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Méthodologie d'étude de texte Médiéval

Par   •  22 Juin 2018  •  3 744 Mots (15 Pages)  •  657 Vues

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Au milieu du XIe il y a la réforme grégorienne au nom du pape Grégoire 7 qui a perturbée les pouvoirs. Le pape, au moyen âge, est un évêque de Rome, non le chef de l’Eglise catholique. Ceux qui dirigent l’église ce sont les conciles (réunion d’évêques). Ce sont les empereurs qui les président. Le pape a un certain prestige, car il représente Rome et il est aussi le successeur de St Pierre (chef des disciples du christ), c’est un évêque qui compte beaucoup. Les saints sont des mort très spéciaux. St Pierre est celui qui est gardien du paradis donc celui qui parle en son nom à une certaine influence. On le consulte, on lui demande son avis… avec la réforme grégorienne il va se revendiquer un pouvoir supérieur sur toute la chrétienté. C’est un moment fondamental de l’histoire de l’occident. Cette réforme a échouée, il y a deux types de pouvoir politique et religieux.

Première partie : la construction du regnum francorum (IVe début VIIIe) :

Introduction :

L'empire romain : territoire délimité par des frontière (limes) et défini par l’appartenance à une structure politique commune (pouvoir de l’empereur).

Royaume des francs : espace aux limites pas toujours précise, défini par la soumission au pouvoir du roi des francs, censé correspondre à un peuple, est-ce que le royaume des francs est un peuple dans le royaume des francs qui domine un autre peuple ou bien est-ce que les francs sont l’ensemble des habitants du royaume des francs. Le roi des francs est le roi de tous les habitants du royaume occidental.

On est passé de l’idée de décadence, l’idée du déclin de l’empire romain est totalement fausse ! On doit à un certain nombre d’historiens d’avoir inverser le schéma. Fustel de Coulanges voit une continuité entre antiquité et moyen âge. Henri Marrou et Peter Brown voit une continuité religieuse.

Sources :

- Narratives (Grégoire de Tours, Frédégaire, annales récit du passé année par année, ils sont à déconstruire, qu’est-ce que l’autre peut montrer ? comment il interprète ?)

- Normatives ils produisent de la norme du droit (lois barbare, édits : acte officiel, actes

de conciles)

- Diplomatique acte conservé dans les archives (diplôme, acte de donation, de vente, d’échange)

- Hagiographiques (vies de saints, recueil de récit de miracles

- Monumentales (archéologiques : des fouilles, numismatiques (monnaies), iconographique : peinture et mosaïque)

- Les francs dans l’empire romain.

Un empire réorganisé au IIIe siècle par la tétrarchie. Il s’agit d’un statut de deux empereurs et deux césars mais sur la statue tous ces gens s’embarrassent, un seul empire pour deux lieutenants. On retrouve une pluralité des capitales comme Constantinople ou Ravenne. En 495 partage de l’empire romain en deux ! un empire mis en défense, l’empire romain est soumis à des piages barbare et les villes romaines à partir du IIIe vont s’équiper de remparts.

- Un empire christianisé.

En 313, l’empereur Constantin prend un édit de tolérance (édit de Milan), les chrétiens étaient persécutés, il autorise toutes les religions.

En 380, l’édit de Thessalonique (Théodose) impose le christianisme nicéen (catholique) comme religion à l’empire romain.

Les évêques, chefs de la communauté chrétienne, à partir de 380, sont intégrés à l’administration. Pour cela il y a plusieurs conditions :

- Avoir plus de 40 ans.

- Direction spirituelle des fidèles, médiation du sacré (baptême, eucharistie, contrôle du culte des saints et de l’accès aux reliques -> relique de contact : bout de tissus).

- Encadre les clercs qui le secondent

- Privilèges fiscaux il ne paye pas d’impôts (for) et il ne peut être jugé que par ses pairs (pas de tribunal civil).

- Ce qui va attirer l’aristocratie romaine

On assiste à un débat sur la nature du christ : trinitaires / ariens : Jésus est-il humain ou divin ?

Le Concile de Nicée en 325, présidé par Constantin, va poser les bases du catholicisme en se posant les questions suivantes : Quel sont les textes qu’on garde ? Quel est la nature exacte de jésus ?

Invasion ou installation ?

Qui sont les barbares ?

Une question linguistique celui qui ne parle ni latin ni grec, pour les auteurs romains c’est une question de civilisation animalité.

Grandes invasions barbares ?

Environs 100 000 Francs pour environ 5 millions d’habitants en Gaule.

200 000 Wisigoths, 100 000 Alamans, 20-30 000 Burgondes.

Première hypothèse : ils viennent de Jordanie et il se déplace. FAUX

Deuxième hypothèse : ethnogenèse ; ce sont des peuples en mouvement qui se recomposent en permanence et il y a un noyau identitaire de chaque peuple qui est la famille royale. Les barbares n’écrivent pas.

Troisième approche théorique : redéfinition identitaire au contact des romains, peuple germanique sur lesquelles ont ne sais pas grand-chose et ils vont voir leur identité changée au contact des romains. Cette théorie colle avec les sources, un peu trop bien même. C’est une théorie dans laquelle c’est les auteurs romains qui sont nos sources qui définissent.

Parmi ces barbares on retrouve les francs : vers 260 dans la vallée du Rhin. Qui dit que ce sont des francs ? ce sont les auteurs romains. Face à cette pression barbare l‘empire c’est réorganisé sur le plan militaire. L’armée est divisée en deux corps : les limitanei environ 170.000 hommes et le comitatus qui accompagne l’empereur environ 30.000 hommes. L’empire noue des relations diplomatiques avec les barbares (corps d’interprètes), on fait des traités (serments, otage on prend leur enfants si respect du serment on éduque l’enfant, sinon on les

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