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Vivre en ville sous l'Ancien Régime

Par   •  6 Décembre 2018  •  1 042 Mots (5 Pages)  •  670 Vues

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- Une société profondément inégalitaire : le monde des villes

Comme à la campagne, il existe en ville de nombreuses familles qui se situent sur la ligne de démarcation entre la petite bourgeoisie et ceux qui sont très modeste. Il s'agit ainsi de la frange inférieure des professions libérales et des petits offices : petits procureurs,, greffiers, maîtres d'école, écrivains publics, sergents.

Au milieu de ces deux catégories s'intercale une foule de petits métiers : on retrouve des ramoneurs, marchands de poisson, de balais, de fil,... Certains d'entre-eux (dont un certain nombre de femmes) travaillent à domicile, pour la couture par exemple.

Tout en bas de l'échelle sociale, on retrouve les pauvres et les mendiants : se sont ceux qui ne peuvent subvenir à leur besoin. Les pauvres « conjoncturels » sont les personnes malades ou qui vivent en période de crise, La crise économique ne faisait qu'accentuer l'inégalité entre les privilégiés et les non-privilégiés. Les nobles et les riches bourgeois pouvaient se permettre de spéculer sur la hausse des prix et de s'enrichir encore de cette pénurie tandis que les pauvres n'étaient que des victimes mourant de faim. Ces pauvres dit « conjoncturels » sont distingués des pauvres « structurels » qui ont besoin d'être secourus toute l'année (infirmes, malades chroniques, vieillards abandonnés,...). Ceux qui nécessitent de soins sont alors secourus par des organismes de charité mis en place par l'Église, les corps des villes ou l'État royal. L'aide prend les formes de l'aumône (distribution de pain, lait, linge, médicaments, plus rarement de l'argent) et de l'accueil dans des maisons spécialisées : hôpitaux, orphelinats, hospices, hôtels-Dieu,... De plus, La mendicité dans les villes est de moins en moins tolérée au cours de la période, l'image du pauvre prenant une coloration négative (au pauvre créature de Dieu respectable succède le pauvre vecteur de maladies, possible émeutier ou criminel).

De ce fait, nous pouvons constater que dans les villes, la bourgeoisie cherchait à mettre le « prolétariat » à sa merci. En effet, il existait une divergence entre la paysannerie des campagnes et les notables qui résident en ville.

Conclusion : Nous avons donc pû constater que la naissance sous l'Ancien Régime en ville représente certains privilèges pour certains et d'autres étaient mis à l'écart. Cela découle donc d'une société qui apparaissait hiérarchisée , différenciée selon des catégories , et donc une forte inégalité dans le monde des villes.

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