L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France
Par Ramy • 13 Novembre 2018 • 1 691 Mots (7 Pages) • 653 Vues
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1) Ce film consiste à dresser le portrait de la vie de Clermont-Ferrand durant l’occupation via des entretiens et d’images d’archives.
2) Montre en fait que la France a été majoritairement pétainiste c’est à dire quelle approuve la politique mener par vichy. Elle précise qu’il y a eu collaboration entre les français et les allemands, certains français sont devenus SS (doc 1)
3) Doc 2 : Le pouvoir a masqué la vérité et que la majorité des français n’ont pas été résistants.
En 1973, il y a l’apparition d’un livre, La France de Vichy écrit par Robert Paxton. Ce livre est une remise en cause de l’historiographie traditionnelle de Vichy. Il va démontrer que la collaboration a été demande par les autorités françaises qui étaient soucieuse a l’époque de négocier la place du pays dans une Europe dominée par les nazis.
Pour rédiger son livre il s’est appuyé sur les archives allemandes.
- Dans les années 70 : évolution de la politique mémorielle
C’est celle mise en place par les pouvoirs publique, elle évolue sous Pompidou et Giscard d’Estain. En novembre 1971, Pompidou va gracier Paul Touvier : c’est le chef de la Milice de Lyon. En 1946 il a été condamner à mort par contumace car depuis la fin de la guerre il se cache, et en 1971 il est gracié par Georges Pompidou ce qui va susciter un émoi considérable dans le pays. Cela se traduit par de grandes manifestations pour protester contre cette grâce. Pompidou s’explique : «
De nouvelles plaintes sont déposées contre Touvier et cette fois pour crime de l’humanité.
En 1975 Valérie Giscard d’Estain il décide de ne plus commémorer le 8 mai et décision qui suscite la colère des anciens combattants.
- La figure du résistant évolue
On va se rendre contre que certains résistants ont commençaient par servir vichy avant de s’en détourner et entre autres c’est le parcours de François Mitterrand. L’itinéraire de Mitterrand et raconte dans l’ouvrage de Pierre Péan, il apparait après le deuxième mandat de Mitterrand : Une jeunesse française, 1994. D’abord Mitterrand occupait à vichy un poste subalterne. En42-43 il rentre en contact avec un mouvement de la résistance avant de fonder son propre mouvement. On apprend également qu’il a reçu de la part de Pétain une francisque (décoration qui récompense les serviteurs loyaux de Vichy). Il a fréquenté pendant longtemps René Bousquet, chef de la police de Vichy. Le parcours des résistants apparait donc plus complexe. Qu’on présenter jusqu’alors engager directement en 1940.
Ce qui évolue c’est également l’unité de la résistance. En 1973 il va publier ses mémoires, Combat, Henri Fresnay évoque les différents qui ont opposer les mouvements de la résistance. Il va mettre en cause Jean Moulin, il lui reproche d’avoir favoriser certains mouvements plutôt que d’autres et de s’être imposer comme chef du CNR. A la suite Daniel Cordier il ne supporte pas de voir que Jean Moulin est mise en cause, il publie alors une biographie monumentale de Jean Moulin et il va faire un réel travail d’archive.
- La mémoire de Shoah devient centrale
- Un crime qui devient imprescriptible
La loi imprescriptibilité est votée en décembre 1964 car on arrive au-delà des 20 ans pour juger les crimes contre l’humanité. Ça va permettre à des associations de lutter pour la condamnation des responsables de la déportation puisque jusqu’alors il n’y a pas eu de procès pour crime contre l’humanité. Serge Klarsfeld fonde en 1979 l’association « des fils et filles déportés juifs de France ». A partir des années 80 des procès pour les crimes contre l’humanité se mettent en place. Le premier procès qui se réalise en France à Lyon en 1987 vise un allemand, Klaus Barbie qui est condamné car il tue Jean Moulin et il arrête les enfants d’Izieu. A la suite il y aura 2 condamnation pour crime contre l’humanité, cette fois-ci se sont 2 français. Paul Touvier est alors condamner avec Maurice Papon.
Manuel pages 98-99 :
- La responsabilité de l’état français reconnue
En 1992 la commémoration de la rafle du Veld ‘Hiv ne réunissait que les associations juives. 1992 c’est le 50° anniversaires les descendants des victimes se réunissent. Des associations demandent que la responsabilité de l’état français soit reconnue. Une pétition est lance dans le journal « Le Monde » qui va recevoir des milliers de signatures. François Mitterrand annonce qu’il assistera à la commémoration, c’est ce qu’il fait mais il ne parle pas. En juillet 1995 Jacques Chirac vient d’être élu président, il assiste à la commémoration et il assume officiellement la responsabilité à travers un discours.
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