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La Chine, entre socialisme et capitalisme.

Par   •  31 Mai 2018  •  1 407 Mots (6 Pages)  •  455 Vues

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2-3) La Chine s’ouvre au monde extérieur.

Ouverture depuis 1978, en particulier sur l’Occident : accord commercial avec la CEE en février 1978, traité de paix et d’amitié avec le Japon en août 1978 suivi d’un accord financier et commercial, relations diplomatiques officielles avec les États-Unis en décembre 1978, entrée au FMI en 1980, accord sur Hong Kong en 1984... Sanctions économiques après la répression du mouvement étudiant en 1989, les relations économiques reprenant dès 1990 : le marché chinois est trop important pour les principes. Explosion des investissements étrangers. Entrée à l’OMC en 2001 : essor des exportations vers l’Europe, les États-Unis et le Japon (premier partenaire commercial). Début des investissements à l’étranger en 2004.

Rapprochement avec des pays historiquement ennemis : Japon et États-Unis. Mauvaises relations avec l’URSS jusqu’au début des années 1980. Tentative de rééquilibrage de la politique extérieure depuis 1982 : solidarité avec le tiers-monde, discussions avec l’URSS en 1984. Accentuation de l’isolement avec Tian Anmen et l’effondrement du bloc socialiste, réveil du nationalisme (Taïwan, 1996).

Souplesse : Hong Kong « un pays deux systèmes », crise de 1997. Les Occidentaux rassurés renouent avec Pékin : accord commercial avec les États-Unis en novembre 1999 puis avec l’Union européenne en 2000. Violations des droits de l’homme mais JO de 2008.

La Chine se pose en égal avec les autres puissances. Traité d’amitié et de coopération avec la Russie en 2001, les deux pays soutiennent l’équilibre stratégique mondial. Soutient les États-Unis dans la lutte contre le terrorisme. La Chine ne cherche pas à jouer un grand rôle international. La question taïwanaise reste source de tensions régionales.

III - L’impossible démocratisation.

3-1) Une démaoïsation limitée et contrôlée (1978-1986).

La victoire de Deng Xiaoping de 1978 annonce une réforme économique mais aussi la démocratisation du pays. La démaoïsation, symbolisée par la réhabilitation de Liu Shaoqi en 1980, est lente et prudente.

Les maoïstes sont progressivement écartés du pouvoir, Hua Guofeng disparait définitivement de la scène politique en 1982. Les réformes politiques sont plus modérées que les réformes économiques : restructuration de l’appareil administratif, tentative de rééquilibrage entre le PC et l’État en 1982. Relative libéralisation : réhabilitation des victimes du maoïsme mais pas de véritable démocratisation.

Démaoïsation limitée, contrôlée par le PC : accélérations (printemps de Pékin en 1979) et coups de freins (campagne contre la pollution spirituelle en 1983, contre la littérature polluante en 1985).

3-2) Contestation, répression et normalisation (1986-2005).

La démocratie fait partie des mauvaises influences diffusées par le libéralisme bourgeois. Les réformistes et les conservateurs du PC s’opposent vivement lors de lu programme de réforme des structures politiques de 1986. Les émeutes de Shanghai et Pékin aboutissent à une première crise politique en décembre : démission du secrétaire général du PC, Hu Yaobang remplacé par Zhao Ziyang en janvier 1987.

Révision des statuts du parti fin 1987, réforme plus administrative que démocratique. La contestation s‘amplifie au cours de l’année 1988, s’étend à de nouvelles catégories sociales et nouvelles villes. Le pouvoir est divisé entre dialogue (Zhao Ziyang) et répression (Deng Xiaoping, Li Peng).

La ligne dure l’emporte : Tian Anmen les 3 et 4 juin 1989. La répression suscite des critiques internationales. Zhao Ziyang jugé trop libéral est remplacé par Jiang Zemin, technocrate proche de Deng Xioping. Le pays connait une rigoureuse reprise en main.

Jiang Zemin renforce sa position après la mort de Deng Xiaoping en février 1987 : cumul des postes de secrétaire général et de président de la République. Il se consacre à la politique extérieure, libère des dissidents et les expulse aux États-Unis pour améliorer l’image de la Chine. La libéralisation politique ne débouche sur rien de concret : répression en décembre 1998 contre les fondateurs du Parti démocratique chinois...

La distanciation de l’idéologie marxiste doit attendre le 80ème anniversaire du PC en 2001. La nouvelle doctrine fait référence à différentes strates sociales. Trois représentativités (2002, XV congrès) : forces productives avancées, culture la plus avancée, intérêts de l’écrasante majorité du peuple chinois. Hu Jintao arrive au pouvoir en 2003 en reprenant les deux fonctions de Jiang Zemin. Wen Jiabao devient premier ministre. Ce renouvellement politique n’est pas synonyme de démocratisation.

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