Histoire

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Pendant la Second Guerre Mondiale (comme durant la première Guerre Mondiale) , l’État fait encore une fois appel aux étrangers : les soldats et travailleurs venus des colonies ainsi que beaucoup d'immigrés sont alors mobilisés. 120 milles soldats environs seront déployés sur le front. Les allemands et autrichiens (même anti nazis) sont traités en ennemis . Les soldats coloniaux sont internés sur le sol français. Pour Vichy, les étrangers sont des indésirables, il engage des procédures de dénaturalisation ( en particulier les juifs venu d'Europe de l'Est). Les étrangers, considérés en sur nombre dans l'économie nationale, sont rassemblés dans des groupements de travailleurs étrangers. Ils seront alors utilisé par l'occupant allemand. Le décret de 1940 rend possible pour les juifs, leur internement dans des camps. Durant la résistance, les étrangers, comme les polonais ou italiens, s'engagent très rapidement et y jouent un rôle important. De plus, de nombreux soldats étrangers participent à la Libération dans les rangs de la résistance ou de la France libre. Tous ces hommes ont donc payer un lourd tribu à la guerre mais ont vite été oubliés.

Durant les Trente Glorieuses, l'état organise la venue des immigrés, car à la sortie de la guerre, il faut tout reconstruire à nouveau mais la France manque de mains d’œuvres. L’État prend alors en mains la politique migratoire. Des accords sont alors signés avec des pays fournisseurs de mains d’œuvres (Espagne, Portugal, Yougoslavie, Turquie, etc..). Cependant, l’État perd le contrôle des entrées . La croissance des Trente Glorieuses réclame une croissance toujours plus nombreuses. Pour répondre à cette demande les migrants arrivent en France sans contrat de travail et sont régularisé après. Les espagnols sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à cette époque, tout comme les italiens et les algériens qui ont obtenus la liberté de circulation. Après l'indépendance de algériens, leur installation s’amplifient, avec un nombre croissant de familles (700 milles en 1975). Les deux tiers des immigrés travaillent à cette époque dans les mines et industries, ce sont souvent des ouvriers peu qualifiés). La France va connaître une grave crise du logement, les immigrés s'entassent dans des habitations pauvres, qui vont se transformer en bidonvilles. Les habitants de ces zones sont pour la plupart algériens et portugais. La résorption de ses bidonvilles prendra plus de 10ans, ils ont quasiment disparus durant les années 70. Le rejet des étrangers s'était atténuer pendant les années d'après guerre, mais des les années 70 de nouvelles violences racistes (contre les tunisiens et maghrébins) apparaît notamment envers les algériens. En 1972, la première lois contre le racisme est voté à l’unanimité.

Après deux décennies d’expansion, le gouvernement suspend l'entrée des travailleurs étrangers et le chômage s'installe dans le pays, les thèmes xénophobes gagnent du terrains. Les pouvoirs publiques incitent les immigrés à rentrer chez eux, par des politiques d'aides au retour mais elles ne rencontrent guère de succès. De nombreuses familles étrangère rejoignent leur mari ou frère en France. Le nombre des réfugiés augmente à nouveaux (avec des étrangers venu de Vietnam, ou Cambodge). Le titre de réfugiés est alors de plus en plus difficile à obtenir car on cherche à limiter l'immigration. Au cour des années 80, la société française a pris conscience que les immigrés allaient rester, des mesures ont alors été prises pour faciliter leur intégration pour ceux déjà présents. En 1981, on rétablie le droit de libre associations. Puis le titre de séjour unique de 10 ans est instauré La diversité a alors pris place dans la société française, mais celle ci connaît encore du racisme et des discriminations. La ségrégations entres les différents établissements scolaires augmente et aggrave le sentiment d'exclusion. L'antiracisme devient alors un valeur très importante pour beaucoup de jeunes français mais le Front National s'impose durablement dans la politique française. Avec le développement de l'Union Européenne, et les accords d’Amsterdam de 1987 , les frontières continuent de se renforcer, et la France essaie de limiter l'asile et l’immigration. L'Europe continue pourtant d'attirer les migrants, l'immigration est une histoire à suivre.

L'immigration a donc permit d'apporter de la richesse culturelle ainsi que de développer notre pays. De plus celle ci fait partie de notre histoire. Les immigrés ont longtemps servit de mains d’œuvre à la France et font maintenant partis de notre patrie !Ce documentaire nous montre ainsi comment l'immigration et la société, ont évolués durant ces deux dernières décennies. Pour la plupart des étrangers, cette terre d’accueil leur ont permis de mieux réussir, c'est-à-dire de trouver un emploi, de meilleurs conditions de vie et un abris pour vivre. Cependant les immigrés ont connu et connaîtrons encore , du racisme, de la discrimination, ou encore de l'exclusion. La société a donc bien évolué mais des progrès sont encore attendu pour que l'égalité règne sur notre pays. De plus dans ce film, nous rencontrons aussi l'évolution de la politique française envers ces immigrations : elle a tout d'abord chercher à accueillir les étrangers au début du XIXème, puis vers la fin du XX ème siècle elle a cherché à limiter ces immigrations car ils sont devenus bien trop nombreux sur notre territoire. La diversité est donc moins nouvelle qu'on ne le pensais ! Pour mieux continuer la vie ensemble de demain, au seins d'une société originaire de nombreux pays, les habitants de la France doivent se respecter les uns des autres.