ces acteurs n’est pas suffisante : il faut que ceux-ci travaillent ensemble, de façon complémentaire. Les régions ont donc amené la volonté politique d’imposer ces spécificités en coordonnant les actions des différents partenaires du développement économique. Cette nouvelle dynamique des régions ont été possible grâce à la mise en place un certain nombre d’outils : les technopoles, les pôles de compétitivité, etc. Ces outils ont permis le dialogue entre les partenaires industriels, le monde de la recherche publique, les acteurs politiques, etc. A titre d’exemple, le valenciennois est devenu ces dernières années une région reconnue au niveau international pour ses compétences dans le domaine des transports terrestres. Pour cela, elle s’est appuyée sur une industrie ferroviaire et l’automobile forte (Bombardier, Alstom, Toyota, Renault), des laboratoires de recherche du CNRS (LAMIH, EIMN), un pôle de compétitivité (i-trans), un institut de recherche technologique (IRT Railenium) et une technopole (Transallay). L’ensemble forme un tout cohérent, permettant un renouveau technologique, depuis la recherche d’idées innovante jusqu’à la concrétisation du projet.

Pour conclure,

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