TPE, Terrorisme: Quelles conséquences sociales a eu le terrorisme sur la vie de la population occidentale ?
Par Raze • 3 Mai 2018 • 2 519 Mots (11 Pages) • 641 Vues
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Dans certains aéroports, en plus de devoir retirer veste et ceinture avant de passer les détecteurs de métaux, les voyageurs sont obligés de passer sous un scanner capable de voir à travers leurs vêtements. La faute à une nouvelle tentative d’attentat perpétrée en 2009 par un jeune Nigérian qui a essayé de mettre le feu à de la poudre collée sur sa jambe.
Les personnes accompagnant les voyageurs ne peuvent plus franchir les portiques de sécurité.
-Un redoublement du contrôle du personnel
Le renforcement des contrôles n’implique pas seulement les passagers. Le personnel aérien est également contraint à une inspection. Dans un récent article du Figaro, un pilote de ligne témoigne : « Nous sommes filtrés à l'entrée des salles d'embarquement. Nous devons passer sous les portiques de sécurité et enlever nos chaussures. De même, nous ne pouvons pas avoir d'objets coupants ou contondants dans nos bagages en cabine. C'est ridicule car si nous voulions commettre un acte terroriste, il nous suffirait de crasher l'avion sur une cible. »
La sécurité de l’avion renforcée :
L’accès au cockpit devient totalement interdit aux passagers et les cabines de pilotage sont désormais équipées de portes blindées. Aux Etats-Unis, les pilotes sont même autorisés à porter une arme. Sur certains vols, des « shérifs du ciel » surveillent l’accès de la cabine. Ils sont chargés de neutraliser d’éventuels agresseurs. Les avions sont fouillés avant le décollage pour détecter de possibles colis piégés.
Conséquences politiques au niveau occidental :
- Changement de la carte géopolitique mondiale :
Les attaques du 11 septembre 2001 ont totalement changé la carte géopolitique du monde. Dans les pays occidentaux, les attentats du 11 septembre ont été observé comme atroces et provoqué un changement radical des pensées. Al-Qaïda, le terrorisme et « l’Axe du mal » ainsi que l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord sont devenus la cible d’une nouvelle guerre politique.
Nous sommes rentrés dans une période "hyper-terroriste". De nombreux pays d’Europe étaient prêts à soutenir les Américains pour tenter de poursuivre les terroristes. Les faits du WTC ont consolidé la suprématie américaine et exacerbé le sentiment d'appartenance à l'Occident. Se considérant plus Occidentaux que jamais, les Européens ont voulu s’impliquer dans cette lutte mondiale contre le terrorisme, principalement conduis par les Etats-Unis.
Immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis et l'Union européenne ont multiplié les initiatives afin de répliquer face aux avertissements du "terrorisme islamiste". De cette façon, la lutte antiterroriste est devenue capitale dans la nouvelle géopolitique mondiale et la vie politique des États démocratiques. Le but étant de brider ce monde hostile, voire le détruire.
B. Réaction militaire :
La "lutte contre le terrorisme" érigée en doctrine officielle
Les attentats du 11 septembre constituent un changement dans la politique étrangère des Etats-Unis : ses opérations contre les "Etats voyous" et les groupes terroristes ont été élevées en position de doctrine officielle. Cette nouvelle campagne, sous le slogan de la "lutte contre le terrorisme", a rendu légitime les interventions dans des pays considérés comme des complices éventuels du terrorisme mondial. C'est ainsi que l'Afghanistan a été frappé par les Etats-Unis un mois après la chute des tours jumelles. Selon Bush, une intervention terroriste mérite une réplique militaire. Cependant, de nombreux Américains ont critiqué les excès de son gouvernement. Mais pour la majorité des Américains, l'attaque était incontestablement considérée comme une opération d'autodéfense. Tel fut la justification apportée par les Etats-Unis après avoir envahi l'Afghanistan.
Des attaques commises au nom de la sécurité.
L'intervention contre des Etats incriminés d'être des soutiens de groupes terroristes ou des confectionneurs d'armes de destruction massive fait aussi partie de la lutte contre le terrorisme.
Les faits du 11 septembre ont aussi encouragé l'Amérique à frapper l'Irak. Comme en Afghanistan, l'attaque menée par les Etats-Unis et leurs alliés en Irak, en 2003, l'a été au nom de la sécurité de l'Oncle Sam qui déclarait alors sa première guerre contre « l'Axe du Mal ». Les raisons qui ont expliqué cette guerre reposaient sur les suspicions de Bush selon lesquels l'Irak était un Etat qui soutenait Al-Qaïda et était ainsi coupable de plusieurs attentats terroristes dont celui du 11 septembre.
Officiellement, l'enjeu était d'installer un gouvernement de transition irakien et terrasser le régime dictatorial de Saddam Hussein le plus vite. Ceci avec l’objectif de faire de l'Irak un pays libre pour qu'il cesse d'être une menace. Il s'agissait alors de défendre les richesses pétrolières du pays. Mais en vérité, la guerre en Irak servait surtout à mettre en place un état démocrate favorable aux Etats-Unis. En imposant de nouvelles dynamiques, les attentats du 11 septembre 2001 ont ainsi fortement et durablement modifié la situation politique mondiale. Bien plus qu'une simple réplique militaire, c'est une véritable stratégie d' "après-guerre" qui a été mise en place en guise de réponse.
Conséquences économiques
A. Conséquences qui vont ralentir la croissance économique
Baisse de la confiance des acheteurs ainsi il y a une diminution de la consommation : À cause des attentats les individus ont tendance à conserver de la nourriture et du carburant avec l’inquiétude de limitations des offres ou d’autres perturbations en cas de nouvelle attaques. Si c’est le cas, il peut y avoir une baisse considérable de la confiance des acheteurs. Les consommateurs vont donc, avec la peur d’une nouvelle guerre ou par peur de perdre leurs postes reporter l’achat de biens de consommation durable tel que les voitures, il y aura ainsi peu d’achat de remplacements.
Problèmes aux frontières : Après les attaques du 11 septembre,
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