Histoire et statistiqye

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projet en province en créant des comités locaux. 

l’UFSF s’est ralliée à l’Union sacrée, acceptant pour un temps de délaisser les revendications exclusivement féministes

Dès la fin de la guerre, le suffragisme reprend ses droits, ainsi que ses autres combats féministes, surtout liés à l’égalité des droits dans le monde du travail.

 Elle est une féministe plus « réformiste » que « révolutionnaire »
Elle est nommée sous secrétaire d’Etat à l’Education nationa dans le premier gouv de Leon Blum. Elle fait parti des 3 femmes du gouv de Léon Blum

Juive+ayant participé au gouv du Front Populaire et ce cache dans le midi de la FR pdt la IIGM. Après la guerre elle reconstitue l’UFSF. 

elle adhère avec plusieurs autres militantes féministes au Parti radical en 1925. Elle souhaite par cette adhésion dissiper les inquiétudes des radicaux sur le vote clérical, mais aussi faire du mouvement suffragiste un interlocuteur dans la vie politique


En 1938, elle contribue au vote de la fin de l’incapacité civile de la femme mariée.

Du pacifisme des années 1920, Cécile Brunschvicg passe, dans les premières années du régime nazi, à une méfiance raisonnée. Encore en mars 1936, lors de la remilitarisation de la Rhénanie, elle estime que la France doit négocier avec l’Allemagne. En revanche dès fin 1937, sans être belliciste, elle appelle à la fermeté face aux exigences d’Hitler.


Elle lutte aussi contre l’alcoolisme et la prostitution. Par patriotisme enfin, elle participe ardemment à l’encouragement à la natalité, considérée comme une priorité nationale après la saignée de la guerre. La naissance de son dernier enfant, en 1919, est peut-être une mise en acte.

https://www.cairn.info/revue-archives-juives-2012-1-page-131.htm
http://theses.enc.sorbonne.fr/2006/formaglio
https://ruralia.revues.org/1842

Femme paysanne :
La raison de la non-séduction des femmes paysannes --> prolétaire qui vivent de la façon la + proche de notre façon contemporaine de perçevoir les rôles sociaux. 
Les femmes travaillent comme les hommes

Les femmes passent indifféremment de la ferme à la maison, effectuant les tâches ménagères comme elles soignent les bêtes. On ne reconnaît pas aux femmes un travail professionnel, mais plutôt la gestion domestique de la ferme liée à leur état de femme.

Avant 1939, parce qu’elles ne sont pas citoyennes à part entière, les femmes françaises se sont rarement engagées dans un parti ou un syndicat : des recherches récentes qui tiennent compte des particularités de genre montrent que les femmes ont été quasi absentes des réseaux politiques ruraux jusqu’aux années 1970 (d’après Plusieurs articles du numéro des Études rurales consacré au communisme dans les campagnes françaises mentionnent l’absence des femmes )Certes, elles ne sont pas indifférentes aux manifestations publiques et elles le prouvent en participant parfois à des mouvements contestataires, comme ceux qui s’échafaudent dans plusieurs communes rurales d’Ille-et-Vilaine lors de la crise des inventaires en 1905

IGM p.23 les femmes mannient la charues, conditions difficiles car mobilisation des chevaux 850 000 à assurer le travail de leur mari s 

Les femmes ont en charge plus du tiers des familles agricoles

« Poussé par les anciens combattants, l’Etat reconnaît leur nouveau rôle dans la loi de 1924 qui créé la chambre d’agriculture, : ‘sont électrices les femmes âgées de 25 ans, françaises, jouissant de leurs capacités civiles, qui sont chefs d’exploitations agricole ; ainsi que celles qui, pendant la dernière guerre, en l’absence de leur mari, père ou frère mobilisé, ont dirigé une exploitations agricole’ 

« Si l’homme fait la loi, la femme fait les moeurs » 

Le mouvement réformiste

« Tendance républicaine, laïque, radicale ou socialisante qui s’attache à la conquête de l’égalité juridique (...) Sa priorité est le droit de vote qu’elle revendique assez sagement par des pressions auprès des hommes politique et par une mobilisation de l’opinion publique » 

« Sa banalité en dit long sur la nature du féminisme réformiste, façonné par une assimilation assez poussée des moeurs politiques masculines et respectueux des autorités politiques et intellectuelles du pays, et enfin, profondément attaché aux valeurs de la République. » 

RETOUR TEXTE
« double devoir de travailleuses et de ménagère » --> condition de la femme ET des villes et des campagnes 

« il est à a fois juste et utile que vous votiez » --> l’idée 
« Le travail domestique apparait sous un jour plus flatteur : dans les années 1920 naissent des revues spécialisées dans les arts ménagers
I. Un discours pour l’obtention du droit de vote des femmes rurales
1) Femmes des villes et femmes des campagnes : similitudes et divergences
2) La France, un pays en retard 
3) Homme et femme : des intérêts divergents? 
« La politique ce n’est pas, croyez-le, de faire des discours ni d’aller écouter un beau parleur, mais c’est de choisir ceux et plus tard celles qui sauront le mieux défendre nos intérêts familiaux et sociaux en même temps que les intérêts du Pays. » --> comme si les intérêts des femmes paysannes et des femmes tout cours n’était pas les intérêts du pays.

TR : seul argument rationnel (qu’on peut presque réduire à une forme de syllogisme) --> or = conjonction de coordination 

II. Une typologie implicite de la femme 
1) Mère
2) Ménagère = travailler dans un ménage (domestique) 
3) Epouse
4) La femme pacifiste (permet de faire la transition avec la loi de 1924) 

III. 
1) Loi de 1924 
2) Une mauvaise compréhension des besoins des ruraux 
2) L’union française -->