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L’ESSOR DE L’ECONOMIE D’ECHANGES AU COURS DE LA PERIODE MODERNE

Par   •  28 Juin 2018  •  4 303 Mots (18 Pages)  •  526 Vues

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Le cour d’eau le plus fréquemment utilisé est la Loire. C’est l’artère commerciale importante de ce 16ème. Elle coupe la France en deux ensemble : l’espace du large sud-ouest, et la partie nord-est. Point de passage essentiel entre ces deux ensemble. C’est un fleuve intensément utilisé.

Il y a également des rivières qui peuvent être utilisés en période de hautes eaux. La Loire est emprunté sur l’essentiel de sa longueur, notamment Orléans et Nantes (zone de trafic très importante).

Le deuxième grand axe est la Seine, elle est primordiale pour l’approvisionnement de Paris. Veine qui permet de ravitailler paris. Connecter le marché parisien au reste de la France, comme la Normandie (grenier à blé).

L’Etat intervient assez peu. Il y a quand même quelques grandes dates.

1566 : ordonnance (texte royal) qui est prise à Moulin (ville sur la Loire), règne de Charles 9. Elle a un impact très important sur la navigation des rivières. Il est indiqué que les rivières navigables (quand on peut y aller avec un bateau) et flottable (marchandises avancent mais sans bateaux) appartiennent désormais à l’Etat. Dans le jargon administratif on dit que ces deux infrastructures appartiennent au domaine royal. L’Etat joue un rôle de plus en plus fort dans les voies de navigation. Ces axes de transports sont primordiaux.

Evènement fin 16ème : on nomme Sully (1559-1641) comme grand voyer de France. Mais en réalité cette charge est une coquille vide. Il a le titre mais pas de budget ou administration pour entretenir les routes. C’est plus une charge symbolique qu’autre chose.

2) La construction des canaux : 17ème siècle

Construction des voies artificielles : politique de construction.

Cette politique est du à Henri IV (règne : 1589-1610 ; assassiné). Il prend un certains nombres de décisions qui consistent à engager la construction de canaux pour relier les rivières navigables entres elles.

-Canal artificiel de Brillard. Il s’achève en 1642. C’est très long en terme de durée de construction. Il s’agit d’un savoir-faire qui n’est pas encore maitrisé en France. C’est quelque chose de très technique, car il faut faire des écluses.

-L’autre canal est d’une toute autre envergure. Il est construit au cours du règne de Louis 14, appelé canal du midi ou canal des deux mers. Il permet la jonction entre la mer méditerranée et la mer océane (actuel océan atlantique). Elle a l’avantage de sécuriser le transport des marchandises tout dans le royaume. Cela permet d’éviter le détroit de Gibraltar (zone dangereuse en raison du courant et de la piraterie). Le but est de passer à l’intérieur du royaume donc sécurité. C’est la grande opération de la première moitié du règne de L14. Le projet au départ a été proposé par les états du Languedoc. L14 est peu intervenu, mais a tourné cette entreprise à son avantage. Il a mis en évidence par le biais de gravures et de tableaux pour faire comme si s’était lui le patron. Il récupère le patronage. Mais c’est d’abord une entreprise privée. C’est un entrepreneur privé qui monte le projet : Pierre Paul Riquet projet en 1666 et terminé en 1681. PPR est mort un an avant la fin. 15 ans finalement c’est très peu par rapport à l’envergure du canal. Prouesse technique. Finalement ce canal représente 250km de long. A travers cette grosse opération, on a créé de nombreuses gravures comme la carte réalisé par Jean Baptiste Nolin appelé « le canal royal de Languedoc ». Les armes qui interviennent au dessus sont les armes du roi (la couronne, le collier du Saint-Esprit, les fleurs de Lys). Le roi récupère finalement la mise. C’est le plus grand chantier du 17ème siècle en Europe pour la construction civile. Cette politique se poursuit au 18ème siècle. Les routes restent délaissées au 17ème.

3) Le siècle de la route : 18ème siècle

C’est l’Etat qui prend en charge l’essentiel des opérations. Le règne le plus important en la matière est le règne de Louis 15, progrès réalisés.

Il y a un personnage important : Philibert Orry (Colbert du 18ème siècle). Il se concentre sur les voies terrestres, mais a la même approche que Colbert. Proche du courant mercantilisme (commerce). C’est une doctrine qui repose sur la place centrale du commerce dans l’économie. Il exporte un certains nombres de marchandises qui coutent très chère (pour récupérer de l’argent) et acheter le moins possible à l’extérieur. Balance commerciale défavorable. Colbert créé des manufactures mais il y a un problème dans la politique ; pour pouvoir vendre à l’étranger des produits à fortes valeurs ajoutées on a besoin de routes efficaces car tout ne peut pas passer par voie d’eaux. Exemple : ST empire germanique. Colbert, finalement est dans le même dilemme que Sully. Il a la volonté mais il manque le coté financier. Le budget est en croissance mais cela ne suffit pas pour avoir une vue d’ensemble.

Orry est contrôleur général des finances au cours du règne de L15. Cardinal de Fleury : premier ministre. Avantage : la France est en paix à cette période. Contexte favorable de paix et de développement commercial. Il lance une vaste politique de réformes de la construction des routes. Pour mener cette politique il va s’appuyer sur deux leviers : des ingénieurs qui appartiennent à une structure créé le corps des ponts et chaussées (1716). C’est technique (scientifique) et cela le reste encore aujourd’hui. Philibert Orry s’appuie sur ces ingénieurs mais cela ne suffit pas. Le deuxième remède est : qu’il ne peut pas demander de l’argent aux français (pression fiscale assez importante), mais il va demander d’apporter leur forces physiques pour la construction de routes. Cet impôt est appelé la corvée. Cet impôt n’a pas été inventé par Orry (car les romains l’utilisaient). Mais il en fait un impôt global, avec un règlement royal qui concerne la majeure partie du royaume de France. C’est grâce au prélèvement de cet impôt, qu’il bénéficie d’une manœuvre qui lui coute rien. Et qui peut ainsi construire, rénover des morceaux de routes.

Tableau du peintre de Joseph Vernet (même que couverture fascicule). Expression « taillable et employable à merci ». Ils sont recrutés pour un certains nombres de jours (généralement Tiers-Etat). Les ingénieurs, sur les chevaux sont là pour superviser les opérations.

Cet impôt est hais par le Tiers-Etat (elle revient dans les cahiers de doléances).

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