L'historien et les mémoires
Par Stella0400 • 14 Juin 2018 • 749 Mots (3 Pages) • 422 Vues
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à l’âge adulte de la génération d’après-guerre
Nouveau contexte qui permet l’examen critique du comportement français et de l’état sous l’occupation.
- En 1969 : filme de Marcel Ophuls « le chagrin et la pitié », révèle la banalité du pétainisme et de la collaboration pendant l’occupation Nazie.
2- L’ère du témoin
- Procès du nazis Eichmann en 60 à Jérusalem => libère la parole des victimes du génocide. Les historiens l’appellent « l’ère du témoin » : témoigner devient important à cause des thèses négationnistes qui émergent.
- Les associations juives comme celles des époux Klarsfeld se mobilisent et travaillent pour dresser le bilan du génocide et traduire les coupables en justice.
III- L’historien et le renouvellement des mémoires des années 1970 à nos jours
1- La remise en cause du résistantialisme
« La France de Vichy » de R. Paxton en 1973 révèle le rôle actif et volontaire de l’état français et de Pétain dans la déportation de 76000 juifs. Cet ouvrage ouvre la voie aux travaux historiques sur ces « années noires ».
2- A partir des années 1980, la mémoire centrale de la shoah
- En 1987 : procès de Klaus Barbie (condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour crime contre l’humanité), chef de la gestapo de Lyon et tortionnaire de J. Moulin.
- En 1988 : Maurice Papon, ancien ministre condamné pour sa participation à la déportation des juifs.
3- Travaux d’historiens et « devoirs de mémoire » dans les années 1990
- 1995 : Chirac reconnait la responsabilité de la France dans la déportation. Il rend en même temps hommage aux « justes » (anonymes qui ont aider les victimes de la shoah).
- On passe de l’image d’une France résistantialiste à celle d’une France collaboratrice et à une image plus nuancée de la société française durant les « années noires ». C’est dans ce contexte qu’émerge le devoir de mémoire.
Conclusion
Face au devoir de mémoire, le parlement a voté plusieurs lois mémorielles provoquant l’inquiétude des historiens qui voient un danger à ce que la politique se mêle de la rechercher et fixe une vérité historique. La pétition de 2005 estime que dans un état libre, aucune force politique ou judiciaire ne doit définir la vérité historique.
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