Contrôle social et déviance
Par Ramy • 10 Décembre 2017 • 3 342 Mots (14 Pages) • 529 Vues
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les lois (constitu°, décrets, traités…) ; les règlements (écoles, entreprise) ; la déontologie (éthique professionnelle) ; les pratiques religieuses
D) Evolution du contrôle social et de la régula° sociales
Emile Durkheim →prof à Bordeaux, c’est le père de la sociologie. Il a fait des études sociologiques en s’appuyant sur des docs chiffrés, des données statistiques. Il utilise l’individualisme méthodologique, c-à-d qu’il s’intéresse d’abord aux individus avant de s’interesser au grp. Ses principes, ses études comme celles sur le SUICIDE ou la RELIGION, constituent les bases de la sociologie moderne. Il va introduire 2 types de Sté, selon la Sté de contrôle :
- La Sté traditionnelle : sté primitives, petits grps, de villages, tous paysans, dans lesquels il n’y a pas de division du T, tous les hab effectuent les mêmes tâches, tous ont le même but : la vie du village. Il y a peu de différencia° des fonctions, au niv du T entre H et F. Les individus s’entraident de manière mécanique (=solidarité mécanique). Le contrôle social est informel (ex marriage arrangé). Il n’y a pas de lois écrites, formelles, la seule loi qui domine c’est la tradi°, la coutume. Il n’y a pas non-plus d’identité individuelle, on fait tous la même chose. 50% ne croit pas qu’il y a CS
-Face à celle-ci apparaît avec la révo indus, une nouvelle forme de Sté : La Sté industrielle
marquée par la division du T, le T en usine, le salariat, on vend notre T à qqn, on est dans un lien de subordina° (inférieur à l’emplyeur), on est dépendant et rémunéré (économie monétaire). On est pas propriétaire de ce qu’on produit, fait. La Sté urbaine ou l’anonymat règne. Et du fait de la masse, l’individu va se révéler,chercher et obtenir la possibilité d’être autonome, faire ce qu’il veut faire. On sort alors du joug de la religion, du joug du contrôle par la famile, le village, c’est l’individualisme.
Conséquences de cette division du T : les individus comprennent qu’ils T les uns pour les autres, qu’il y a une dépendance. Apparaît donc une nouvelle forme de solidarité que Durkheim qualifie de solidarité organique. C-à-d qu’elle va être organisée, va passer par des organismes privés (assurances) et publiques (assistance= l’état). On va demander à l’état de coordoner cette solidarité (=donner un cadre légal) et le contrôle social lui aussi ne peut plus s’exercer comme avant donc appari° du contrôle formel : l’état va créer la police…
Dans la Sté moderne (=Sté électronique), les méthodes de contrôle sont très efficaces. Pour Michel Foucault, la Sté moderne est une extension des prisons , nous sommes en permanence contrôlés, sous surveillance. Du coup on est amené à se contrôler, se suspecter en permanence.
Mais les 2 Sté précédentes (traditionnelle et industrielle) existent tjrs et cohabitent.
Partie 2 : LA DEVIANCE
A) Les formes de déviances
C’est l’ensemble des comportements qiu transgressent les normes provoquant ainsi une sanction. C’est une notion subjective et variable. Il y a une hétérogénéité du sens car cette notion recouvre une multitude de comportements de degrés de gravité divers. Et elle varie dans le temps, une déviance peut devenir une norme (ex avant l’avortement était un crime, ajd c’est un droit), et une norme peut devenir une déviance (fumer à la télé, atteintes à l’environnement, harcèlement). La déviance est relative selon les Stés (en Irlande l’avortement est illégal contrairement à la France). La déviance est donc le fruit d’une construction sociale (créée par les individus), et c’est le fruit d’un rapport de domina°, de force. Le grp dominant peut établir des lois, des normes qui vont faire qu’un grp minoritaire devienne deviant. C-à-d que sans changer son comportement, on est passé d’un comportement conformiste à deviant (marijuana)
Des formes de déviances peuvent aussi être des normes, ex : traverser quand c’est rouge ce qui amène à se demander à partir de quand un comportement déviant devient réellement déviant ?
→ Les conditions nécessaires à la déviance:
existence de normes + transgression de la norme + stigmatisa° de la transgression
On se demande alors comment expliquer que les gens sont déviant ? Comment expliquer qu’elle existe tjrs ? Comment la sanctionner ? A-t-elle une utilité ?
B) Déviances et délinquances
Selon la perspective juridique ou sociologique, on distingue déviance et crime.
Le crime : Au sens sociologique, Durkheim le définit comme une violation de la conscience collective. On y retrouve la délinquance (=la déviance condamnée par la loi) et tt les actes qui heurtent la conscience collective, c-à-d des choses non-condamnées par la loi ( un ouvrier qui se marrie avec une bourgeoise au 19e s).
Au sens juridique, il y a crime quand on transgresse la loi et on est puni pour cela :
La contravention: faible trouble de l’ordre publique, la condmna° la – lourde, elle relève du tribunal de police et la sanction est une amende.
Le délit : lorsqu’on a atteind à la personne →tribunal correctionnel, 6 mois-10 ans prison :voler qqn
→tribunal civil, amende : plagiat
Le crime : il relève de la cour d’assise, on est jugé par des civils, max:prison à vie
Les mesures de la délinquance :
Pour mesurer la délinquance nous disposons de différentes sources. La source principale est les statistiques de la police et de la gendarmerie la « 4a ». Chargés tous les 2 de notre sécurité, les statistiques sont construits à partir des plaintes déposées et des constats d’effraction. Ca c’est les sources policiaires, et on a les sources judiciaires : procédures mises en place par la justice (condamna°)
Le problème des statistiques :
1er→il manque bcp trop de données, tt le monde ne porte pas plainte (car on considère que c’est pas
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