La colonisation et décolonisation : L'algérie du milieu du XIXe siècle à 1962
Par Christopher • 21 Février 2018 • 2 000 Mots (8 Pages) • 507 Vues
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du palais Bourbon qui le rejettent. Cela prouve aux algériens que cet espoir n’était qu’un leurre. Ferhat Abbas va alors se nationnaliser, comme beaucoup d’autres. Il va alors commencer à militer pour l’indépendance de L’Algérie. Celle-ci est,pour le premier mouvement nationaliste, le but ultime. Ce mouvement, l’Étoile nord Africaine, est crée en 1926 par Messali.
La seconde guerre mondiale ébranle définitivement les grands empires coloniaux : la défaite de la France face à l’Allemagne détruit chez les colonisés le prestige des colonisateurs. C’est la fin du mythe de l’invincibilité de l’Homme Blanc. De plus, les gagnants de cette guerre, les États-Unis et l’URSS se disent anticolonialistes. Ainsi les Nation Unis veut la décolonisation.
Le 8 mai 1945, la France fête la fin de la guerre. Cependant, dans la région de Sétif est victime d’émeutes où une centaine de morts d’européens sont recensé. Lassé par la guerre qui vient de finir, l’armée va faire une répression brutale, huit à quinze mille algériens meurent. Le calme semblent être revenus mais le gouvernement ne propose aucune réforme pour améliorer le niveau de vie des algériens, et à plus grande échelles, d’aucune colonie. En 1954, l’essentiel des richesses algériennes sont agricoles ou minières. Le pétrole n’a pas été encore découvert dans le Sahara.
Le 1er novembre 1954, plusieurs villes d’Algérie sont victimes d’attentat à la bombes et d’un mitraillage dans un bus. Sont recensés sept morts européennes. Ces attaques sont revendiqués par un nouveau mouvement de libération, le front de libération nationale, appelé FLN. Face à ses contestations, Mitterrand fait un discours très clair. Pour lui, « l’Algérie c’est la France ». Ainsi le gouvernement est intransigeant envers cette vague de rébellion. En effet, la France tiens à l’Algérie. Celle-ci à été, depuis 1848, divisé en trois départements français et l’importante minorité de « Pieds Noirs », les français vivant en Algérie et étant né sur le sol algérien, rend le problème insoluble. De plus, le gouvernement montre une incapacité à réformer le système colonial.
La France va alors amoindrir le conflit algérien en le nommant « d’événements d’Algérie » tandis que les algériens voient les chose en grand et sont réalistes. Pour eux, c’est « la guerre de libération nationale en Algérie. La différence de point de vue est immense. De plus, l’armée française, alors seulement habitué aux guerre conventionnelles, de ouest à est, se montre incapable de faire face à une guérilla acharnée qui va trouver refuge dans les montagnes. Ainsi, ce conflit devient le plus grand problème de la IVe République française jusqu’à la faire tomber.
Rapidement, le FLN va mettre en pratique la guerre du terrorisme. Son but est de basculer la population musulmane de son coté. Pour sa part, la France va faire une nouvelle armée, constitué de rescapés de l’Indochine. Celle-ci va théoriser et pratiquer une guerre contre-révolutionnaire : elle use du renseignement, de la propagande et de la mobilité de ses troupes. Son but est de couper le FLN des populations musulmanes. Malgré cela, le FLN réussit à internationaliser le conflit en recevant l’appuie du monde arabe et reçoit aussi la sympathie des états unis et des soviétiques. Ainsi, la France est mise au banc des accusé par les Nation Unis. Ce fut le service secret français qui commit le premier détournement d’avion, et a cette occasion capturent les leaders du FLN. Ils vont être libérer pour négocier les accords d’Evian début 1962.
C’est en 1957 que la bataille d’Alger se déroule, où va être utilisé, côté français, malgré sa prohibition morale de la part de l’opinion publique, la torture. Celle-ci sera caché par les hauts gradés et pratiqués par tous le corps militaire. Le 4 juin 1958, le générale de Gaulle va être rappelé au gouvernement après la journée des barricades d’Alger, faite par les Pieds Noirs qui réclame le retour de l’homme du 18 juin. Malgré ses discours faits aux Pieds Noirs « Je vous ai compris » , de Gaulle sait que la France va perde l’Algérie. C’est en septembre 1959, que de Gaulle se dit favorable à l’autodétermination de l’Algérie, les Pieds Noirs se sentent alors trahis par leur élus et tente de faire à pression à nouveau mais échouent. Seulement, de Gaulle se refuse à perdre militairement et veut absolument le pétrole qui a jaillit dans le Sahara. Cela fait encore durer la guerre. En face, le FLN veut exporter la guerre en France en tuant une cinquantaine de policier et fait une manifestation à Paris le 17 octobre 1961. Cette manifestation va être réprimée violemment et une centaine de victimes seront récences.
C’est avec les négociations secrètes avec le FLN que la Guerre d’Algérie prend fin, le 19 mars 1962. Malgré la fin de la guerre, un cycle de violence s’abat sur l’Algérie commencé par l’OAS, l’organisation armée secrèete constituée d’extrmistre (ultra) Pieds Noirs et même le FLN y prend part en assassinant des milliers de harkis et les ultras de la communauté des Pieds Noirs. Ce fût le 5 juillet 1962 qui fît fuir les Pieds Noirs et harkis vers la France. En effet, malgré que se soit le jour officiel de l’indépendance de L’Algérie, la plupart de ceux ayant été réellement ou soupçonné d’avoir été des collaborateurs ont été massacrés à Oran. C’est un message très clair que les algériens font passer aux français et traîtres « La valise ou le cercueil ». Ainsi, entre quinze et vingt mille harkis partent et huit cent mille Pieds Noirs sont rapatriés en France. Rapatrié est un mot peu convenable pour ces gens qui n’ont jamais mit les pieds en métropole. Ceux-ci vont se sentir abandonnée et repoussé par les français. En effet, les Pieds Noirs après avoir traversé la mer, sont accueillis par une pluie de tomates par les français. Certains ne se remettront jamais d’avoir quitté l’Algérie.
Ainsi, nous avons vu que la colonisation de l’Algérie à favoriser les tensions raciales qu’ils existent encore aujourd’hui vis à vis des Maghrébins, dont les algériens. La vision salvatrice des français vis à vis de la colonisation a été vraisemblablement un échec.
La Guerre d’Algérie est, avec la défaite de 1940, l’un des deux grand traumatismes de l’histoire française contemporaine. En effet, la blessure de cette guerre n’est pas encore cicatrisé. Ainsi, nous notons un paradoxe ; moins de 20 ans après la seconde guerre mondiale, l’Allemagne et la France
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