Berlin et la guerre froide
Par Matt • 10 Octobre 2018 • 2 284 Mots (10 Pages) • 600 Vues
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l’innocent Edmund va chercher secours pour sauver son père malade. Il recevra des directives pour forger son caractère à la manière nazie, et en fera un mortel usage...
C’est après avoir réalisé deux immenses films sur la guerre et la résistance au nazisme (Rome, ville ouverte et Paisà) que Roberto Rossellini a quitté l’Italie pour Berlin. Dans cette ville dévastée, au milieu des ruines où résonnait encore l’horreur de l’Histoire, il a tourné pendant l’été 1947 Allemagne année zéro, le film d’un monde qui repart de rien, cerné par le sentiment du néant. Dans une société laminée où personne n’a de place enviable, celle d’Edmund est la pire. Au service des autres, il devient le relais de la haine qui a survécu et d’un désespoir auquel il ne survivra pas. Au plus près de la réalité, Rossellini éclaire aussi l’âme d’une époque, et prend toute la mesure de sa noirceur à travers l’histoire de cet inoubliable enfant de 12 ans. » Frédéric Strauss
Une femme à Berlin (en allemand : Anonyma - eine Frau in Berlin) est un film dramatique allemand réalisé par Max Färberböck, sorti en 2008.
Le film est une adaptation du roman autobiographique Une femme à Berlin de Marta Hillers, publié pour la première fois en 1954 aux États-Unis.
Une jeune femme allemande de trente-quatre ans (l’Anonyme, jouée par Nina Hoss), ancienne journaliste et photographe, se trouve à Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale et pendant la chute de Berlin en mai 1945. Elle attend le retour de son mari parti au front. Lorsque l’Armée rouge libère la ville en ruines, elle décide de survivre à tout prix et de ne pas se faire violer par les soldats ivres de vengeance. Aussi décide-t-elle de trouver un officier soviétique (Andreï, joué par Evgueni Sidikhine) pour demeurer sous sa protection et le faire dormir avec elle dans son lit.
La vie des autres Réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck (2006)
A Berlin-Est, au début des années 80. La Stasi surveille de près les activités des intellectuels, soupçonnés de critiquer le régime d’Erich Honecker. Georg Dreyman, un dramaturge à succès, semble vierge de tout soupçon. Voilà qui interpelle Wiesler, un officier de la Stasi, qui obtient de le mettre sur écoute. L’initiative est encouragée par le ministre de la Culture, qui ferait bien sienne la compagne de Dreyman, l’actrice Christa-Maria Sieland, et espère ainsi éliminer facilement son rival. Au fil des jours, Wiesler se laisse séduire par ce couple d’intellectuels dont il écoute les moindres faits et gestes. Il change alors radicalement de méthode et se met à protéger Dreyman, au moment où celui-ci s’apprête à publier un article dans un journal de l’Ouest...
Barbara est un film allemand réalisé par Christian Petzold et sorti en 2012. L’histoire se déroule en 1980, soit une dizaine d’années avant la chute du Mur de Berlin : Barbara Wolff, chirurgien-pédiatre, arrêtée pour subversion après avoir déposé une demande d’émigration, se retrouve contrainte d’abandonner ses fonctions d’un prestigieux hôpital de la capitale (Berlin-Est). Elle travaille désormais dans une petite ville de la Baltique. Elle guette toujours une opportunité pour quitter la RDA, comptant sur l’aide de son amant habitant Düsseldorf en Allemagne de l’Ouest. Mais la STASI fait preuve d’une extrême vigilance.
Le pont des espions Réalisé par Steven Spielberg (2015)
En 1960, James B. Donovan, un avocat new-yorkais spécialisé dans les assurances, doit défendre Rudolf Abel, un espion russe que la CIA vient d’arrêter. D’abord surpris qu’on le choisisse, il a à coeur de le défendre tandis que son épouse ne voit que les ennuis que cela peut causer à leurs familles. Homme de loi habile, il parvient à commuer la peine de mort de son client en prison à vie. Donovan est ensuite recruté par la CIA. Il a pour mission de négocier la libération de Francis Gary Powers, le pilote de l’avion espion américain U-2, que les Soviétiques ont abattu au-dessus de leur territoire. Il se retrouve plongé en pleine guerre froide…
Good bye, Lenin! (2003), chronique de l’Ostalgie
Good Bye Lenin a rencontré un énorme succès, à sa sortie en 2003. Le film raconte l’"ostalgie", autrement dit une certaine nostalgie du mode de vie est-allemand. Il conte avec tendresse l’histoire d’un fils qui cache à sa mère, sortie de plusieurs mois de coma, la chute du mur et la réunification des deux Allemagne. Ressuscitant pour elle tant bien que mal le quotidien dans l’ancienne RDA.
Les années du mur (1995)
L’histoire d’un couple qui s’aime de part d’autre du mur. En 1961, elle réussit à passer à l’Ouest, lui non. Ils se rejoignent pendant le printemps de Prague en 1968, et sont de nouveau séparés par l’invasion soviétique. Ils se retrouvent enfin au milieu des Berlinois en fête, le 9 novembre 1989. Ce film, signé de l’actrice et réalisatrice allemande Margarethe von Trotta (L’honneur perdu de Katharina Blum, Hannah Arendt), est sorti en 1995.
Les ailes du désir. Réalisé par Wim Wenders (1987)
Berlin. La ville est peuplée d’anges que seuls les enfants semblent voir. Deux d’entre eux, Damiel et Cassiel, ont trouvé refuge dans une immense bibliothèque. Ils aimeraient aider les humains, murés dans leur solitude et leur silence, mais restent impuissants. Au hasard de ses errances, Damiel découvre Marion, trapéziste dans un petit cirque minable. Il en tombe amoureux et décide de devenir un homme pour qu’elle l’aime en retour. L’acteur Peter Falk est de passage à Berlin pour le tournage d’un film. Lui aussi fut un ange avant de choisir la condition de mortel. Sans le voir, il sent la présence de Damiel. Il l’encourage à abandonner ses ailes pour goûter aux plaisirs terrestres…
dans une ville encore partagée en 1987, démontre une fois de plus que le Cinéma est un art du temps et de l’espace. Son réalisateur, Wim Wenders, y propose une odyssée à travers Berlin sous le regard de deux anges
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