Exercice d'observation
Par Junecooper • 12 Juin 2018 • 1 537 Mots (7 Pages) • 589 Vues
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La place est accessible à toutes heures de la journée et de la nuit par tous (exception pour les mineurs de 13 ans et moins non accompagnés de 23h à 6h du matin).
Compte-rendu de l’observation :
Le mardi 17 novembre de 8h30 à 10h j’ai pu observer 26 personnes fréquentant les bancs de la place de gaulle. Toutes, je pense, de classe moyenne. 19 hommes dont 13 de plus de 60 ans et 6 ayant entre 40 et 60 ans, 17 d’origine maghrébine et 4 de type européen. 7 femmes dont 5 de plus de 60 ans et 2 d’une trentaine d’année, toutes de type européen.
Conclusion :
J’ai pu constater que les bancs publics sur cette place sont fréquentés malgré le bruit de route et de travaux, et malgré l’actualité. Cependant elle est fréquentée en grande majorité par des personnes retraitées. Pour savoir si les bancs sont aussi fréquenté par des personnes plus jeunes, il faudrait peut-être faire une deuxième observation un samedi.
Pour mon observation contextuelle, je me suis appuyé sur la grille de H. PERETZ. C’est une grille complète qui permet de situer dans un contexte de lieu, de temps et d’actualité. Comme il est assez difficile de restituer un lieu avec des mots, j’ai fait un schéma de cette place en complément de sa description.
Observations clinique
Je me suis installé sur la terrasse du Café de la Place, ce qui me permet d’avoir une vision complète sur la place, de 8h30 à 10h.
Le Mardi 17 novembre
8h30, tous les bancs de la place sont vides.
Cinq hommes d’une soixantaine d’années, d’origines maghrébines, portant des tenues vestimentaires simples, sont en train de discuter à côté d’un banc proche de ma position. Un des hommes parle plus fort, j’arrive presque à entendre ce qu’il dit. Ce dernier parle avec les mains. Il a un air grave. Il me donne l’impression d’être énervé. Les autres ont l’air plus sereins. Au bout de quelques minutes l’homme qui a l’air énervé part avec un autre. Les trois restant traversent la place et s’assoient sur un banc alors que le banc à côté d’eux était libre. Ils sont souriants et ont l’air détendus. Ils vont rester jusque 9h.
8h45, un homme d’une cinquantaine d’année, d’origine maghrébine, portant une tenue modeste, s’assoit sur un banc près du manège. Il porte des documents dans une main et un gobelet contenant, je suppose, du café dans l’autre. Il regarde la place, les gens qui passent et ses documents. Il boit en regardant ses documents. Il relève régulièrement la tête pour regarder les passants. Il finit par se lever et marche vers un homme d’une soixantaine d’années, d’origine maghrébine, habillé simplement, ayant son téléphone portable à la main et se tenant debout à côté d’un banc. Il lui parle. Ce dernier n’a pas l’air intéressé par la discussion, il répond peu à son interlocuteur et regarde à plusieurs reprises son téléphone. Un troisième homme d’une soixantaine d’années, de type européen et habillé simplement s’arrête à leur hauteur et leur sert la main. Le premier lui montre ses documents. Il les regarde rapidement, lui rend, se tourne vers le second homme qui range son téléphone dans sa poche. Le second et le troisième homme ont l’air de mettre de côté le premier homme. Au bout de quelques minutes l’homme aux documents part sans les saluer. Les deux autres s’assoient sur le banc à côté d’eux.
8h45, un homme d’environ soixante-dix ans, de type européen, habillé en tenu de ville et se déplaçant avec une canne s’assoit sur un banc à quelques mètres de ma position. Il regarde les passants. 9h15, cet homme est toujours là à observer l’activité de la place.
9h30, une dame d’environ soixante-dix ans, de type européenne, habillé simplement, s’assoit sur le même banc mais à l’autre extrémité. Beaucoup de bancs sont libres. Elle regarde les gens passer. Après quelques minutes elle se met à parler. Le monsieur lui répond. Ils discutent. Je n’ai pas l’impression qu’ils se connaissaient.
9h10, une dame d’une trentaine d’années, de type européenne, habillée simplement et portant un sac à main s’assoit sur un banc à mon extrémité. Elle met son sac à main sur ses genoux et prend son téléphone. Elle le tien dans ses mains en le regardant pendant plusieurs minutes. 9h15, une dame d’une trentaine d’année, de type européenne, habillée simplement et portant un sac à main s’approche. Elles se saluent. La dernière s’assoit sur le banc, en allumant une cigarette. Elles discutent. Quand la deuxième finit sa cigarette, les deux se lèvent et partent.
9h30, une dame d’environ soixante-dix ans, de type européenne et portant un chien en laisse de race Yorkshire s’assoit sur un banc. Elle met le chien sur ses genoux. Le chien ne bouge pas. La dame le caresse en regardant les passants. 9h45, une dame d’environ soixante ans, de type européenne, habillée simplement s’arrête devant. Cette dernière caresse le chien. Elles parlent un long moment. Elles sont souriantes.
Conclusion :
Lors de mon observation, j’ai pu constater de l’utilité du banc public. Ils font partie de notre environnement naturel. C’est un lieu de rencontre et d’échange. J’ai eu l’impression que beaucoup de personnes, notamment les personnes âgées, s’y rendent régulièrement et ont des connaissances spécifiques dans ce lieu.
Conclusion sur l’observation
L’observation
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