Devoir de préhistoire.

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et prédateurs. L’outillage se complexifie en fonction des besoins de manière exponentielle. Et l’homme est plus impliqué quant à la végétation et les animaux, il les manipule directement en les cultivant et les élevant. Tous ces changements ont rapidement bouleversé la vision et l’organisation de la vie en société. Permettant l’émergence d’un esprit de communauté, un appel aux loisirs grâce à l’abondance de nourriture et d’objet. Ils ont amorcé l’urbanisation et le commerce.

c) Apparition de l’écriture : Quand, comment et avec quelles conséquences se développe l’écriture en Mésopotamie et en Egypte ?

L’écriture apparait sensiblement au même moment en Mésopotamie et en Egypte, l’on parle d’écrits datant de – 3 300 retrouvés dans les cités d’Uruk et de – 3 200 pour les premiers hiéroglyphes. (Mais les estimations concernant l’écriture analytique se place plutôt autour de – 6 000 et pour les hiéroglyphes, on l’évalue à – 5 000.) En Mésopotamie, ils taillaient des roseaux en pointes, appelés calames, afin de tracer des pictogrammes et des signes sur un support d’argile, appelé tablette. L’utilisation de l’écriture se rétreignait à la comptabilité. Cette manière d’écrire va progressivement disparaitre pour laisser place à l’écriture cunéiforme. Ils changent alors leurs calames, les taillant en biseau, leurs empreintes laissent alors une forme de « clou ». Cette technique évolue vers le phonétisme : l’association de sons va pouvoir induire un mot. En Egypte, ils utilisaient trois sortes de signes : les pictogrammes (visant à représenter une idée ou une chose), les phonogrammes (exprimant un son) et les déterminatifs (aidant à la compréhension du texte). Le sens de lecture est particulier et se vérifie par l’orientation des symboles. L’on y voit également apparaitre l’écriture cursive étant plus simple. Plus tard, l’écriture démotique trouvera sa place au près des scribes. La simplicité de cette écriture va permettre la démocratisation de la lecture. Selon Bernard Stiegler, l’écriture permet au raisonnement de se perfectionner. En effet, ayant la possibilité de figer une pensée et d’y revenir plus tard, permet recul. De plus, l’écriture permet la conservation des savoir mais surtout sa transmission de génération en génération.